L’Enlèvement de Marco Bellocchio
- magazine : Les Fiches du Cinéma
- numero : 50 - novembre 2023
- date : 01 novembre 2023
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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À l’intérieur de Vasilis Katsoupis
Pour son premier long métrage, V. Katsoupis mêle
habilement le thriller psychologique à une transposition
moderne de Robinson Crusoé . Malgré un récit bien
mené, le film laisse le spectateur aussi affamé que
le personnage dont il vient de suivre la déchéance. -
Complètement cramé ! de Gilles Legardinier
Pour son premier film, Gilles Legardinier adapte l’un
de ses propres romans. Le casting, prestigieux, et
le décor (un magnifique château breton), ajoutent
à l’élégance de la mise en scène. Porté par
sa bienveillance, le film est une réussite. -
L’Enlèvement de Marco Bellocchio
Au sein de la communauté juive de Bologne, en 1858,
un enfant est enlevé à sa famille par l’Église catholique.
Marco Bellocchio prouve une fois de plus tout son talent
en évoquant une douloureuse période de transition
dans la construction de l’Italie contemporaine. -
Flo de Géraldine Danon
Cette “fiction où tout est vrai”, précise la réalisatrice,
nous embarque à bord de l’époustouflant parcours
de Florence Arthaud, la célèbre navigatrice disparue
en 2015, et signe le beau portrait d’une femme
à l’indomptable énergie, éprise de liberté. -
Monsieur le Maire de Karine Blanc et Michel Tavares
Dans Monsieur le Maire , un élu projette d’ouvrir un foyer
pour femmes en difficulté dans sa commune, pour
lutter contre la désertification rurale. Inspiré
d’une histoire vraie, ce film humaniste manque de
crédibilité, et souffre de personnages stéréotypés. -
Kleber Mendonça Filho
“ Je préfère considérer la présence
des fantômes d’un point de vue poétique
plutôt que technique ou religieux ” -
Le Repaire des contraires de Léa Rinaldi
Dans une commune fragilisée par la déshérence sociale
et les violences urbaines, un chapiteau se dresse
comme un symbole de résistance artistique. Le film est
le portrait pénétrant d’une résistante et la chronique
d’une lutte inégale entre création et destruction. -
Five Night at Freddy’s de Emma Tammi
Dans le restaurant familial qu’il surveille, un gardien
de nuit découvre que les animatroniques du lieu sont
possédées. Adapté des jeux vidéo du même nom,
le film d’Emma Tammi exsude tour à tour mollesse
narrative et visions infécondes. D’un ennui total. -
L’Hiver d’Edmond et Lucy de François Narboux
Comment rallonger le jour le plus court de l’année ?
Construire un château de glace ? Découvrir la capacité
d’adaptation de la nature ? Formant un unitaire joyeux,
quatre courts édifiants sur les richesses de l’hiver,
pour peu qu’on se montre imaginatif. - Pierre feuille pistolet de Maciek Hamela