Presse
Jaquette Tous des bêtes

Tous des bêtes

  • magazine : Ravages
  • numero : 3 - octobre 2009
  • date : 01 octobre 2009
  • catégorie : Actualités

Sommaire

  • L’animal humain?

    Les animaux complexes communiquent, symbolisent,
    possèdent une conscience, font des projets,
    souffrent, rusent. Quel est le propre de l’homme ?
    Sa singularité suffit-elle à justifier que ce grand
    singe massacre et asservisse tous les autres animaux
    ? L’animal creuse la crise de l’humanisme.

    par Elisabeth de Fontenay
  • Loup pour loup

    Un macaque refuse d’en électrocuter un autre, quitte à mourir de faim. Après les recherches de Konrad Lorenz sur l’agressivité, Frans de Waal, primatologue, a mis à jour dans ses expériences les comportements de réconciliation, d’empathie, de politique et de morale chez les primates.

    par Frans de Waal
  • Extension de la communauté des égaux

    Ce texte peut choquer. L’auteur, psychologue
    cognitif, compare explicitement les capacités
    intellectuelles des grands primates avec celles des
    handicapés mentaux. Il trouve les capacités des
    singes plus développées. Pourquoi alors écarter
    les grands singes – et partant, les animaux – de la
    communauté des égaux ?

    par Christoph Anstötz
  • A l’abordage

    Un des fondateurs de Greenpeace, le capitaine Watson, a cessé de pétitionner. À la tête du Sea
    Shepherd il éperonne les baleinières illégales, fait
    la chasse aux braconniers des océans.

    par Capitaine Watson
  • L’animal, monde immense de mes rêves et de douleur muette...

    Un entretien en plein vent de Georges Marbeck avec Jules Michelet

    par Jules Michelet
  • Machination contre l’animal

    Massacres routiniers des abattoirs industriels,
    massacres des troupeaux suite à la crise de la vache
    folle, ainsi nous machinons les bêtes. Nous commençons à comprendre les convergences inquiétantes
    entre une hyper-rationalité occidentale dévoyée et les sacrifices antiques.

    par Dominique Lestel
  • L’élite

    Culpabilisation, retour du refoulé, l’anthropologue
    Jean-Pierre Digard associe l’extraordinaire engouement actuel pour les animaux de compagnie à notre traitement destructeur de la «plèbe animale», les animaux de boucherie. C’est notre manière de conjurer le mal que nous leur faisons.

    par Frédéric Joignot
  • Des souris et des hommes

    Des milliers d’animaux souffrent en laboratoire. De nouvelles technologies d’imagerie comme le scanner à rayons X et l’IRM pourraient l’éviter.

    par Catherine Vidal
  • Bêtes de somme

    Humains, veaux, vaches ou cochons, nous sommes tous pris dans le même processus de destruction de la subjectivité et du nivellement violent de l’individu
    au travail. Testé sur l’homme, testé sur l’animal.

    par Jocelyne Porcher
  • Boulimie de viande

    L’équation boulimique : la production de céréales
    augmente pour nourrir un nombre d’animaux d’élevage qui augmente plus vite que les disponibilités en céréales – lesquelles suffiraient à nous nourrir. La viande, c’est la famine.

    par Fabrice Nicolino
  • Collapsus, quand?

    Si les pays du Sud adoptent le régime énergétique des pays du Nord, c’est la fin des écosystèmes, du
    renouvellement des ressources et des espèces, humaine comprise. Une démonstration de Jared Diamond, l’auteur de Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition et de leur survie.

    par Jared Diamond
  • Le pari

    Le pari de la renaissance, c’est vouloir rendre
    enfin la raison au plus faible. Prendre le risque de naître coyote, ou singe de laboratoire. Naître viande, naître aveugle. Assez humain pour pleurer.
    Assez oiseau pour chanter. Se souvenir, et plus
    encore. Se porter garant, non du bien-être financier
    d’héritiers fantomatiques, mais de la diversité
    de la vie. Porter la vie, aussi loin que possible.

    par Isabelle Sorente
  • Les dix commandaments de la zoophrénie

    Né à Kiev en 1961, Oleg Kulik est connu pour ses
    performances choquantes lors desquelles, souvent traîné en laisse, enchaîné, il se comporte en bête. Voici les tables de la loi du fondateur du Parti des Animaux.

    par Oleg Kulik
  • Avec toi j’aime grouiller

    Les Français les appellent blatella germanica. Les Allemands les « cafard français », les Russes « les prussiens ». La vermine vient toujours de chez les autres : il faut l’exterminer. Pourtant sans blatte, la culture serait niaise.

    par Frédéric Joignot
  • L’homme a un groin

    Découverte et exploration d’une nouvelle aire du cerveau : le noyau porcineux.

    par Georges Marbeck

A propos du magazine

Ravages
Ravages RAVAGES est une revue d’époque, elle baigne dans les ravages. Qu’ils soient sournois ou brutaux, planétaires ou dans les cerveaux, elle les traque par tous les moyens, artistiques, théoriques, littéraires, pamphlétaires, photographiques, avec une joie ravageuse. RAVAGES est une revue internationale, éclectique, théorique et littéraire, artistique, contradictoire, jubilatoire. Une vingtaine d’auteurs et de plasticiens différents interviennent dans chaque numéro. Ils viennent de pays et d’horizons différents. Car seule la diversité des intelligences, des mauvais esprits et des cœurs battants viendra à bout des ravages. RAVAGES n’est pas une revue bien-pensante, de droite ou de gauche, écologique ou libérale. Elle s’intéresse à tous ceux qui réfléchissent au cœur de la tempête, aux idées qui nous dérangent mais nous poussent dans les reins, aux artistes qui remuent le couteau dans la plaie, aux écrivains chez qui le style fait danser l’époque. Cette revue ne raconte pas son temps, elle s’y insère, elle crée son propre style, elle est une œuvre en soi par ses auteurs, les thèmes qu’elle propose et la manière de les mettre en scène.

Dans la même catégorie