Mobilité
- magazine : Dard Dard
- numero : 1 - octobre 2019
- date : 01 octobre 2019
- catégorie : Monde & société
Sommaire
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Loos-en-Gohelle
Résilience et "démocratie impliquante"
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La mobilité, enjeu politique
Creuset de discrimination
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Organiser le territoire pour moins se déplacer
Dans un monde où les mobilités sont avant tout la résultante d’un système qui se pense hors
sol, universel et éternel, il est plus qu’urgent de reconsidérer les fondamentaux de l’aménagement des territoires dans un souci de symbiose entre l’humain et le vivant. Éco-mobilité, tiers-lieux, circuits courts, les solutions ne manquent pas... -
Comment la mobilité fracture les villes
Trois lignes de partage viennent rappeler que la mobilité est d’abord un facteur de ségrégation : celle de la saturation des cœurs de villes ; celle des relations entre les centres d’agglomérations et leurs couronnes périphériques ; celle entre métropolitains, navetteurs et insulaires. Raison pour laquelle les impératifs environnementaux et sociaux doivent appeler à un vrai tropisme des centres vers les périphéries des experts, des moyens financiers et des innovations.
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Le vélo à toute berzingue !
Décongestionnement des transports en commun
et des infrastructures routières, recherche de bienfaits pour la santé, lutte contre la pollution... Longtemps déconsidéré, l’usage quotidien du vélo progresse partout dans le monde, y compris en France, où l’on tente de combler le retard pris sur les pays voisins. Un nombre croissant de collectivités sont séduites par son coût modique et son image écologique. -
Et si l’on pensait une politique de désenclavement pour réduire les inégalités territoriales ?
En ne développant pas son réseau ferroviaire,
au contraire de ses voisins, la France ne fait qu’augmenter les inégalités territoriales en matière d’accessibilité, dans le périurbain et surtout en zone rurale. -
Faut-il une écologie punitive ?
Face à des comportements « prédateurs » trop lents à évoluer, de plus en plus de voix s’élèvent en faveur d’une écologie « punitive » ou « contraignante ». Parmi elles, celle de l’astrophysicien Aurélien Barrau qui, s’il préfère parler d’écologie « protectrice », prône ici un vrai changement de modèle économique et sociétal, en rupture radicale avec la croissance. Ou encore celle de la philosophe Catherine Larrère, qui nous invite cependant à ne pas nous tromper de cible : l’écologie punitive doit concerner les gouvernements et les grandes entreprises plutôt que les particuliers.
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Aurélien Barreau
"Être radicalement audacieux, sortir du mythe mortifère de la croissance infinie"
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Bernard Lemoult
Il excelle dans l’art du
« faire ensemble »
écologique et territorial -
Elsa Lomont, Florent Preguesuelo
Ils combattent l’obsolescence programmée avec un label
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Ferdinand Richter
Il plante des arbres avec un poteau de recherche
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Lise Rolland
Elle remet le pastoralisme au goût du jour
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Christian Boué
Il sème la biodiversité
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Claude Chevassu
Parti de rien, il forme,
emploie, réinsère dans l’esprit de l'économie circulaire -
Ulysse Blau
Il rencontre les maires du Calvados à vélo pour comprendre la transition