Truculences noires et québécoises
- magazine : La tête en noir
- numero : 194 - 2018
- date : 07 septembre 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Truculences noires et québécoises
Des littératures policières canadiennes, nous connaissons les thrillers classiques, à l intrigue souvent
originale, de Linwood Barclay (après Fausses promesses au début de l année, nous arrive Faux amis
en ce mois de septembre chez Belfond). Plus récemment, Emily St. John Mandel a fait une entrée
remarquée aux éditions Rivages avec un style enlevé et précis, et semble être attirée par les marges
dystopiques si l on en croit Station Eleven. -
La rentrée littéraire
C’est la rentrée et il y a plein de belles choses qui sortent. Vous me direz, des nouveautés,
il y en a tout le temps, et il y a plus de bonnes choses à lire que de temps que
nous avons à consacrer à la lecture… -
Martine lit dans le noir
Dans le quartier des agités (Premier volume des « Carnets noirs de l’aliéniste »),
de Jacques Côté, chez Babel noir. À la veille de l’exposition universelle de 1889 à Paris, Georges Villeneuve débarque dans la capitale en compagnie de collègues afin
d’assister au congrès international de médecine
mentale. -
Chronique franco-irlandaise pour cette rentrée !
Le roman irlandais n’est pas franchement un polar,
mais c’est un excellent roman, et une grosse
claque, d’autant plus forte qu’elle est inattendue :
Smile de Roddy Doyle. -
Douanes, de Francis Carpentier
Les fidèles du
festival
ImaJn’ère
d’Angers
connaissent
bien Francis
Carpentier qui
ne manque
aucun
épisode. -
Griefs cardiaques, de Marc Arno
Marc Arno est un auteur de polar né en 1937, qui
a bourlingué à travers le monde dès
l’adolescence. Sénégal, Allemagne, des études
de médecine, un passage éclair à Sciences-Po,
journaliste puis militaire de carrière, l’écrivain,
également ceinture noire de judo, bien que français,
a visiblement le profil de l’auteur de polar
américain type, avec une longue et riche expérience
de métiers, de voyages et de rencontres.
Il a écrit sous de nombreux pseudonymes, y
compris collectifs sur certaines séries. -
Les chiens meurent en hiver : Grossir le ciel, de Franck Bouysse
Étrange roman que celui-là. En tout cas,
nul doute que les amateurs de polars pur jus le
jugeront étrange. Mais moi j’aime bien ça,
l’étrangeté. Mieux : il m’arrive parfois de la rechercher.
Mais là, c’est elle qui m’a trouvé. Ce
livre, il est arrivé sur la pointe des pieds. À pas
de loup. -
De la novellisation de films : Gumshoe de Ste-phen Frears à Neville Smith.
Le sujet de la novélisation de films est délicat. En
science-fiction, le cas est clair : la grande majorité
des cas plongent avec délice dans la médiocrité
la plus totale. Une exception notable : la novellisation
de 2001, l’odyssée de l’espace par Arthur
C. Clarke, un Britannique, une tête qui a participé
à la conception du radar et qui possède
une oeuvre très originale dans le domaine de la
science-fiction. Le roman m’a permis, pour ma
part, de comprendre l’essence du film, un « petit
peu » hermétique. -
Serge Penger, Les Fleurs fanées
Ne vous fiez surtout pas au titre de cette nouvelle
collection éditée par Les Saturnales. En
effet, impossible de ne pas songer à « Brigade
Mondaine », « Police des Moeurs » et autres séries
érotico-policières. Eh bien non, c’est tout à
fait différent. -
Justiciers, de Bruno Fuligny
Un jour de septembre, le jeune Antoine se présente
aux portes de l’École Nationale Supérieure
de Police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Il est très
enthousiaste, mais peu sportif ; alors il choisit
une option peinarde : la criminalistique.