Marie Cantos
- magazine : La belle revue
- numero : 6 - 2017
- date : 27 janvier 2017
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
Dominique Petitgand
Le bruit d’un impact électrique,
une voix, un murmure, des silences,
des souvenirs, un sifflement errant
–semblant répondre au clapotis de
l’eau–, voici, en substance, ce qui
compose l’exposition de Dominique
Petitgand au Centre International
d’Art et du Paysage de Vassivière.
Si elles ne donnent, à priori, rien à
voir –si ce n’est le lieu exceptionnel
dans lequel elles prennent place–,
les installations sonores de Dominique
Petitgand donnent à entendre
«des récits et des paysages mentaux»
que chaque auditeur est libre de
se figurer ou non. - Réparer à l’endroit de l’accroc le tissu du temps
-
Laure Prouvost
On ira loin
-
Eva Kot’átková
Mute Bodies
(Becoming Object,
Again) -
Anne Le Troter
Entretien
-
Josselin Vidalenc
Visite d’atelier
-
Introduction
À l’endroit où il convient de justifier
la pertinence d’un choix éditorial,
nous aurions pu nous abstenir d’une
telle convention pour vous servir sans
ménagement –tel un gros pudding louche
lancé sur une table de cérémonie–
l’objet de notre penchant pour
l’irrecevable en matière d’esthétique,
et ses auxiliaires, l’inconséquence
voire l’impardonnable. -
Dossier thématique: grotesque
Ecrouissages
(2014-2015) -
Pauline Curnier Jardin
Pauline Curnier Jardin est une
conteuse. Ses projets prennent le
plus souvent la forme d’installations
pour mêler la vidéo, la sculpture,
la performance, la peinture. Tel Ulysse
usant de la mètis, Pauline Curnier
Jardin se met dans la peau des autres
pour donner à voir des métamorphoses
et constituer des mondes grotesques
qui finissent toujours par ressembler
un peu au nôtre. Entretien avec
une artiste aux mille tours qui aime
«semer le trouble dans l’archétype». -
Homeopathy of the absurd
Il y a de ces moments absurdes ou l’on se dit qu’il y a quelque sorcellerie
à être en train de réaliser ce qui ne l’a jamais été (…) -
Un muy high grotesque
Néomexicanisme
et art chicano dans
les années 1980 -
“We are the archive magazine of tacos”
Si le grotesque apporte, comme le note
Véronique Klauber dans sa définition,
«la confirmation de l’instabilité
de tout», alors les forces qui animent
le travail de Jonas Delaborde le
ramènent fréquemment vers ce registre
où se déclinent la laideur,
l’absurdité et le mauvais goût. Plus
qu’une simple approche esthétique
cependant, le grotesque apparaît dans
les différentes branches de sa
pratique comme un puissant procédé
aux finalités politiques, dans un
mouvement continu de destruction et
dereconstruction de systèmes dont
il exprime la «vacuité intrinsèque». -
Comme des touristes devant l’ancienne Pompéi
Notes sur
le grotesque digital -
Luisa Abreu
Entretien avec
Luisa Abreu
membre de Rua do Sol -
André Sousa, Mauro Cerqueira
Entretien avec
André Sousa
et Mauro Cerqueira,
membres de
Uma Certa Falta
de Coerência.