Tugan Sokhiev
- magazine : Opéra Magazine
- numero : 159 - 2020
- date : 01 mars 2020
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Tugan Sokhiev
Du 10 mars au 3 avril,
le directeur musical de l’Orchestre National du Capitole et du Bolchoï
pilote, en tant que directeur artistique, la deuxième édition des « Musicales franco-russes » de Toulouse, manifestation pensée comme un trait d’union entre deux cultures historiquement
liées. Il dirigera notamment Mazeppa et Eugène Onéguine à la Halle aux Grains, les 10 et 11 mars, avec les forces du prestigieux théâtre moscovite, puis reprendra Mazeppa à la Philharmonie de Paris, le
14. Un feu d’artifice d’opéra russe qui se poursuivra, en août prochain, avec une nouvelle production de Boris Godounov au Festival de Salzbourg, dans une mise en scène de Christof Loy. -
Pierre Thirion-Vallet
Après avoir changé de nom et être devenu membre à part entière de la Réunion des Opéras de France, Clermont Auvergne Opéra lance, le 6 mars, à Avignon, sa nouvelle coproduction de Cavalleria rusticana/Pagliacci, montée avec les lauréats de son prestigieux concours de chant.
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Christian Jost
À partir du 30 mars, sur la scène du Grand Théâtre, le compositeur allemand propose son nouvel opéra. Voyage vers l’espoir est tiré du film éponyme de Xavier Koller, dernier long- métrage suisse à avoir remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, en 1991.
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Thierry Pécou
Du 21 mars au 7 avril, à Strasbourg, puis à Mulhouse, le compositeur français est en vedette au Festival «Arsmondo», dédié cette année à l’Inde, avec la création de Until the Lions – Échos du Mahabharata, « opéra dansé en un prologue et trois actes ».
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Philippe-Nicolas Martin
À partir du 7 mars, le baryton français, tout juste sorti d’une production de L’Enfant et les sortilèges, à l’Opéra de Limoges, incarnera l’ami fidèle de Roméo, au Grand-Théâtre, dans un Roméo et Juliette de Gounod très attendu.
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Roberto ou Elisabetta ?
Depuis combien de temps Roberto Devereux n’a-t-il pas été mis en scène à Paris ? Poursuivant sa courageuse défense et illustration de l’un des meilleurs opéras de Donizetti, après la
version de concert offerte en 2005, le Théâtre des Champs-Élysées accueille, à partir du
20 mars, la belle production de David McVicar, créée en 2016, au Metropolitan Opera de
New York. Placée sous la baguette de Roberto Abbado, la distribution est alléchante, avec Karine Deshayes en Sara, Artur Rucinski en Nottingham et Francesco Demuro dans le rôle- titre. Mais, quelle que soit la beauté de la musique que ces derniers ont à chanter, et même si l’ouvrage s’appelle Roberto Devereux, on peut penser que c’est Maria Agresta, l’interprète d’Elisabetta, qui captera tous les regards. Car le personnage de cette reine vieillissante, amoureuse et vindicative, a tout pour retenir l’attention des divas, en herbe ou confirmées, d’autant que l’écriture vocale, par-delà ses difficultés inouïes, s’avère extrêmement payante auprès du public. Depuis le 29 octobre 1837, date de la création, au San Carlo de Naples, elles ont été un certain nombre à relever le défi. Jean Cabourg s’attarde sur celles qui se sont le plus distinguées depuis la résurrection de l’opéra dans les temps modernes. -
La consécration attendue
Enfin ! Depuis le temps qu’on espérait un récital en solo de Christophe Dumaux, le voici, comblant toutes nos attentes.
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Sublime Descente aux Enfers
Le petit opéra de chambre de Marc-Antoine Charpentier, La Descente d’Orphée aux Enfers, a décidément de la chance. Après plusieurs versions extrêmement concluantes depuis sa résurrection, en 1995, il connaît enfin son édition de référence, grâce à Reinoud Van Mechelen, une fois encore exceptionnel.
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Le miracle Strehler
Créée à Salzbourg, en 1965, la mise en scène de Die Entführung aus dem Serail par Giorgio Strehler est entrée dans la légende de l’opéra. Vue et revue dans différents théâtres, elle a été filmée à la Scala de Milan, en 2017, avec une distribution épatante et, au pupitre, celui qui l’avait créée, voici plus d’un demi-siècle : Zubin Mehta.