Universités, les raisons du malaise
- magazine : Médiapart
- numero : 2013073 - 2013
- date : 01 juillet 2013
- catégorie : Monde & société
Sommaire
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L’enseignement supérieur déçu par les priorités du quinquennat Hollande
Du projet de loi Fioraso, seul l'article 2, celui qui ouvre la possibilité aux
universités de proposer des cursus en anglais, a jusqu’ici focalisé l’attention.
Éclipsant au passage, à coups de tribunes et d’éditos rageurs, l'essentiel d'un
texte qui fixe pourtant les priorités du quinquennat Hollande pour
l’enseignement supérieur et la recherche. -
Pourquoi l’université n’intéresse personne
Quelques députés qui s’empoignent sur la question des cours en anglais au
milieu d’un hémicycle dépeuplé… Voilà à peu près tout ce qui risque de rester
de la loi sur l’Université et la recherche portée par Geneviève Fioraso débattue,
ce mardi 18 juin, au Sénat. Certes la question de l’anglais n’est pas tout à fait
anodine, mais elle a surtout le mérite d’être simple et de réveiller de vieilles
passions. Ce n'est qu'une bouée de sauvetage médiatique dans un texte qui
manque de souffle. -
Aix-Marseille Université paye le tribut de ses prétentions
On hésite d’abord un peu. La façade est en ruine, pas un étudiant à l’horizon…
Le bâtiment, avec ses filets pour retenir les chutes de pierres, paraît condamné.
Difficile d’imaginer devant ces murs lépreux qu’on est devant l’une des antennes
de la fac d’Aix-Marseille que son site présente fièrement comme « la plus
grande université francophone ». -
A l’agonie, les sciences sociales contre-attaquent
Il y avait eu, à l’automne 2012, la parution des trois volumes de l’EHESS (Ecole
des hautes études en sciences sociales), Faire des sciences sociales, qui
espéraient « provoquer des discussions politiques qui n’ont pas lieu actuellement
et nourrir l’imagination politique collective ».