Nicole Garcia
- magazine : Théâtral Magazine
- numero : 85 - novembre 2020
- date : 09 novembre 2020
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
Nicole Garcia
Seule face à elle-même
-
Guillaume Gallienne
A la Comédie-Française, le rôle d’Argan dans Le Malade imaginaire échoit à Guillaume Gallienne. Le comédien succède à Alain Pralon, qui est a été le créateur de la mise en scène de Claude Stratz en 2000 et l’a jouée 350 fois. Claude Stratz est mort en 2007 mais l’équipe suit le cahier du metteur en scène conservé à la bibliothèque du Français. Guillaume Gallienne ne découvre pas vraiment le spectacle. Il l’avait vu joué par Alain Pralon et avait interprété deux rôles secondaires.
-
Narcisse
L'auteur-compositeur suisse met en scène l'un des spectacles les plus atypiques de la rentrée, à cheval entre le slam, le théâtre et la performance plastique. Avec une grande inventivité, il questionne l'usage des réseaux sociaux et leur violence intrinsèque.
-
Michel Boujenah
Au théâtre des Variétés, Michel Boujenah est l’Avare. Un rôle que lui propose le metteur en scène Daniel Benoin en 2019 : "C’est monumental. C’est devenu dévastateur. Plus rien n’avait d’existence en dehors : je dormais l’Avare, je mangeais l’Avare.
Ça m’a envahi complètement, c’est abyssal."
Après 18 représentations au théâtre d’Antibes, il reprend à Paris cet hiver. -
Monsieur Fraize
Dans l’univers du stand-up, monsieur Fraize est un mouton à cinq pattes, un zèbre à pois rouges, une cigogne à roulettes. Son humour et sa poésie le différencient de ses collègues. Il y a du Albert Dupontel chez lui, mais aussi du Buster Keaton. Après avoir exploré l’immaturité de son personnage, et sa part d’enfance, Marc Fraize entreprend de le faire évoluer...
-
Christian Benedetti
Christian Benedetti a signé sa première mise en scène à Paris avec La Mouette en 1980 ; depuis 2013, après un long détour dans le théâtre contemporain, il ne met en scène que Tchekhov, "un auteur absolu qui répond au théâtre de son temps, invente une nouvelle dramaturgie, préfigure le théâtre du siècle d’après... ". Du 3 au 28 novembre il présente à l’Athénée-Théâtre une traversée de l’œuvre du dramaturge russe sous la bannière Tchekhov 137 évanouissements.
-
Pierre Guillois
L’auteur de Bigre et de Opéraporno se lance avec son complice Nicolas Ducloux dans une comédie musicale spatiale. Un rêve de longue date.
-
Sami Bouajila
Il est très rare sur nos scènes. Sami Bouajila n’avait pas renoué avec le théâtre depuis Ring de Léonore Confino qu’il jouait en 2013 avec Audrey Dana. Auparavant, pris par le cinéma, il n’apparaissait au théâtre que tous les cinq ou six ans. Il revient doublement cette saison, à Anthéa, à Antibes, chez Daniel Benoin, et à Paris, à l’Oeuvre, avec Un prince, puis à la fin de la saison, avec Disgraced.
-
Alexandre Zeff
Des choix radicaux
-
Gaëlle Bourges
Cet automne, Gaëlle Bourges est présente avec deux spectacles : (OVTR) ON VA TOUT RENDRE, qui décrit le pillage du Parthénon par un Lord écossais, et Confluence n°3 qu’elle crée avec la plasticienne et performeuse Gwendoline Robin.
-
Thomas Jolly
Sous la direction d’Eric Vigner, l’artiste endosse, aux côtés de Jutta Johanna Weiss et de Stanislas Nordey, le rôle de Xipharès dans le Mithridate de Racine. Une première pour le nouveau patron du Quai qui, depuis sa sortie de l’école du Théâtre national de Bretagne, n’avait jamais été engagé en tant que comédien.
-
Gisèle Vienne
Lire le monde et remettre en question les évidences
-
Marie-Claude Pietragalla
Une étoile au soleil
-
Amine Adjina
Projet Newman est la reprise d’une création d’octobre 2019 de la Compagnie du Double au Théâtre de Vanves. Un spectacle écrit par Amine Adjina, co-mis en scène avec Emilie Prévosteau, qui le joue aussi, sur la violence introduite par la télévision dans les familles. Une femme tombe amoureuse d’un personnage de fiction au point de briser le foyer...
-
Sylvain Creuzevault
Après Les Démons (2018) et Le grand Inquisiteur (2020), Sylvain Creuzevault s’attaque aux Frères Karamazov. Cette adaptation est le dernier volet à ce jour d’une aventure théâ- trale collective autour de l’œuvre de Dos- toïevski que Sylvain Creuzevault et sa troupe explorent depuis plusieurs années. A l’inverse de tant d’interprétations psychologisantes de Dostoïevski, il investit l’œuvre sous l’angle de la farce et de la bouffonnerie.