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Jaquette Pourquoi Jane Austen est la meilleure

Pourquoi Jane Austen est la meilleure

  • magazine : Revue des Deux Mondes
  • numero : 201305 - 2013
  • date : 15 mai 2013
  • catégorie : Actualités

Sommaire

  • Entretien - Médias et bien commun

    Jamais peut-être au cours de leur histoire les médias n’ont vu leur -position aussi profondément remise en cause qu’aujourd’hui du fait de la révolution technique qui s’opère depuis quinze ans. Certains n’hésitent pas à comparer les conséquences de la numérisation des -réseaux et du traitement de l’information à celles de l’apparition de -l’écriture. Les débats et les réflexions ne manquent pas sur les aspects techniques et économiques du phénomène. Les conséquences sociales, culturelles et anthro-pologiques de la mutation ne sont pas moins importantes. Si, comme le souligne Hannah Arendt, «?la polis est la mise en commun des paroles et des actes?», les médias- et l’information qu’ils diffusent sont clairement indispensables à chaque individu comme à la communauté dans son ensemble.

    par Henri Pigeat , Antonin Durand
  • Entretien - La droite a un devoir d’audace

    La droite a un devoir d'audace

    Entretien avec Bruno Le Maire réalisé par Annick Steta et Michel Crépu

    par Michel Crépu , Annick Steta , Bruno Le Maire
  • À quoi servent les entrepreneurs ?

    Le langage courant confond fréquemment la notion de chef d’entreprise et celle d’entrepreneur. Or peu de chefs d’entreprise ont été, sont ou seront des entrepreneurs au sens que l’analyse économique donne à ce terme. Seuls peuvent prétendre à ce titre ceux qui révolutionnent l’industrie dans laquelle ils exercent- ou qui participent à la création d’un nouveau secteur d’activité.

    par Annick Steta
  • La fin de vie en question

    Grand entretien

    par Michel Crépu , Annick Steta , Didier Sicard
  • “De la démocratie génétiquement modifiée” Vision de la science par les milieux d’ultragauche

    €

    par Alexandre Moatti
  • Chateaubriand et Malraux : deux anti-destins face à l’histoire

    «?Après Napoléon, néant?: on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut plus rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale. On n’arrive à la création des peuples que par les routes du ciel, les chemins de fer nous conduisent seulement avec plus de rapidité à l’abîme.?»

    François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe

    par Alexandre Duval-Stalla
  • Houellebecq sur Mars

    Michel Houellebecq vient de publier Configuration du dernier rivage (1), un très beau recueil de poèmes. Faire revivre socialement la poésie est en soi un très beau résultat. Je sais?: d’autres poètes existent, solides, sérieux, beaux, importants. Le nouveau, c’est que des poèmes seront lus au-delà du cercle habituel des amateurs. Je ne crois pas que le succès et la diffusion soient des détails de l’histoire littéraire. Venant de l’interviewer, et repensant à mes autres entretiens passés avec lui, je me pose une question simple?: à quoi servent ces entretiens ?

    par Marin de Viry
  • Écrire ma sculpture

    Un matin, par quelque hasard heureux et alors que j’entrai dans l’atelier encombré, j’éprouvais l’étrange familiarité du lieu et j’observais les sculptures avec attention. Le jour pénétrait à -l’intérieur des formes, irriguait de clarté les courbes des marbres et les contours des bronzes. La lumière donnait à ces formes le caractère de l’évidence. L’impression était forte et les mots absents, impression de devoir garder pour moi cette réalité incommunicable, impression que le tumulte des idées restera au seuil des phrases.

    par Antoine Poncet
  • Lire Jane Austen aujourd’hui

    En 2013, au Salon du livre de Paris, il y avait un stand Jane Austen. Entendons-nous bien : la romancière ne s’était certes pas déplacée d’Angleterre pour signer ses romans – ce qui eût provoqué une émeute compréhensible –, mais il y avait un stand exclusivement consacré à des réécritures romanesques de son œuvre, avec sur un écran des projections de ces adaptations qui ont ces vingt dernières années largement contribué à la faire redécouvrir, aussi bien en France qu’outre-Manche, dans cet «?anglais BBC?» si beau à entendre.

    par Jean-Pierre Naugrette
  • Jane Austen victorienne ?

    Dans son numéro du 26?octobre 2012, le magazine féminin Elle publiait, à la rubrique « Amour », un article intitulé «?Joue-la comme Jane Austen?», dont le sous-titre précisait?: «?Pour trouver l’âme sœur, mieux que Meetic, il y a la méthode victorienne?! Comme dans Raison et Sentiments, renouez avec la séduction à l’ancienne et l’amour vintage. Happy end garanti. Démonstration.?» L’article proposait une série de cinq problèmes, succinctement évoqués – par exemple, «?l’incapacité à se décider?» – puis juxtaposait «?l’approche victorienne?» du problème, «?dans les romans de Jane Austen?», et «?la transposition en 2012?». Étaient ainsi promus la patience, le réalisme financier et psychologique («?ne misez pas tout sur l’amour?»), le choix d’un mari dans un cercle de relations restreint et de préférence d’un homme qui aspire à la paternité.

    par Isabelle Bour
  • Chacune cherche son Darcy

    €

    par Camille Fort
  • Identification du roman anglais

    Identifier le roman anglais?? On risque fort, comme le héros d’Identification d’une femme, de Michelangelo Antonioni, qui cherche une femme sans la trouver, de passer à côté du sujet. Jorge Luis Borges, qui a été professeur de littérature anglaise pendant vingt ans à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de Buenos Aires, disait que la littérature anglaise était la plus riche du monde.

    par Philippe Arnaud
  • Un digne dictionnaire libéral du libéralisme

    Le directeur du volume nous invite à découvrir la «?variété de la pensée libérale?» en s’appuyant sur près de 300 entrées rédigées par 65 contributeurs.

    par Henri de Montety
  • Valère Novarina, le mangeur de verbe

    Au XIIe?siècle, on l’eût appelé Valerius Comestor ; naguère, un ami de jeunesse lui objectait ses maîtres d’autrefois?: «?Alors, ce n’est plus Artaud et Bataille???» à quoi il repartit?: «?Non, maintenant, c’est Bossuet et La Fontaine.?» Ce n’était pas tout à fait juste?: maintenant, c’est Bossuet et La Fontaine, mais c’est aussi Artaud, et Bataille, et encore madame Guyon, saint François de Sales, Joseph de Maistre et Cingria, combien d’autres…

    par Philippe Barthelet
  • De Goya à Max Ernst : le romantisme noir

    Soulignons-le d’entrée de jeu?: l’exposition que présente le musée d’Orsay jusqu’en juin de cette année, L’ange du bizarre?: le romantisme noir de Goya à Max Ernst, est une réussite éclatante. Tout y concourt?: la nouveauté de la thématique, l’ouverture de celle-ci sur deux siècles de création européenne – du Sturm und Drang allemand au surréalisme français, en passant par le gothic revival anglais, Goya, Füssli, Khnopff, Max Klinger, Munch, Kubin et bien d’autres –, la pluridisciplinarité jouant sur les différentes expressions artistiques incluant notamment le cinéma, l’accrochage subtil proposant de nombreux rapprochements inattendus, la parfaite mise en scène, enfin, de Hubert Le Gall, qui a su transformer l’ensemble en un opéra fabuleux.

    par Robert Kopp

A propos du magazine

Revue des Deux Mondes
Revue des Deux Mondes LA REVUE DES DEUX MONDES apporte chaque mois un éclairage approfondi sur les thématiques contemporaines. Fondée en 1829, cette publication, la plus ancienne revue mensuelle d’Europe encore en activité, a pour objectif de créer des passerelles entre idées et savoirs qui s’opposent ou se complètent à travers les grandes figures intellectuelles, littéraires, les universitaires et les chercheurs. Rendez-vous littéraire majeur au XIXe siècle, le titre a fait collaborer nombre de grands écrivains : de George Sand à Chateaubriand, de Sainte-Beuve à Dumas, Musset, Renan, Gautier, Tocqueville, Hugo, et tant d’autres. Gardant une position privilégiée au XXe siècle, la Revue s’est davantage intéressée à la politique et l’histoire, portée par la gravité des moments de crise que traversait la société française. Terrain incontournable du débat d’idées, elle se penche tous les mois sur l'actualité, en ayant toujours ce souci d’incarner l’esprit humaniste de ses débuts, à distance des adhésions idéologiques.

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