Le Mal n’existe pas de Ryûsuke Hamaguchi
- magazine : Les Fiches du Cinéma
- numero : 2366 - avril 2024
- date : 01 avril 2024
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Ducobu passe au vert de Élie Semoun
Trouvant dans le discours écologiste une inépuisable
réserve de prétextes possibles pour ne pas travailler,
Ducobu s’engage. Un cinquième épisode des aventures
de l’insipide cancre, indéniablement inutile mais
objectivement bénin. -
Amours déchus de Stanley Kwan
Un groupe d’amis vit d’amour et de rêves, plongé dans
le drame après un fait divers sordide. En plein boom
du cinéma hongkongais, Stanley Kwan réalise en 1986
un film unique, qui étonne par son ton absurde qui
décrit un certain visage de la jeunesse de cet âge d’or. - Enys Men de Mark Jenkin
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Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz
Après le succès d’Adolescentes et de Petite fille ,
Sébastien Lifshitz confirme son talent de portraitiste
avec Madame Hofmann , en abordant la paupérisation
de l’hôpital public sous l’angle singulier d’une cadre
hospitalière à la veille de la retraite. - Le Mal n’existe pas de Ryûsuke Hamaguch
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Le Naméssime de Xavier Bélony Mussel
Un réalisateur réunit une petite équipe de tournage
dans une maison de campagne, espérant expérimenter
un rapport - censément - nouveau au cinéma.
Une comédie brouillonne, à l’écriture approximative,
mais jamais antipathique - c’est déjà ça. -
Nous, les Leroy de Florent Bernard
Le premier film de Florent Bernard est un road trip
familial mettant en scène José Garcia et Charlotte
Gainsbourg. Cette comédie originale, récompensée
du Grand Prix du Festival de l’Alpe d’Huez, parvient
à un fin dosage entre humour et mélancolie. -
Quitter la nuit de Delphine Girard
Une nuit comme une autre, une opératrice de police
reçoit l’appel d’une femme en détresse, se disant
prise au piège de la voiture d’un homme dangereux.
Delphine Girard prolonge son court métrage, passant
avec habileté du thriller à l’étude psychologique. -
Rosalie de Stéphanie Di Giusto
Rosalie , inspiré d’une histoire vraie, suit le parcours
d’une femme à barbe au XIXe siècle. Évitant tout
sensationnalisme, le film, à l’approche très classique,
est une œuvre touchante, encourageant à combattre
les discriminations et à assumer ses différences.