Numéro 29

Sommaire

• Les 70 ans du vinyle

  Tout le monde, aujourd'hui, est au courant de la fermeture de petites ou grandes enseignes vendant des disques et du revival du vinyle. Cependant beaucoup d'entre vous seront surpris d'apprendre qu'ils doivent en partie la popularité mondiale de ce support à l'armée américaine. En effet, c'est pendant la seconde guerre mondiale qu'eurent lieu les premières exportations vers l'Europe et le Pacifique de sillons gravés sur cette matière. André Ravachol nous raconte icic cette histoire à l'occasion des 70 ans de nos disque de prédilection.

  par André Ravachol
• 35e foire aux disques de Rennes

  Pour compléter ces quatre pages sur l'anniversaire du vinyle, rien de tel qu'un bon autorail pour chérir votre tourne disque. Aujourd'hui, Docteur KRNS basé à Nantes qui répare, customise ou encore rénove vos platines, samplers et autres machines, nous explique comment remédier aux faux-contacs des cellules ainsi que du bras de lecture de vos platines.

  par Supa Cash
• DJ Jos

  Incontournable à Amiens et sa région, Josué, alias DJ Jos est un activiste qui n'a de cesse de partager sa passion pour le Djing, le scratch et le M.A.O. depuis plus de 15 ans. Du fait de son emploi du temps chargé, il nous a onguent fait attendre avant de nous offrir son premier album, "At the same time". Entretien avec un artiste technique et polyvalent, autant imprégné de rock que de hip-hop et encore injustement méconnu. Entrevu !

• Ohmwerk

  C'est à l'occasion du festival Riddim Collision que nous avons rencontré le mystérieux et discret Ohmwerk. Ce producteur lyonnais a comme terrain de jeux favori les basses crapuleuses, les rythmiques déstructurées. Les sons industriels, métalliques, l'acid house et la recherche sonore. tout un univers que nous essayerons de vous dévoiler au travers de cette interview.

  par Mjlf
• Motorville

  Motorville est le projet électro rock de Mau Mau Kadafi, Pablo Loco Escobar et Slim Jim Mussolini, alias Mau (Earthling, Tristesse Contemporaine-, Kid Loco (que l'on ne présente plus) et Seep (Rolax, ex Jay-Jay Johanson…). C'est un espace de liberté leur permettant d'affairer, sans aucune pression ni plan de carrière, leur amour du punk et des vidéos S&M vinage. La sortie de leur premier maxi éponyme en cette fin d'année était l'excuse parfaite pour une petite rencontre dans leur quartier de prédilection. On y parle musique , bien sûr, mais Tee-Shirts et sacs bios, malédiction du trip-hop et incompétence des maisons de disques.

  par Julien Vuillet
• Magik Malik

  Collectif inédit emmené par Magic Malik. "Tranz Denied" réuni des figures aussi différents que DJ Oil, Gilbert Nouno et le batteur Hubert Motteau autour des rythmes électroniques. C'est un gage d'ouverture vers un public plus large. A cette occasion, le jazzman évoque l'histoire du projet, l'incidence des rythmes des rythmes digitaux sur la création musicale et le métissage culturel ambiant.

  par Vincent Caffiaux
• Necro

  Aussi doué pour écrire des rimes que pour produire des béats, Necro est un new-yorkais sans concession, puant l'indépendance. Nous avons réussi à nous entretenir avec lui sans qu'il n'use, pour une fois, de provocation à outrance son nouvel album, "The Godfathers", en duo avec le vétéran Kool G Rap (premier disque en 1986), sort évidemment sur son label Psycho+Logical-Records. Est-ce celui de la maturité ? Pas sur. Ce qui est par contre certain, c'est que l'union de l'inventeur du street gangsta rap et du death rap a, sur le papier, tout pour être hardcore.

  par Julien Vuillet
• Rashad

  DJ Rashad est, avec son compère DJ Spinn et les autres membres de son crew, Teklife, le plus fameux représentant de la scène foot-work. Alors que ce dérivé de la ghetto house est plus que jamais cité comme une influence par des producteurs hip-hop et électro du monde entier, le boss du label Lit City Trax a sorti cet automne son nouvel album, "Double Cup". Chez les Anglais d'hyperdub. Quatorze titres qui confirment que le son des bas fonds de Chicago a tout pour conquérir les dancefloor du monde entier.

  par Julien Vuillet