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Jaquette Lignes décoloniales

Lignes décoloniales

  • magazine : Multitudes
  • numero : 84 - 2021
  • date : 30 septembre 2021
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • Chili

    Un oui politique
    à une aventure poétique

    par Millaray Lobos Garcia
  • Pas par hobby, mais par survie !

    Paysannes et ouvrières agricoles indiennes aux prises avec les réformes agraires et la crise pandémique

    par Floriane Bolazzi , Isabelle Guérin , Kaveri Haritas
  • Timothée Pugeault

    Portrait du lanceur d’alerte en artiste

  • Parce que la colonialité est partout, la décolonialité est inévitable

    À l’occasion d’un de mes séminaires réguliers dédié à la pensée décoloniale, une doctorante a formulé ce qui constitue peut-être l’une des meilleures introductions au sujet qu’il m’ait été donné de lire. Au milieu de son texte, elle écrit cette phrase sans équivoque : « la colonialité est loin d’être derrière nous: elle est partout autour de nous1.»

    par Walter D. Mignolo
  • Généalogies du féminisme décolonial

    En femmage à María Lugones

    par Jules Falquet
  • Le féminisme décolonial en Abya Yala

    Pour aborder le féminisme décolonial, je me situe politiquement du point de vue d’Abya Yala – comme le peuple kuna nommait ce continent avant la colonisation – car c’est sur ce continent que le féminisme décolonial est né. J’aborderai dans la première partie de ce texte ce que nous considérons comme les principales sources du féminisme décolonial : les courants critiques du féminisme de la région – dont je fais partie –, et le tournant décolonial. Dans la se- conde partie, j’aborderai ce que je pense être les principaux apports du féminisme décolonial.

    par Ochy Curiel
  • Subalternité et invention politique dans les quartiers populaires

    À partir des travaux de Daho Djerbal

    par Ulysse Rabaté
  • Peut-on décolonialiser le rêve de la valeur, rêve du Blanc en Afrodystopie ?

    Comme l’écrit Valentin Yves Mudimbe, « échapper réellement à l’Occident suppose d’apprécier exactement ce qu’il en coûte de se détacher de lui, cela suppose de savoir jusqu’où l’Occident, insidieusement, s’est approché de nous ; cela suppose de savoir, dans ce qui permet de penser contre l’Occident, ce qui est encore occidental ; et de mesurer en quoi notre recours contre lui est encore une ruse qu’il nous oppose et au terme de laquelle il nous attend, immobile et ailleurs1 ».

    par Joseph Tonda
  • Ouvertures du décolonial à l’âge du Plantationocène

    Habitant·es des Empires, certain·es d’entre nous avons pu croire que nous savions ce qu’était la colonisation. Les histoires que nous avions apprises nous disaient que l’antico- lonialisme nous en avait fait sortir. Nous croyions être entrées dans une ère postcoloniale. Comme toujours, nous avions à moitié raison, et à trois-quart tort. Les revendications qui ont émergé au titre du décolonial aident peut-être à préciser en quoi, et à repousser un tant soit peu nos mécompréhensions1.

    par Yves Citton , Emma Bigé
  • Appropriation- réappropriation, délestage, décalage

    Je souhaiterais poursuivre et préciser une réflexion entamée il y a quelque temps autour de l’idée de décentrement rapportée à la perspective décoloniale.

    par Soumaya Mestiri
  • Covid-19 a accéléré le basculement planétaire post-fossile

    Hors-Champ

    par Marco Venturini
  • L’autre société des séries TV par Sandra Laugier , Ariel Kyrou
  • L’héroïsation de l’immoralité dans les séries TV par Maha Dramchini
  • Les nouvelles ressources de l’anticipation stratégique par Pauline Blistène
  • Arabella of Sadness

    Elle a les cheveux roses, comme une sorte de Harley Quinn black. Cliché symbolique de la « féminité », le rose bonbon en 2020 a tourné à l’amer. Le rose d’Arabella est un rose de mil- léniale drag ordinaire, post-punk et blasée, un rose qui exhibe l’artificialité de son cliché, pour le renvoyer en boomerang au regard masculin qu’elle ironise. Rose miroir. Le visage d’Arabella lui-même est étrangement affecté par le contraste des couleurs, sa peau noire devient presque irréelle au contact du rose, comme un masque de sphinx émacié, à la beauté bizarre et supérieure, noire déité égyptienne rétro-futuriste, alien urbaine.

    par Frédéric Bisson

A propos du magazine

Multitudes
Multitudes MULTITUDES est édité par l'association éponyme. Son objectif est d’expérimenter de nouvelles conditions d’énonciation, et d’agencements de la politique en esquissant des problématiques qui traversent les champs de l’économie politique, de la philosophie, des pratiques artistiques ou des cultures émergentes du numérique libre. Multitudes souhaite diffuser une pensée visant à renouveler la culture et le débat politique contemporains.

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