Le christianisme en Iran
- magazine : La Revue de Téhéran
- numero : 38 - 2009
- date : 01 janvier 2009
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Aperçu sur les Arméniens d’lran
L’Arménie, pays voisin de l’Iran, entretient depuis de nombreux siècles des relations privilégiées avec cette contrée dont il fut très longtemps durant l’une des provinces. Ceci n’est pas sans raison. En effet, la culture arménienne puise ses racines aux mêmes sources que la culture iranienne. Bien qu’il ne soit pas le seul pays à partager ce même héritage millénaire, cependant, cet héritage commun préservé au fil des siècles permit à ces deux pays de maintenir des relations dont l’ampleur dépasse celle de deux simples pays voisins.
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Les Assyriens et les Chaldéens d’lran
Les Assyriens et les Chaldéens qui vivent en Iran ont un long passé commun avec les Iraniens. Leur histoire remonte jusqu’à l’Empire assyrien et leur implantation en Iran semble aussi ancienne que les guerres entre les Royaumes Mède et d’Assyrie. Bien que les communautés assyrienne et chaldéenne contemporaines tentent de se définir par une identité nationale depuis le début du XXe Siècle, elles trouvent essentiellement leur cohésion grâce à deux facteurs : une langue commune, et la religion chrétienne.
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La figure du Christ dans l’islam
Prophète central de l’islam, Jésus - appelé "’Îsâ" dans le Coran - fait partie, avec les prophètes Noé, Abraham, Moïse et Mohammad, des "élus" à qui a été révélé un Livre ou une Loi divine.
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Le patriarcat arménien de Jolfâ et ses relations tumultueuses avec Rome
Au début du XVIIe siècle, après s’être installés à Jolfâ, les immigrés arméniens y fondèrent leur patriarcat pour administrer les affaires religieuses de la population arménienne. A Jolfâ de Nakhitchevan, les Arméniens avaient une église et un monastère dédiés à Saint Amenaprgich (Saint Sauveur). C’est la raison pour laquelle les Arméniens d’Ispahan construisirent dans le quartier Jolfâ une petite église dans un petit monastère du même nom. Cependant, ce dernier n’avait pas assez de place pour loger les religieux et les jeunes élèves, par conséquent, ils édifièrent une plus grande église dans le monastère d’Amenaprgich en 1664 qui devint le siège du patriarcat des Arméniens de Jolfâ.
- Entretien avec l’archevêque arménien Sebouh Sarkissian
- La peinture iranienne et le modernisme
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Bibliothèque Malek, un joyau au cœur de Téhéran
L’élégant bâtiment de la bibliothèque Malek est niché derrière la belle porte Melli, au cœur du centre historique de Téhéran. Situé dans l’ancienne avenue Barg-e Melli, et parfaitement intégré à son environnement parmi les bâtiments récemment rénovés du ministère des affaires étrangères, c’est un bel exemple d’architecture iranienne traditionnelle d’époque qâdjâre.L’histoire exceptionnelle de cette bibliothèque, créée par Hossein Aghâ Malek, nous a été contée par sa fille Ezzat Malek Soudâvar et son petit-fils Abol’alâ Soudâvar, rencontrés récemment à Paris.
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La poésie lyrique persane
Chez les Grecs, un poème lyrique était un poème court chanté et accompagné par la lyre. Le lyrisme se rattache donc à la "lyre", instrument de musique utilisé pour accompagner le poète et souvent associé à la création poétique ; d’où cette appellation du "lyrique" (du grec lura = lyre, lyre en français et en anglais, ghanâ en persan). En général, il s’agit de poèmes où le poète exprime ses sentiments personnels.