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Jaquette Policiers et magistrats

Policiers et magistrats

  • magazine : L'événement
  • numero : 33 - novembre 1968
  • date : 01 novembre 1968
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • Vietnam : vers la paix

    Le jeudi 31 octobre, le Président Johnson annonce l'arrêt total des bombardements sur le Nord-Vietnam. Il aura fallu dix ans de guerre, rengagement de plus de 500 000 soldats américains, la perspective d'une défaite militaire, pour que les Etats-Unis se décident à engager des conversations avec le Front National de Libération. Une étape est franchie : la paix ne sera acquise que lejour où le dernier soldat américain aura quitté le Sud-Vietnam.

  • Kennedy : les assassins protégés

    Un vendredi, le 22 novembre 1963, John Kennedy fait son entrée à Dallas. Dans la voiture présidentielle, outre le Président et sa femme, se trouve le Gouverneur du Texas Connally, Des coups de feu éclatent, le Président est mortellement atteint, le Gouverneur blessé.

    par Emmanuel d'Astier
  • Amérique : la maladie des empires

    Le trente-septième Président des Etats-Unis prendra ses fonctions en janvier prochain. Succession difficile, huit ans d'administration démocrate laissent une économie en pleine expansion, une société minée par la corruption et la violence, malade du Vietnam.

    par Charles Morand
  • Pouvoirs du Président

    Chef des armées, responsable de l'emploi de la force nucléaire, ordonnateur d'un budget de 190 milliards de dollars distribué par l'intermédiaire de deux millions et demi de fonctionnaires, le Président des Etats-Unis a apparemment des pouvoirs si vastes qu'ils auraient fait pâlir d'envie César ou Bonaparte.

    par Jacques Perrier
  • La corruption

    «Les sociétés molles, corrompues, satisfaites (Telles-mêmes, seront balayées avec les débris de l'histoire. » John Fitzgerald Kennedy.
    Il y a plus d'un siècle, l'Amérique austère du Président Jackson a révélé au regard critique du comte Alexis de Tocqueville « sa tare secrète et originelle » : la cupidité.

    par Yves Le Diascom
  • Biafra : les armes ou la charité

    Bernard Gridarne a passé deux mois au Biafra. Il a vu mourir des enfants et des hommes. Il a vu vivre un peuple résolu. Le temps de la charité est passé. Il faut arrêter cette guerre ou fournir des armes à ceux qui n'en ont pas.

    par Bernard Gridarne
  • Mexique : les jeux et les morts

    Pour sauvegarder ses Jeux, le gouvernement mexicain n'a pas hésité devant le massacre : plus de cent morts le 2 octobre sur la place des Trois-Cultures. La trêve olympique s'achève, les vrais problèmes se posent à nouveau. Christian Jelen, envoyé spécial de L'événement a Mexico fait le point.

    par Christian Jelen
  • Mexique : les jeux et les morts

    Pour sauvegarder ses Jeux, le gouvernement mexicain n'a pas hésité devant le massacre : plus de cent morts le 2 octobre sur la place des Trois-Cultures. La trêve olympique s'achève, les vrais problèmes se posent à nouveau. Christian Jelen, envoyé spécial de L'événement a Mexico fait le point.

    par Christian Jelen
  • Histoire d’une révolution défunte

    En 1910, le Mexique vit depuis trente-quatre ans sous la dictature de Porfirio Diaz, « père du peuple », « créateur de la richesse et de la grandeur nationale ». Le Mexique de Don Porfirio est un super Etat féodal fondé sur la terreur, l'esclavage, l'alliance avec les sociétés américaines et le Département d'Etat.

    par Christian Jelen
  • En Amérique latine la révolte des Universités

    II y a cinquante ans le Manifeste de Cordoba marquait Ventrée des étudiants dans la vie politique. En descendant aujourd'hui dans la rue, ils poursuivent le même combat

    par Yves Le Diascorn
  • Duchamp - Dada

    Inscrites dans le grand courant de révolte Dada, les quelques créations de Marcel Duchamp, ignorées du public, bribes de message flottant sur un long silence, sont à la base de l'éclatement de l'art contemporain.

    par Olivier Oudiette
  • Système judiciaire Système policier

    Une petite fille est tuée. L'opinion réclame un coupable. Lapolice luifournit Joseph Kaczmarczyk. Il passe neuf mois en prison; il vient d'être acquitté par la Cour d'Assises de Reims.

    par Marcel Trillai
  • Vive la voie fixe

    Le développement de l'automobile a atteint dans nos sociétés modernes un stade cancéreux. Le bon sens, de simples considérations de rentabilité devraient inciter les pouvoirs publics à donner désormais toute priorité à l'amélioration des voies fixes.

    par Pierre-Charles Pathe

A propos du magazine

L'événement
L'événement L'EVENEMENT a été fondé par Emmanuel d'Astier de La Vigerie. Né en 1900, mort en 1969, ancien officier de marine, écrivain flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il devient sous l'Occupation le fondateur de Libération, l'un des trois grands mouvements de la Résistance. Il se retrouve commissaire à l'Intérieur du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger et ministre de l'Intérieur à la Libération. Il dirige le quotidien <i>Libération</i> de 1944 à 1964 et se rapproche du PC. Dans les années 60, il s'éloigne du parti communiste et se rapproche du général de Gaulle. Dans ses livres, <i>Sept fois sept jours, Les Grands, Sur Staline</i>, il se distingue dans l'art du portrait. Il commente l'actualité du mois dans une émission de télévision célèbre <i>"le quart d'heure d'Emmanuel d'Astier"</i> et lance en 1966, un mensuel, <i>L'événement</i> avec Pierre Dumayet, Pierre Viansson-Ponté et Bernard Kouchner. "Nous en débattions. Est-il possible de choisir l'essentiel et d'y jeter le regard de Candide ? Nous tombons d'accord. <i>L'événement</i> ne serait ni une revue ni un journal : un petit livre qui entrerait chaque mois dans notre bibliothèque... un petit livre à aimer tout de suite et à garder pour la suite."Mais en 1969, après 36 numéros, d'Astier meurt et <i>L'événement</i> avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.

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