Philippe Adam

Sommaire

• Repères : Des chiens et des hommes

  Remarquable enquête littéraire que celle de Marie-Luise Scherer qui nous fait
  pénétrer dans la folie du système de surveillance que fut la RDA

  par Sophie Deltin
• Grands fonds : Juan José Saer - La plus belle rue du monde

  Avec Glose, l’Argentin Juan José Saer fait du simple parcours d’une rue le centre d’un monde de fiction à la virtuosité saisissante. Une comédie où le réel s’avère une entité qui ne cesse de nous glisser des doigts.

  par Guillaume Contré
• Théâtre : Billets doux

  Pour Jean Vilar, le théâtre était une mission de service public. Attention à ceux qui y dérogeaient…

  par Patrick Gay-Bellile
• Suivre le Soleil

  Retour sur les cinquante ans du Théâtre du Soleil, à la Cartoucherie de Vincennes, racontés comme une légende.

  par Patrick Gay-Bellile
• Editeur : Mirobole - Frontières ouvertes

  Avec leurs couvertures originales, les éditions Mirobole misent sur des auteurs de fiction (polar, fantastique) jamais traduits en France. Des horizons inattendus – noirs et pourpres.

  par Philippe Savary
• Essais : Paris-Moscou, aller et retour

  Pierre Pascal fut un des rares témoins français de la Révolution russe : son journal et la biographie que lui consacre Sophie Coeuré nous plongent avec lui dans ces années d’espoir – trahi.

  par Thierry Cecille
• Dossier : Philippe Adam - De rencontres en rencontres

  Passionné très tôt de littérature, Philippe Adam a grandi dans la compagnie des livres trouvés en librairies ou en bibliothèques et dans celle de ceux qui les aiment. Et d’amitiés en amitiés, il s’est construit une voie vers le rêve d’en publier.

  par Thierry Guichard
• Dossier Philippe Adam - Eloge du bref

  Depuis qu’il écrit, jamais Philippe Adam n’avait donné à ce point la sensation d’avoir trouvé la forme adéquate à ses fictions. La brièveté et la multitude des histoires tissent des livres cinglants, aux mille reflets dont plusieurs renvoient notre propre image. De plus en plus nettement troublant.

  par Thierry Guichard
• Critique - Domaine français : L’ardoise magique

  Voyage à travers le Venezuela dans les pas d’un marginal attachant. Un premier roman en forme de fable.

  par Anthony Dufraisse
• Critique - Domaine français : Les chiffres et les lettres

  Se définissant comme des rats construisant eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir, les oulipiens ne cessent d’inventer règles et contraintes.

  par Richard Blin
• Entretien - Domaine français : Eric Chauvier en périlittérature

  Dans un genre qui relève, pour une fois, davantage de l’essai, l’anthropologue poursuit dans Les Mots sans les choses sa réflexion sur le langage et en appelle au désenvoûtement pour se libérer des mots de la gouvernance et des fictions théoriques. Se référant avant tout au terrain, l’auteur emprunte des chemins littéraires pour le partager, l’air de rien, ou presque.

  par Christophe Dabitch , Gilles Magniont
• Critique - Domaine étranger : Arbre de vie

  Raconter pour sauver ? Dans le silence mortifère d’une Hongrie muselée par la dictature, le premier roman de Peter Nádas, réédité, visite l’enfance et ses racines menacées.

  par Valérie Nigdélian-Fabre
• Enquête - Domaine étranger : La conquête du réel

  Inlassable chercheur de vie, Paul Nizon a fait de son « Journal » un laboratoire d’écriture. Faux papiers, mais vrai dialogue avec lui-même.

  par Blandine Rinkel
• Critique - Domaine étranger : (Dé)construire ses rêves

  Le roman fascinant de Brigitte Reimann, inconnue en France et pourtant figure majeure de l’ex-RDA, retrace les désillusions d’une architecte confrontée aux réalités de la ville socialiste.

  par Sophie Deltin
• Critique - Domaine étranger : Des indiens sans folklore

  Jaime de Angulo esquisse avec finesse et sensibilité le portrait d’indiens à peine sortis d’un « âge de pierre », certainement plus riche qu’il n’y paraît.

  par Guillaume Contré
• Quartier libre - Xavier Person : Le sens du brouillard

  Le brouillard nous empêche de bien voir, il nous fait voir qu’on ne voit pas, il nous égare et en cela nous renvoie à nous-même. À la frontière entre le jour et la nuit, l’ombre et la lumière, voire la vie et la mort, il est le lieu du passage
  et de la métamorphose. Il peut dissiper le dieu au regard des humains, il se répand sur les yeux de celui qui meurt, semblable au chagrin qui envahit un regard parfois, au voile qui ternit son éclat. Mais il envahit tout de douceur et nous trouble.

  par Xavier Person
• Les égarés, les oubliés : Du feu dans les veines

  À 18 ans, Christine Pawlowska donna le récit authentique d’une adolescence sauvage et parfois désarçonnée.

  par Éric Dussert
• Zoom : Auto-allumage

  Avec Providence, Olivier Cadiot flirte avec l’autobiographie et remanie encore les formes littéraires et leur histoire. Portrait d’un écorché vif et d’un vivant heureux en quatre récits aimantés par le doute, l’humour et la joie.

  par Chloé Brendlé