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Jaquette Numéro 153

Numéro 153

  • magazine : La tête en noir
  • numero : 153 - novembre 2011
  • date : 01 novembre 2011
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Ignacio del Valle au Festival Polars du Sud

    Président du festival Toulouse Polars du Sud, j’ai proposé la création d’un prix appelé Violeta negra. Il sera attribué chaque année à un polar traduit d’une langue du sud (espagnol, italien, portugais, grec ou turc) à partir d’un choix de six ou sept titres publiés en France l’année précédente (cette liste de six titres est établie par Jean-Marc Laherrère et moi-même). Ce prix a pour but de mettre en lumière l’originalité souvent occultée des auteurs du Sud. Non seulement, ils restent minoritaires en regard du nombre de traductions d’ouvrages de langue anglaise, mais le phénomène est amplifié par le fait que la plupart des directeurs de collection, s’ils lisent tous l’anglais, sont loin de posséder la même aisance avec la langue espagnole.

    par Claude Mesplède
  • Patricia Wentworth et le travelo turc

    Notre vieille Anglaise, décédée en 1961, a enfin trouvé son public en 1992 quand Jean-Claude Zylberstein décida de la faire paraître dans sa collection « Grands Détectives » chez 10-18 en lançant deux de ses meilleurs titres (La Plume du Corbeau et Miss Silver entre en scène). Depuis, 10-18 a édité les trente-deux aventures de Miss Silver, vieille fille préfigurant la Miss Marple d’AGATHA CHRISTIE, ancienne gouvernante devenue détective privée, reine du tricot, ne dédaignant pas déambuler dans les corridors obscurs avec sa mini lampe de poche et confessant les jeunes filles fragiles aux yeux gris amoureuses de leur cousin germain.

    par Michel Amelin
  • Olivier Bordaçarre et Jérôme Leroy

    Quand la société se porte mal, le polar se porte bien … Une phrase entendue ici et là qui semble se vérifier. Et au vu des productions récentes d’Olivier Bordaçarre et de Jérôme Leroy, il semblerait que la société française se porte mal, très mal.
    Le premier nous amène au coeur de La France tranquille. À Nogent-les-Chartreux plus précisément. Nogent, son centre historique piéton, ses zones commerciales, son restau pour notables, ses bars, ses jeunes qui s’emmerdent, ses petits commerçants, ses caméras de surveillance, son quartier défavorisé, sa brigade de gendarmerie, son musée de la marionnette …
    Le second nous plonge dans Le Bloc. La politique sécuritaire à coups de CRS et de contrôle au faciès, le délitement programmé et encouragé du lien social, les couplets répétés sur le communautarisme et le choc des civilisations, la crise acceptée pour ne pas dire encouragée par une classe politique qui, au mieux ne comprend rien, au pire a tout intérêt à ce que les choses aillent de plus en plus mal …

    par Jean-Marc Laherrère
  • “Le 7e ciel”, de James Patterson

    Roi du best-seller, L’Américain James Patterson signe le septième volume des enquêtes du Women’s Murder Club qui rassemble autour du sergent Lindsay Boxer, une procureure de l’État de Californie, une journaliste et une femme médecin légiste.

    par Jean-Paul Guéry
  • “La Mort, simplement”, d’Andrea H. Japp

    Exceptionnelle chasseuse de tueurs en série pour le FBI, Diane Silver s’était laissée emporter par sa haine et son désir absolu de vengeance en acceptant l’aide de Rupert Teelaney, un psychopathe justicier aux moyens considérables (cf. Une ombre plus pâle).

    par Jean-Paul Guéry
  • “Du son sur les murs”, de Frantz Delplanque

    Avant de se transformer en pacifique retraité à Largos, un bled du sudouest de la France, Jon a longtemps exercé le métier de tueur à gages. Il a noué une solide relation amicale avec Perle, une jeune femme un peu paumée qu’il a aidé à se débarrasser d’un amant un peu trop violent.

    par Jean-Paul Guéry
  • “Incident à Twenty-Mile” de Trevanian (1998)

    Wyoming, 1898. Twenty-Mile était une ville lorsqu’il y avait de l’argent, aujourd’hui il n’y reste que quinze personnes, pour un bordel, un marchand, une auberge et un grand air de désolation.
    Un choix de Christophe Dupuis

    par Christophe Dupuis
  • “Red Room Lounge” de Megan Abbott (2005)

    Bill est flic, Lora est prof, et ils vivent tranquillement dans une banlieue de Los Angeles au milieu des années 1950. Sauf qu’ils ne sont pas mariés, juste frère et soeur. Suite à un accident où il est intervenu, Bill rencontre Alice.
    Un choix de Christophe Dupuis.

    par Christophe Dupuis
  • “Satori” de Don Winslow (2011)

    À 26 ans, complètement défiguré, Nicholaï Hel croupit dans une geôle américaine d’où il n’est – a priori pas près de sortir. Mais l’Amérique a toujours besoin de barbouzes, et ils lui proposent une mission tout ce qu’il y a de plus suicidaire : se faire passer pour un trafiquant d’armes français et aller en Chine pour y tuer un commissaire soviétique en poste : Youri Voroshenine. Pourquoi Hel ?
    Un choix de Christophe Dupuis.

    par Christophe Dupuis
  • “L’heure écarlate”, d’Ann Cleeves

    Dans une petite île battue par les vents de l’archipel écossais des Shetland, une archéologue fouille un terrain proche de la ferme de la vieille Mina et déterre des ossements humains anciens. Quelques semaines plus tard, son petit fils découvre le cadavre de la vieille dame, victime d’un accident de chasse.

    par Jean-Paul Guéry
  • “Tony et Susan”, d’Austin Wright

    Par courtoisie, Susan accepte de lire le manuscrit du premier roman de son ex-mari.

    par Jean-Paul Guéry
  • “L’honneur d’Edward Finnigan”, de Roslund & Hellström

    Interpellé sur un ferry suédois pour violences, un homme se décompose littéralement à l’idée même d’aller en prison. Le commissaire Grens découvre rapidement qu’il s’agit d’un ancien condamné à mort de l’Utah (USA) officiellement décédé d’une crise cardiaque peu avant son exécution.

    par Jean-Paul Guéry
  • “Bettý”, d’Arnaldur Indridason

    Complètement fasciné par le magnétisme sensuel d’une belle inconnue venue assister à une de ses conférences juridiques, le personnage principal, et narrateur, se laisse prendre au piège de cette femme fatale, compagne d’un richissime entrepreneur.

    par Jean-Paul Guéry
  • Halieutique en Antarctique, traitrise, amour, résistance et Le Projet Shiro

    Lionel Davoust est un garçon au passé lourdement chargé. Ingénieur en halieutique et profitant du temps libre que lui laisse parfois l’écriture pour des missions de comptage de dauphins, marsouins et autres mammifères aquatiques aux noms vulgairement latins, il s’immerge dans son amour de la mer pour puiser l’inspiration de ses romans. Auteur d’un étonnant La Volonté du dragon, où deux armadas s’affrontent dans une partie d’échec de fantasy (Critic, 2010) il a aussi traduit quatre ouvrages pour les éditions L’Atalante.

    par Jean-Hugues Villacampa
  • “Mingus Mood” de William Memlouk

    1981, La Nouvelle Orléans, un bar. Assis face à face à une table, un vieux musicien de jazz et une journaliste. Elle veut parler de jazz et surtout de Charlie M. Elle semble bien connaître la vie de Charlie M. mais elle souhaite des précisions. Sur la vie du contrebassiste, de son amour pour une jeune femme aux yeux bleus, de son départ vers Tijuana à la frontière mexicaine afin d’oublier celle qu’il aime, et de l’album qu’il a forgé, peut-être le plus beau et celui qui lui tenait le plus à coeur.

    par Paul Maugendre
  • Avant d’aller dormir de S. J. Watson

    Christine se réveille comme chaque matin dans sa maison du nord de Londres. Comme chaque matin elle se regarde dans la glace de sa salle de bains et pousse un cri d’effroi en se disant : « le visage en face de moi n’est pas le mien ». Dans son lit, elle voit un homme : un parfait inconnu !

    par Gérard Bourgerie

A propos du magazine

La tête en noir
La tête en noir LA TETE EN NOIR s'est donné pour objectif de faire connaître au plus grand nombre l'exceptionnelle richesse de la littérature policière en proposant des critiques de romans, mais aussi des études, des interviews, des compte-rendu de festivals, des infos, etc . Destiné à l'origine aux lecteurs non connaisseurs du genre, la revue La Tête en Noir a également conquis de très nombreux passionnés de littérature policière, tant en France qu'à l'étranger. Crédibilité oblige, la Tête en Noir s'est entourée de collaborateurs reconnus qui assurent à la revue un éclectisme apprécié par les abonnés.

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