il y a 40 ans, mourait Romain Gary, ce Goncourt pas comme les autres.

Le 17 novembre 1975, on attribuait le prix Goncourt à Émile Ajar pour la Vie devant soi. Mais que savait on de cet écrivain encore peu connu du grand public ?  A vrai dire, pas grand chose et pour cause...Émile Ajar n'existait pas, il s'appelait Romain Gary et en signant cette supercherie littéraire, il fut le seul à obtenir deux fois le prix Goncourt (la première en 1956 pour les Racines du ciel), ce qui est formellement interdit par le règlement de l'Académie. Romain Gary ne la révéla jamais de son vivant et refusa le prix, 4 jours après son obtention.

Qu'est ce qui poussa un écrivain d'un tel renom, compagnon de la Libération, à la vie si flamboyante, à prendre un pseudonyme et se faire piéger à son propre jeu ?

Au milieu des années 70, Gary, considéré comme l'une des plumes les plus importantes du 20ème siècle désire briser son image publique qui l'emprisonne, se réinventer, se renouveler, renaître artistiquement et faire sienne, la phrase de Rimbaud, "Je est un autre".  Sa mystification, digne d'un polar lui prouvera qu'il avait raison puisqu'on lui donna un prix prestigieux.

Au delà du subterfuge, et à l'heure où on commémore les 40 ans de sa mort, dans son livre, comme dans toute son œuvre d'ailleurs, souffle le vent d’ une puissante humanité qui mérite d'être lue et relue.

Consultez notre mode d'emploi et notre FAQ pour découvrir comment télécharger nos ebooks.

Sélections récentes

Cinéma de genre à la française

Le cinéma de genre dérange ?
Très codifié et marginal avec des films d’horreur ou de science-fiction, on l’oppose souvent, à tort, au cinéma d'auteur.
Le cinéma français, c'est nul ? Il n'y a que d…

NJP 2024

Comme d'habitude, l'automne débute en fanfare avec la 51ème édition de Nancy Jazz Pulsations  qui se tiendra à Nancy du 5 au 19 octobre 2024.

Et comme d'habitude il y en aura pour tous les goûts !…

Quand Paris fait son cinéma

La ville lumière est de loin la ville la plus filmée sur grand écran. Des débuts du cinéma muet en passant par la Nouvelle Vague, voire même Hollywood, Paris reste une muse incontestable et incontest…