Sport et archéologie
- magazine : Archeologia
- numero : 633 - juillet 2024
- date : 12 juillet 2024
Sommaire
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Antilles de contact
Le musée du quai Branly propose, au sein de l’espace Martine Aublet, une petite exposition dossier sur les Taïnos et les Kalinagos, deux sociétés autochtones des Grandes et Petites Antilles, avant l’arrivée de Christophe Collomb.
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Au chevet du Vishnu
Bronze monumental daté de la seconde moitié du XIe siècle, cette sculpture du dieu Vishnu vient d’arriver à Paris. Allongée sur son flanc droit, la tête penchée soutenue par une main, parée de colliers et de bracelets, elle va faire l’objet d’une importante campagne d’étude et de restauration avant sa présenta- tion au public au printemps 2025 au musée Guimet. L’occasion de s’intéresser à cette œuvre iconique du patrimoine khmer. Entretien croisé avec les acteurs de cet événement d’ampleur inédite.
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Vestiges de la Grande Guerre
En février 2024, une fouille préventive menée par Archéologie Alsace a permis de documenter tranchées, trous d’obus et abris allemands de la Première Guerre mondiale au sud-ouest de la commune de Carspach, dans le Haut-Rhin. Cette ville est déjà bien connue comme l’un des sites majeurs de l’archéologie de ce conflit.
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Du nouveau sur le palais des archevêques
Monument emblématique, le palais des puissants archevêques de Narbonne est à l’honneur cet été. L’histoire de sa construction, mal connue jusqu’à présent, a été entièrement revisitée grâce à une étude archéologique du bâti et à un regard neuf porté sur les sources d’archives. Un ouvrage vient de paraître et une exposition est prévue dans le palais afin de partager les résultats de cette enquête dont voici les principaux apports.
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Les petits chevaux de Villedieu-sur-Indre
Non loin de Châteauroux, une série de sépultures contenant les squelettes quasi intacts de 28 chevaux vient d’être mise au jour par les équipes de l’Inrap. Enfouies à la période gauloise, ces petites bêtes, moins d’1,20 m au garrot, sont aussi émouvantes qu’intrigantes...
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Mégalithes d’Ethiopie à Rodez
Cet été, l’Éthiopie s’invite à Rodez. C’est au cœur du musée Fenaille, réputé pour ses statues-menhirs néolithiques, qu’une nouvelle exposition met en lumière le mégalithisme méconnu de ce pays de la Corne de l’Afrique. Cette présentation inédite des travaux menés sur les contreforts orientaux de la vallée du Rift par la mission archéologique Abaya dévoile un phénomène exceptionnel. Entretien avec les deux commissaires de l’événement, Anne-Lise Goujon, secrétaire scientifique du Centre français des études éthiopiennes à Addis-Abeba et co-directrice de la mission archéologique Abaya, et Aurélien Pierre, directeur des musées de Rodez agglomération et membre de la mission archéologique Abaya.
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Comment (re-)connaître les sportifs du passé ?
Le mot « sport », issu du verbe desporter signifiant « s’ébattre », date des XIIe et XIIIe siècles. Longtemps, il a englobé tous les passe-temps, aussi bien l’équitation que des distractions paisibles comme la conversation. Aujourd’hui, il est envisagé comme la pratique répétée d’exercices physiques, que l’on maîtrise en s’entraînant. Grâce à l’archéologie, on comprend aujourd’hui mieux, en questionnant les vestiges, les structures du passé et même certains squelettes, la manière dont les corps s’« activaient ».
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Les gladiateurs romains
Sport spectacle typiquement romain, la gladiature a, durant plus de 600 ans, diverti les peuples de l’Empire. Originaires de Grèce, les
duels en arme sont d’abord offerts aux défunts dans
le cadre de cérémonies funéraires privées ; ils se développent ensuite en Italie centrale avant d’être peu à peu intégrés dans la société romaine et de migrer du sacré au profane. Ce nouveau sport voit alors le jour. -
Cavaliers mérovingiens
La période mérovingienne (VIe-VIIe siècles) offre un contexte idéal pour aborder la question de la pratique de l’équitation du passé. Les données anthropologiques et archéozoologiques témoignent ainsi, au sein des ensembles funéraires, de sujets équins montés et de leurs cavaliers. Elles aident à mieux comprendre les relations entre les humains et les chevaux lors de pratiques sportives.
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Le jeu de paume
Un sport moderne à la pointe
de la recherche archéologique -
Les Îles Marquises
Archipel composé d’une douzaine d’îles, les Marquises préservent un habitat monumental et des sculptures originales, les tiki, témoins d’une riche culture antérieure à l’arrivée des Occidentaux. Alors que la candidature
de l’archipel est soumise cet été, en Inde, au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, au double titre nature et culture, où en est-on de la recherche en cette terre de Polynésie ? -
Le pont-aqueducs d’Argos
Occupé depuis le IVe millénaire avant notre
ère, le site d’Argos voit la naissance d’une des plus importantes cités de l’Antiquité. Au fond de sa baie éponyme, en retrait de quelques kilomètres de la côte, la ville se développe dans la plaine d’Argolide au pied de deux collines, la Larissa et l’Aspis. Dans le tissu urbain actuel, on découvre de multiples vestiges de ce passé antique. À quelques kilomètres, en pleine campagne, se trouve un pont-aqueduc, rare dans le monde grec. Sans doute daté du règne d’Hadrien, il illustre les ingénieuses techniques de construction hydraulique gréco-romaines. -
Le nouveau musée Dobrée à Nantes
Constitué à la toute fin du XIXe siècle, le musée Dobrée vient de rouvrir ses portes. Il rassemble aujourd’hui 130 000 objets, dont 25 000 pièces d’archéologie. Plus de 2 000 d’entre eux ont trouvé place au sein du nouveau parcours, qui nous fait voyager du Paléolithique au XXe siècle, en faisant la part belle à tous les archéologues, conservateurs et mécènes qui ont contribué à l’accroissement des collections.
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Torlonia, star du Louvre
Après Rome et Milan, Paris accueille la plus grande collection privée de sculptures antiques romaines conservée à ce jour. Issues des collections de l’aristocratie italienne ou de fouilles menées dans la capitale impériale, ces œuvres réunies par la famille Torlonia au XIXe siècle ornent un temps les vitrines de leur musée, le museo Torlonia, jusqu’à sa fermeture au cours XXe siècle. Longtemps soustraites à l’œil du public, elles font leur retour à l’occasion d’une tournée mondiale. Lors de leur séjour en France, elles sont logées dans les appartements fraîchement rénovés d’Anne
d’Autriche, au palais du Louvre. Cette exposition, organisée avec la Surintendance spéciale de Rome et la Fondation Torlonia, est l’occasion de confronter le riche fonds français aux marbres italiens, de disserter sur genres et styles antiques, de s’apercevoir de similitudes dans l’origine et le parcours des pièces et ainsi de retracer l’histoire des grandes collections des XVIIIe et XIXe siècles.