Révolutions du spectateur mutant
- magazine : 24 images
- numero : 172 - 2015
- date : 24 juin 2015
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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La grandeur d’un peuple devenu fou
À la folie de Wang Bing
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Dominic Gagnon
Entretien - Avoir ou voir
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La distributrice de films
7 courts métrages québécois
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Marie-José Mondzain
Entretien
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Romeo Castellucci
Le cerveau-couleur
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Le sens de la rue
(Sur un passage de Roberto Bolaño)
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Spectateurs isolés
Spectateurs solidaires
- Le devenir lycanthrope du spectateur
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Le créateur amateur
L’évolution. Les vieilles histoires ne nous ont jamais quittés.
Elles ne partiront jamais. -
De la conversation
Il y a une quinzaine d’années eut lieu à la Cinémathèque québécoise
une projection mémorable du film Zan Boko (Burkina
Faso, 1988), en présence de son réalisateur Gaston Kaboré. -
Michelangelo Antonioni
Révolution(s)
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Marcher, voir...
Ce qui pourrait être un commencement
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Pourquoi tous morts ?
Le cinéma lui-même, plus ou moins consciemment, a défini et
imaginé ses spectateurs beaucoup mieux que ne l’a fait toute
la critique réunie. Du moins jusqu’à l’époque contemporaine.
Les cinéastes classiques ont traité les spectateurs comme des étoiles,
la modernité a essayé de les réinventer, les questionner, les protéger
(nous avons tous encore en mémoire l’image d’Anna Karina pleurant
devant la Jeanne de Dreyer)… -
L’âge chimérique du spectateur
Le spectateur de cinéma doit inventer :
des pratiques, des rites, des mots et des
lieux. Ce qu’on peut appeler une nouvelle
cinéphilie, c’est-à-dire un art de vivre. Au
spectateur de fonder ses goûts, ses choix, et
leurs partages, sur des pratiques « déviantes »,
des pratiques marginales, qui réintroduisent
sa subjectivité, son mauvais esprit, au sein du
médium, le pervertissant de l’intérieur. -
Le spectateur inattendu
Pour qu'il y ait des spectateurs, encore faut-il qu'il y ait du spectacle. Pour qu'il y ait du spectacle, encore faut-il une ligne de démarcation entre la vie quotidienne (la norme) et le spectacle (l’exceptionnel). Si
comme le prédisait Guy Debord, tout est devenu spectacle (le spectaculaire intégré), il n’y a donc plus, à proprement parler,
de spectateurs. Il n’existe qu’un marché planétaire avec ses épiciers, ses consommateurs et, occasionnellement, de l’art
sous une forme ou une autre, ou un concept du genre « tout est art ». -
Traces
Pour la dernière et la première fois de Sophie Calle
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Ne tuons pas la beauté du monde
Timbuktu d’Abderrahmane Sissako