William Kentridge
- magazine : Art Absolument
- numero : 81 - 2018
- date : 02 février 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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William Kentridge, David Goldblatt
De sac et de cendre
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Toulouse-Lautrec
Montmartre est une fête !
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Arcimboldo
« Toute notre peinture passée
s’est trouvée assujettie à une
rationalité répressive », écrivait
Roland Barthes. Toute sauf
celle d’Arcimboldo, ajoutait-il.
Rassemblant une vingtaine
de chefs-d’oeuvre venus du
monde entier, et les entourant
de monstrueuses curiosités,
le Palazzo Barberini recrée
l’alchimie de la distance de ce
rhétoriqueur et magicien oublié,
capable de faire du fantastique
avec du très connu. -
Degas Danse Dessin
Paul Valéry l’expose dès l’incipit de son livre : « Comme
il arrive qu’un lecteur à demi distrait crayonne aux
marges d’un ouvrage, et produise, au gré de l’absence
et de la pointe, de petits êtres ou de vagues ramures
en regard des masses lisibles, ainsi ferai-je, selon le
caprice de l’esprit, aux environs de ces quelques
études d’Edgar Degas. » Notes d’après notes, en
quelque sorte, son désormais fameux Degas Danse
Dessin s’est permis – c’est l’une des raisons d’être
des marges – quelques « déliaisons » et généralités
quant à son propos. Car un sujet n’éclaire jamais que
lui-même, les deux textes qui suivent se proposent à
leur tour comme des notes, « aux environs » du regard
posé par Valéry dans les marges du geste graphique
de Degas arpentant la danse. -
Jean Fautrier
La rage (de peindre)
-
Les noces de sang et d’eau du Pérou
L’Amérique n’a jamais constitué
un continent jeune que pour
la vieille Europe. Bien avant
la tardive conquête inca des
années 1470, la côte du Pérou
apparaît, à la faveur de récentes
découvertes archéologiques,
comme l’antique Mésopotamie
des Andes retrouvée. Des
lointains Cupisniques aux
tardifs Lambayeques et Chimus
en passant par les grands – et
grandes – Mochicas, la révélation
d’une culture unique, qui maîtrisait
l’eau en faisant couler le sang. -
Palimpsestes du paysage à la BNF
Comment rendre compte de la
diversité et des mutations des paysages
français ? En piochant dans
la collection photographique de la
Bibliothèque nationale de France,
les commissaires de cette exposition
fleuve rassemblant plus d’un
millier d’images du territoire prises
par 160 auteurs font le bilan de plus
de trente années d’une passion
française : représenter le paysage
et s’y projeter, notamment grâce
aux missions photographiques. -
Zbigniew Dłubak
Renverser la réalité
-
De l’Afrique aux Antilles
Masques de bois et de chair
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Quatre photographes à Bamako
Si la photographie se nourrit du réel et de sa
propre histoire comme un matériau qu’il nous
appartient d’apprivoiser, elle sait aussi les
détourner et les travestir pour créer des espaces
imaginaires faits de désirs, d’ici et maintenant.
Dans la photographie dite « plasticienne », la
quête est tout autant esthétique qu’identitaire.
Des gestes très conscients, interventionnistes,
créent les décalages et les brouillages
nécessaires à la cristallisation du visible.
Parmi les artistes photographes invités aux
Rencontres de Bamako cette année, un
certain nombre pratiquent une photographie
« impure », hybride, dans laquelle les principes
de réalité ouvrent la voie à toutes sortes de
contournements salvateurs. Quatre d’entre
eux, dont les travaux sont présentés dans
différentes expositions, ont en commun
de travailler ce que l’on pourrait appeler la
société civile. Leurs univers, aux tonalités très
distinctes, abordent des problématiques et
des situations spécifiques mais qui relèvent
toutes de mécanismes de tabou et de non-dit.
Leurs manipulations, exubérantes ou discrètes,
leur sens du montage, confèrent à l’image une
étrange épaisseur spéculaire. Athi-Patra Ruga,
Joana Choumali, Amalia Ramanankirahina
et Keyezua font surgir, en amont et en aval
du photographique, des mondes parallèles,
surréels. Parant et masquant les figures, ils
opèrent entre résistance et effacement. Ils
composent des images assez latentes pour
déjouer toute lecture déterministe, assez
spectrales pour transcender l’aliénation des
corps et des esprits. -
François Réau
Laisser dessiner les songes
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Camille Llobet
La parole, le geste
et la pensée -
Judit Reigl
Le "feu vivant"
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Black dolls
Du jeu d'enfant au jeu social
-
Trajectoires inestimables
Sortie d'épopée moderne où se mêlent considérations artistiques, financières et politiques, la trajectoire du Salvator Mundi apparaît comme un symbole du monde de l'art, ou plutôt d'un monde de l'art. Décryptage.