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Jaquette 2 millions de jeunes aux urnes

2 millions de jeunes aux urnes

  • magazine : L'événement
  • numero : 13 - 1967
  • date : 01 février 1967
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • Chine : l’armée au secours des “rebelles” de Mao

    Surprenant, janvier chinois : l'agitation frénétique qui avait saisi, l'été dernier, la jeunesse des écoles a soudain gagné toutes les couches de la société. L'armée elle-même est sommée d'intervenir aux côtés de Mao tsé-toung dans ce que le journal de Shanghaï, « Wenhui Bao », appelle « le grand désordre révolutionnaire ».

    - L'Amérique décrète le delta du Mékong « zone de libre meurtre »
    - Le budget du dernier quart d'heure
    - Ho Chi Minh et Giap définissent le Viêt- nam d'après-guerre.

    par Emile Guikovaty
  • Harold Wilson à Paris...

    Les ministres britanniques sont revenus de leur tournée européenne sans en savoir beaucoup plus qu'au départ. Comme prévu, le général de Gaulle a fait du charme auprès du Premier ministre Wilson et ne s'est engagé à rien.

  • Des cafards dans nos hôpitaux

    Les Etats généraux de l'hospitalisation publique ont rassemblé à Paris, le 15 janvier dernier, plusieurs milliers de syndicalistes, infirmiers, directeurs d'hôpitaux et praticiens. Un effarant bilan d'insuffisance y fut dressé.

  • 2 millions de jeunes aux urnes

    Le poids des jeunes électeurs commencera à se faire sentir dans les élections des 5 et 12 mars. L'Evénement a demandé à la Société française d'enquêtes par sondage (SOFRES) d'étudier les intentions de vote d'une jeunesse qui n'est pas encore intervenue dans des élections législatives.

    par Michel-Antoine Burnier
  • Guide du nouvel électeur

    Si tous les hommes, tous les groupes, tous les partis tiennent leurs promesses, il y aura environ 3 000 candidats dans les 487 circonscriptions législatives le 5 mars prochain. Avec le dépôt officiel des candidatures viendra le découragement : le candidat doit déposer une caution de 1 000 F, qu'il ne récupère que s'il dépasse les 5 % des suffrages exprimés. Une campagne coûte cher — plusieurs millions, un mois épuisant. On peut compter sur un millier d'abandons avant le vrai départ.

  • Les nouveaux communistes

    Debout prolétaires ! A la lutte! Il y va d'un monde entier à conquérir et dun monde entier à combattre. Dans cette bataille de riasse de l'histoire mondiale vers les buis les plus hauts de l'humanité, il n'y a de parole possible avec l'ennemi que les pouces sur les yeux et le genou sur la poitrine » (Rosa Luxembourg. 1918).

    par Georges Marin
  • L’agonie du diable

    Le monde moderne peut-il encore croire à l'existence du Diable? Ramené aux dimensions d'une croyance enfantine ou d'un personnage de science fiction. Satan ne fait plus peur aujourd'hui qu'à quelques paysans siciliens dont on se gausse.

    par Julien Fanjeaux
  • Les chefs d’oeuvre parmi nous

    Chaque jour plusieurs centaines de personnes se pressent à la porte du musée de l'Orangerie : l'exposition du centenaire de Bonnard obtient dès ses premières semaines la faveur du public parisien. C'est la troisième fois, depuis un an, que l'Orangerie abrite une « grande exposition ».

  • J’ai rencontré Monsieur Bonnard

    Des milliers de Français, obéissant au voeu de Baudelaire, ont appris ou vont « apprendre à voir ». C'est là un phénomène dont on peut juger en regardant les files d'attente au pied du Grand comme du Petit Palais et les constantes allées et venues de tout ceux qui montent ou descendent les degrés de l'Orangerie.

    par Monique Mounier
  • Les vaches mangeront-elles l’Inde ?

    Le Parlement de l'Union indienne siège dans une bâtisse colossale et ronde, en pierre framboise-vanille, dont les étages ressemblent à ceux d'un gâteau de mariage anglo-saxon. C'est un des morceaux de bravoure, décolonisé depuis vingt ans de la Nouvelle Delhi britannique et impériale alors construite dans une jungle à panthères, à cobras et à chacals, à distance prudente de la vieille cité.

    par Max-Olivier Lacamp
  • Le bagnard Incorruptible

    Grand, athlétique, beau, il domine son monde, il est sûr de lui, il a de la prestance, une superbe crinière blonde, des yeux que les femmes qualifient d'inoubliables. Tel est François Vidocq, mauvais garçon passé dans le camp des gendarmes. Ce personnage contesté pour le rôle politique qu'on lui prête, la Télévision Française en a fait le héros de son feuilleton hebdomadaire.

    par Hubert d'Havrincourt
  • Météo, de la grenouille aux satellites

    Pour chacun de nous, le temps qu'il fait et qu'il fera est une préoccupation constante. L'agriculteur pense à son travail et à sa récolte, le voyageur de la mer ou de l'air à sa sécurité, le citadin et le touriste à leur agrément.

    par Charles Morand
  • Les enfants du Viêt-nam

    Près de la moitié de la population viêt-namienne à moins de 16 ans et une bonne partie des adultes a été mobilisée par les autorités gouvernementales ou rebelles. On peut donc admettre que 60 % des victimes civiles ont moins de 16 ans, ce qui représente 2 50.000 enfants morts depuis 1961 par faits de guerre.

  • L’homme de Saigon PAR PAUL MARIE DE LA GORCE

    La Caroline du Sud avec ses champs de coton et son soleil presque tropical, a sa place dans l'histoire et la mythologie des Etats-Unis. C'était par excellence la terre de l'esclavage avant la guerre de Sécession, ce fut le coeur de la résistance sudiste, ce fut la patrie des bootleggers, exploiteurs d'esclaves affranchis et de ces « pauvres blancs » qui entretiennent depuis cent ans la rancoeur du sud vaincu et la flamme d'un racisme humilié mais jamais étouffé...

    par Paul Marie de la Gorge
  • Les bonnes prisons

    Le 12 décembre 1966, un juge, Mr Justice Glyn Jones, condamnait à la prison à vie Harry Roberts. L'un des meurtriers des trois policiers anglais abattus à Londres en octobre. Il ajoutait en prononçant le verdict ces quelques mots lourds de signification : « Je souhaite qu'en raison de l'énormité de votre crime, aucun Ministre de l'Intérieur ne croie jamais possible de vous gracier. »

    par Sophie Lannes
  • Monsieur A mendement répond

    Vallon, est-ce un amendement, est-ce un homme? Dans la petite histoire moderne le nom de Vallon ou Wallon surgit trois fois, lié à la notion de l'amendement (Larousse dit : changement en mieux, modification). Un
    premier Henri Wallon voulait amender les institutions.

    par Emmanuel d'Astier
  • A qui l’Afrique ?

    Avec ses 30 millions de km2, l'Afrique est trois fois plus grande que l'Europe, mais compte moins de 250 millions d'habitants. Elle est coupée en deux parlies inégales par la gigantesque bande désertique du Sahara qui s"étend de l'Atlantique à la Mer Rouge sur 4 000 km. Au nord, le peuplement est essentiellement blanc (arabes et berbères), au sud, il est noir.

    par Pierre-Charles Pathé
  • L’Europe des Etats-Unis

    Pour les Européens avertis, voici venu le temps de « la coca-colonisation ». Du rasoir Gillette au savon Cadum, du café Legall aux biscuits Gondolo, des automobiles Ford aux tracteurs International Harvester, des lessives Procter et Gamble aux réfrigérateurs Frigidaire, la liste des produits américanisés s'allonge.

    par Christian Jelen

A propos du magazine

L'événement
L'événement L'EVENEMENT a été fondé par Emmanuel d'Astier de La Vigerie. Né en 1900, mort en 1969, ancien officier de marine, écrivain flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il devient sous l'Occupation le fondateur de Libération, l'un des trois grands mouvements de la Résistance. Il se retrouve commissaire à l'Intérieur du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger et ministre de l'Intérieur à la Libération. Il dirige le quotidien <i>Libération</i> de 1944 à 1964 et se rapproche du PC. Dans les années 60, il s'éloigne du parti communiste et se rapproche du général de Gaulle. Dans ses livres, <i>Sept fois sept jours, Les Grands, Sur Staline</i>, il se distingue dans l'art du portrait. Il commente l'actualité du mois dans une émission de télévision célèbre <i>"le quart d'heure d'Emmanuel d'Astier"</i> et lance en 1966, un mensuel, <i>L'événement</i> avec Pierre Dumayet, Pierre Viansson-Ponté et Bernard Kouchner. "Nous en débattions. Est-il possible de choisir l'essentiel et d'y jeter le regard de Candide ? Nous tombons d'accord. <i>L'événement</i> ne serait ni une revue ni un journal : un petit livre qui entrerait chaque mois dans notre bibliothèque... un petit livre à aimer tout de suite et à garder pour la suite."Mais en 1969, après 36 numéros, d'Astier meurt et <i>L'événement</i> avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.

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