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Jaquette Rien

Rien

  • magazine : Sens-dessous
  • numero : 22 - 2018
  • date : 11 septembre 2018
  • catégorie : Jeunesse

Sommaire

  • Vincent Liegey

    Notamment co-auteur en 2014 du livre-manifeste Un projet de décroissance, Vincent Liegey
    a contribué à plusieurs projets de recherche autour de la décroissance et de la transition: revenu
    de base, dotation inconditionnelle d’autonomie, revenu maximum acceptable, démocratie
    directe, ré-encastrement de l’économie, systèmes économiques alternatifs. L’entretien
    que nous proposons porte sur cette nouvelle et salutaire injonction: décroissons !

    par Nadia Taïbi
  • Nicolas Clément

    « En interpellant la société, en honorant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants »,
    Nicolas Clément aime rappeler le mot d’ordre du Collectif des Morts de la Rue dont il assure
    la présidence. Il rappelle qu’honorer les morts est une question de dignité : celle que
    les vivants se doivent d’abord mutuellement.

    par Nadia Taïbi
  • Ne plus être né : L’effacement des êtres et la mort civile

    Le crime parfait doit conduire à l’effacement de la vie que l’on assassine. Un tel effacement
    est aussi caractéristique de la peine de mort civile : la sanction pénale dont on admet qu’elle
    fût la plus radicale. Elle rappelle que l’on peut non pas seulement disparaître mais ne pas
    même apparu et rend ainsi vertigineuse la force du souverain…

    par Nadia Taïbi
  • Le Rien, la mort et l’Idéal

    La société hypermoderne, dans sa dérive létale, se
    trouve aujourd’hui attaquée par la violence nihiliste
    du terrorisme djihadiste et « les martyrs » jubilent
    sur les cadavres de leurs victimes ; dans l’attente de
    leur mort désirée qui les mènera au Paradis, ils rêvent
    de l’emprise qu’assure leur violence et jouissent
    de la destruction de la civilisation et du règne
    du Rien qu’ils travaillent à faire advenir.

    par Emmanuel Diet
  • Quand l’athéisme devient jeu

    Lorsqu’il apprend sa condamnation par le Parlement
    de la ville de Toulouse comme « athée et blasphémateur
    du nom de Dieu », Giulio Cesare Vanini
    a trente-quatre ans. On s’attendrait aujourd’hui à
    ce qu’il se morfonde et se désespère. Loin de là. Ce
    jeune philosophe réagit à l’annonce de la sentence
    pourtant cruelle – il est condamné à avoir la langue
    coupée, à être pendu, puis que son corps soit brûlé
    sur le bûcher et que ses cendres soient dispersées au
    vent, afin qu’il ne reste plus rien de lui – avec des
    paroles étonnantes : « Allons mourir gaiement en
    philosophe ! ».

    par Anne Staquet
  • Un travail qui fait oeuvre

    Attention et vigilance, les deux limites du travail chez Simone Weil

    par Éric Lecerf
  • €

    Rien – ce en quoi tout se résout ? Ce en quoi tout
    commence, si tant est qu’un commencement soit
    possible ? Cherchant, comme Damascius, à assister
    à la genèse du Tout, le regard se perd dans le silence
    infini et glisse dans l’abîme, au point qu’on est pris
    de vertige face au sans fond de l’être : il n’y a Rien
    (pour Damascius ce Rien est nom de l’Un).

    par Christophe Meignant
  • Le nihilisme nietzschéen

    Le nihilisme est le terme qui résume la plupart des
    diagnostics de Nietzsche sur la décadence de l’Europe
    contemporaine ; mais c’est aussi la caractéristique
    des « deux siècles à venir » ; c’est enfin, à
    chaque époque passée, ce qui qualifie telle ou telle
    figure de la pensée ou de la culture, Socrate, par
    exemple, ou Flaubert. Quel est donc le statut de
    ce terme dans l’oeuvre de Nietzsche, plus profondément,
    quels en sont les présupposés ?

    par Marc de Launay
  • Traîner avec André Dhôtel

    « Je n’arriverai jamais à comprendre ce qu’ils entendent
    par idéal. J’ai un métier et je ne tiens pas à
    m’occuper d’autre chose ». Cette réflexion d’un
    jeune homme, au commencement du roman d’André
    Dhôtel intitulé L’Azur, pourrait servir d’exergue
    à tous les livres de l’auteur, appliqué à toujours tirer
    les fils d’une même pelote, celle d’un personnage à
    l’entrée d’une vie qu’il ne sait comment mener.

    par Francis Marcoin
  • Quoi qu’a dit ?

    Au centre de la pédagogie il y a la consigne : vous
    choisirez une poésie, vous l’apprendrez par coeur et
    la réciterez à la classe.

    par Florian Graton
  • Playlist

    Est-il possible de partir de rien quand on fait de la
    musique… Rien ne pourrait surgir du néant dans
    notre pop culture, et si les punks jetaient aux orties
    tout ce qui s’était fait avant eux et proféraient un
    « No Future » au nihilisme de rigueur, ils ont en
    fait été des révisionnistes rock, faisant comme si
    tout ce qui s’est fait entre 1966 et 1976 n’avait
    existé, rock progressif, funk et disco, jazz-rock ou
    rock FM.

    par Roland Dérudet

A propos du magazine

Sens-dessous
Sens-dessous SENS-DESSOUS sollicite les acteurs de la vie intellectuelle, universitaire associative ou politique dans les domaines dits « des sciences humaines », de la philosophie jusqu’à l’esthétique. Elle a pour ambition de faire émerger– à travers des réflexions théoriques, des points de vue singuliers, entretiens ou témoignages à propos de l’actualité – ce que nous appelons le « dessous ». Le « dessous » définit la complexité des expériences intellectuelles ou existentielles vécues, régulièrement évacuée par les discours consensuels ou la recherche d’une vérité d’un seul tenant.

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