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Jaquette Naissance du cinéma

Naissance du cinéma

  • magazine : Palmarès Magazine
  • numero : 1 - 2010
  • date : 01 juin 2010
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Le cinéma des premiers temps, version 2.0

    Le soixante-troisième Festival de Cannes doit sa réussite à sa Palme d’Or. En attribuant la récompense suprême à Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures), il a occulté la faiblesse globale des sélections et validé l’acte de naissance d’une « cinémagie », également revendiquée par l’autre grand film de l’année, Le Quattro volte, de Michelangelo Frammartino. Leur retour aux sources de l’image en mouvement fait prendre un bain de jouvence au spectateur et lui montre l’origine possible du cinéma de demain.

    par Christophe Beney
  • Flexion/Extension

    L’invitée vedette de la Croisette, c’est la crise économique. Cette dernière n’a pas seulement servi de sujet ou de toile de fond à beaucoup de réalisations : elle a bouleversé la physionomie habituelle des sélections et a permis de rappeler qu’au cinéma, la description d’un monde recroquevillé devient vectrice d’épanouissement pour ses spectateurs.

    par Christophe Beney
  • Lumières sur Cannes

    Egérie du cinéma d’auteur, Juliette Binoche a remporté le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans Copie conforme, d’Abbas Kiarostami. Comme en chronique d’une reconnaissance annoncée, elle était également l’ambassadrice de la 63ème édition du Festival de Cannes, en tête de son affiche.

    par Sébastien Jounel
  • Cinéma de crises

    Tout glamour et autarcique qu’il est, le Festival de Cannes n’a pas pu ignorer la grande catastrophe financière de notre temps. Après s’être infiltré sur tous les marchés, la crise s’est affichée sur les écrans. Elle a été l’une des grandes thématiques de ce cru 2010. Retour sur trois épisodes d’une série-catastrophe.

    par Nathan Reneaud
  • Images en conflit

    Lauréat du Grand Prix de la Semaine de la Critique, Janus Metz formule avec Armadillo, une question qui pose problème depuis les prémices du cinéma : comment représenter la guerre ?

    par Sébastien Jounel
  • Points de vue soviétiques

    Pris dans l’engrenage de la double actualité autour de Mikhalkov, certains journalistes occidentaux se sont laissés aller à confondre le personnage et le cinéaste au point de voir en L’Exode – Soleil Trompeur 2, une oeuvre pro-Stalinienne. Si le film souffre d’une construction abracadabrante, d’un patriotisme éhonté et de prosélytisme orthodoxe intempestif, il ne peut en toute bonne foi être jugé comme tel.

    par Eugénie Zvonkine
  • La Passion selon La Servante : la femme dans le cinéma coréen

    Im Sang-soo remet au goût du jour The Housemaid réalisé en 1960 par le maître du mélodrame sud-coréen Kim Ki-young. Le temps passe, les blessures restent.

    par Sébastien Jounel
  • Digital tango

    Comment associer la salle de cinéma aux mutations technologiques actuelles et maintenir l’équilibre entre tous les acteurs de l’exploitation cinématographique ? A Cannes comme ailleurs, l’actualité monopolise les débats professionnels. L’harmonisation du tout numérique y résonne comme une mesure de tango : trois pas précipités, deux lents, un rapide, entre suspension et tourbillons.

    par Stéphane Simon
  • Tapis Rose

    Berlin a ses Teddy Awards depuis 1987, aujourd’hui annoncés avec le palmarès officiel. Venise accueille les Queer Lions depuis 2007. Seul le Festival de Cannes n’avait pas sa récompense alternative teintée de rose. Jusqu’à cette année.

    par Stéphane Simon
  • La leçon de cinéma de Marco Bellocchio

    Après dix films présentés à Cannes et une participation au jury en 2007 Marco Bellocchio est l’invité de la traditionnelle Leçon de cinéma cannoise. Il s’explique sur son cinéma, zone de négociation entre l’empreinte d’une morale chrétienne ancestrale et le surgissement de la chair.

    par Sébastien Jounel
  • Pierre Etaix : Intégral

    Heureuse conclusion pour Pierre Etaix. Invisibles depuis vingt ans, ses films étaient jusqu’à ces dernières semaines bloqués dans un conflit juridique avec le producteur. Les droits sont maintenant rendus à leur propriétaire.

    par Sylvain Perret
  • Oncle Boonmee : celui qui se souvient de ses vies antérieures

    Apichatpong Weerasethakul retrouve et décuple les histoires et les personnages en mutation de Tropical Malady (2004), où les cycles de vies et d’images en action valorisaient l’indomptable puissance de l’amour de deux hommes. Avec Oncle Boonmee, ces mêmes régénérescences semblent aujourd’hui traduire un discours convergeant vers la multitude. Le cinéaste demande à chacun de contempler sa propre vie, précieuse et souveraine. Ce nouvel enchantement du cinéaste-magicien lui a valu la Palme d’Or.

    par Hendy Bicaise
  • Apichatpong Weerasethakul

    Le Festival de Cannes vient de décerner la Palme d’Or à un film thaïlandais. Une première, qui vient couronner le parcours exemplaire d’Apichatpong Weerasethakul (prix Un Certain Regard 2002 pour Blissfully Yours, Prix du Jury 2004 pour Tropical Malady). Son sixième long métrage, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures), est une nouvelle réflexion sur la mort, sur le pouvoir de la nature… et sur le cinéma. Entretien avec le lauréat.

    par Christophe Beney
  • Le Quattro Volte

    Michelangelo Frammartino trouve dans le sol de Calabre l’origine et la fin d’une vitalité commune à un berger, un chevreau, un arbre et du charbon. Avec cette migration de l’âme en quatre temps, il signe le film le plus bouleversant présenté à Cannes cette année, humble et nettement plus attrayant que ce que pourrait laisser croire son sujet.

    par Christophe Beney

A propos du magazine

Palmarès Magazine
Palmarès Magazine PALMARES MAGAZINE est le premier média consacré aux festivals de cinéma. Il est né d’une conviction et d’un constat : c’est dans les festivals que le cinéma révèle, en exclusivité, sa richesse et sa vitalité. Les festivals applaudissent autant les stars que les futurs talents : ils croisent les diversités et surtout, ils découvrent aujourd’hui le cinéma dont on parlera demain. Avec eux, le cinéphile est un aventurier qui offre à l’inconnu son savoir et ses sens.

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