
Pentagon Papers
- magazine : Les Fiches du Cinéma
- numero : 2120 - 2018
- date : 06 février 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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La Douleur de Emmanuel Finkiel
Résistante et écrivaine, Marguerite se dilue entre
l’attente de nouvelles de son mari Robert, sa relation
avec son camarade Dionys et sa rencontre avec Rabier,
qui a arrêté Robert. Tiré du récit de M. Duras, le film
révèle sa force hors de son sujet principal. -
Fortunata de Sergio Castellitto
Sans jamais profaner la mémoire des références qu’il
convoque, Fortunata, variation bradée de thématiques
convenues, est un film aussi mauvais que bien
intentionné, dont la seule qualité réelle tient dans
l’acceptation, digne en fin de compte, de ses limites. -
The Greatest Showman de Michael Gracey
Visionnaire, Ph. T. Barnum se bat pour imposer son
spectacle vivant d’un nouveau genre. Premier long
métrage spectaculaire de Michael Gracey, The Greatest
Showman dresse le portrait idéalisé d’une figure
emblématique de l’entertainment américain. -
Hannah de Andrea Pallaoro
Le quotidien d’une septuagénaire à la suite de
l’incarcération de son mari. Un film traversé d’une
douce étrangeté, qui dresse un portrait saisissant
d’une femme s’enfermant dans le déni et le silence.
Avec une Charlotte Rampling méconnaissable. -
Marie Curie de Marie Noëlle
Épouse de Pierre Curie, Marie Skłodowska-Curie est
également une physicienne-chimiste talentueuse...
bientôt éprouvée par un milieu patriarcal et
conservateur. Mi-biopic, mi-film historique, un portrait
ordinaire et romancé d’une femme extraordinaire. -
The Passenger de Jaume Collet-Serra
Après Liam Neeson coincé dans un avion, Liam Neeson
coincé dans un train. Un postulat a minima, un acteur
charismatique lâché dans un terrain de jeu délimité,
devant la caméra d’un cinéaste complice : que pourraitil
bien arriver ? Trop et pas assez, justement... -
Pentagon Papers de Steven Spielberg
Spielberg prolonge le mouvement de Lincoln et du
Pont des espions et interroge la difficile fidélité des
démocraties à leurs principes fondateurs. Et signe
un éloge - plus amer qu’il n’y paraît - de l’idéalisme,
doublé d’une démonstration de mise en scène. -
Sugar Land de Damon Gameau
Pour comprendre en quoi le sucre est nocif, Damon
Gameau, acteur, se lance soixante jours durant dans
un régime à base de produits sucrés vendus comme
“sains et équilibrés”. Une plongée effrayante dans
le cynisme d’un modèle économique. -
Verónica de Paco Plaza
Madrid, années 1990. Après une séance de spiritisme,
une adolescente, Verónica, est poursuivie par une force
surnaturelle qui menace sa famille. Sans révolutionner
le genre, Paco Plaza s’approprie un fait divers
habilement et met en scène une héroïne du quotidien. -
Centaure de Aktan Arym Kubat
Au Kirghizistan, Centaure, père et mari heureux,
ancien voleur de chevaux, ne peut s’empêcher d’en
“emprunter” un pour galoper la nuit, libre tel, jadis, son
peuple. Mais il est bientôt pris sur le fait... Un rappel
lumineux et désespéré sur la mort des traditions. - Être plutôt qu’avoir - À l’école autrement... de Agnès Fouilleux
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Gaspard va au mariage de Antony Cordier
Se rendant au second mariage de son père,
propriétaire d’un zoo, Gaspard rencontre Laura,
qui accepte de passer pour sa copine. Elle va
s’immerger dans l’étrange ambiance familiale...
Une fable sur l’amour, originale et touchante. -
Indivisibili de Edoardo De Angelis
Deux soeurs siamoises, chanteuses dans la banlieue
de Naples, apprennent à leur majorité qu’elles peuvent
être séparées. D’une inanité jamais prise à défaut,
Indivisibili se voudrait être une fable poétique et
politique, mais n’est qu’antipathique et vulgaire. -
L’Insulte de Ziad Doueiri
À Beyrouth, une insulte mène un Libanais chrétien et
un réfugié palestinien devant les tribunaux, malgré les
tentatives de leurs épouses de calmer le jeu. Lors du
procès, les plaidoiries des avocats vont mettre au jour
les blessures secrètes de chacun. Efficace. -
NON de Eñaut Castagnet et Ximun Fuchs
Lorsque Bruno se fait licencier et refuse de se
soumettre à un contrôle de police, sa vie bascule dans
une spirale de violence incontrôlable. Surprenant et
jouissif, NON mêle réalisme social et thriller teinté
d’onirisme pour tracer l’itinéraire d’une révolte.
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