Onirismes
- magazine : Entre
- numero : 5 - 2012
- date : 01 septembre 2012
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Du lithique au lyrique : les rêveries d’un facteur solitaire
Nous sommes en 1879 lorsque, au cours de l’une de ses tournées, Ferdinand Cheval, facteur de la Drôme, percute la pierre qui deviendra la première de son « Palais idéal » et qu’il achèvera trente-trois ans plus tard. Comme modelée dans l’irréel, la construction lithique devient château lyrique, vaisseau d’un envol immobile vers un rêve de poète. À l’occasion du centenaire du Palais idéal du facteur Cheval, Marie-José Georges, directrice des lieux, retrace la naissance d’une oeuvre d’art inspirée et inspirante.
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Jean-Michel Alberola
Jean-Michel Alberola, qui se refuse habituellement aux interviews, accepte
la rencontre avec ENTRE. Mais, attention, ne pas croire qu’il va pour autant nous donner toutes les clés pour décrypter son oeuvre. Malgré l’aspect énigmatique de cette dernière, il répète qu’il n’y a pas de messages précis à y chercher. C’est un jeu à deux, entre l’oeuvre et celui qui la perçoit. Et c’est un tout qui prend sens dans les connexions qui naissent d’une pièce à une autre. Une oeuvre puzzle, rhizomique. Il nous intrigue. On veut comprendre. On insiste donc et il accepte de semer quelques cailloux qui pourraient dessiner des pistes ou plutôt servir à en ouvrir de nouvelles… en nous - Dehors dedans
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Songe d’une nuit d’été
Mais à quoi peuvent donc bien songer les personnages des toiles de Caspar David Friedrich ? Aux confins de l’univers, entre ciel, terre et mer, que peuvent-ils bien imaginer dans leurs rêveuses méditations ? Les créatures, difformes, inquiétantes, comme tout droit sorties d’un cauchemar, de Choi Xooang, peut-être…
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Choi Xooang
Entre l’hyperréalisme de sa facture et l’onirisme virant parfois au cauchemardesque de son univers, le travail du jeune artiste coréen Choi Xooang nous fait basculer d’un monde à l’autre en un battement de cils.
- D’un blanc pâle
- Au loin s’en vont les nuages