Panique
- magazine : Sens-dessous
- numero : 15 - 2015
- date : 01 mars 2015
- catégorie : Jeunesse
Sommaire
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L’ambiguïté sociale des paniques morales
Le concept de panique morale est l’un des plus ambigus
du vocabulaire sociologique. En premier lieu
parce qu’il paraît implicitement disqualifier,
voire condamner, les réalités qu’il désigne. Le
terme de « panique » suggère un phénomène marqué
par l’irrationalité et suppose que ceux qui y
sont soumis connaissent ponctuellement une forme
de régression mentale, tandis que l’adjectif « morale
» prête le flanc au soupçon de moralisme : c’est
en référence à une conception rigide ou puritaine
de l’ordre social que se répandrait la panique. Ensuite,
parce que les interprétations sociologiques des
phénomènes désignés comme paniques morales recèlent
fréquemment une ambiguïté quant au statut
des individus qui y sont sujets. -
La panique morale
Au cœur des politiques publiques de
la prostitution -
Panique à l’origine ou : de la mort sans limite
Pas d’auto-engendrement du sujet, mais une histoire
relationnelle : en amont du sujet, il n’y a rien,
sinon l’autre. Par sujet, nous entendons l’être auquel
incombe la tâche de se rendre conscient dans le
projet même de vivre, sur fond de la béance originaire
qui radicalise la finitude de son surgissement
dans le monde, et ce à partir de la nécessaire relation
dynamique du langage et du désir. Le sujet
n’étant substance en aucun sens (pas de subsistance
par soi), foyer agi de ses affects et de ses représentations,
effet du désir de l’autre et de son propre désir,
il dépend dans son élaboration du jeu dialectique de
ses propres conditions : il est à la merci de l’autre,
son premier état est d’être exposé. -
Le mutisme sélectif chez l’enfant
Entretien avec le professeur
Emmanuel de Becker -
“Tolérance zéro ”
La République en état de
panique. -
Panique sur le marché.
On se souvient de la photographie de Cartier-Bresson
prise à Shanghaï, en 1949 : à l’approche des
troupes communistes, une foule d’hommes en costumes
occidentaux fait le siège d’une banque,
criant, gesticulant, pressés les uns sur les autres, espérant
encore récupérer leur avoir. Autre cliché
connu, ces foules argentines mettant le feu aux
agences bancaires de Buenos Aires, à la fin de l’année
2001, en plein effondrement de ces banques
elles-mêmes, et plus généralement de l’économie du
pays. -
Paniques collectives
La panique est définie comme « terreur soudaine »
ou « terreur extrême et soudaine, souvent collective,
devant un danger réel ou seulement possible ». La
terreur, du latin terrere faire trembler, est une
crainte violente que l’on ressent en raison d’un objet
d’épouvante, une peur violente qui peut paralyser
le corps et l’esprit – on la rencontre dans les expressions
: « panique sidérante » ou « être glacé
d’épouvante ». L’épouvante, elle, est une terreur
profonde et soudaine provoquée par « quelque
chose » d’inattendu et jugé très dangereux. -
La conquête du Mexique
Entre la panique et l’audace.
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Entretien avec Fernando Arrabal
Le Mouvement Panique
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Panic in the movies
Ou deux ou trois formes de la panique
dans le cinéma apocalyptique.