Couples en poésie
- magazine : Comme en poésie
- numero : 47 - 2011
- date : 01 septembre 2011
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Comme en revues
DÉCHARGES. Valérie Rouzeau et un recueil inédit de Yves Martin dans le 150 et un hors série pour les 30 ans de la revue, excusez du peu, des photographies de Sabine Weiss, accompagnées par Catherine Mafaraud-Leray, des poètes allemands et un questionnaire proposé à des lecteurs poètes pour dire ce qu’ils pensent de la revue.
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Coups de coeur
Claude ne peut pas se passer du Causse et depuis Pensées du causse nommé Larzac campe en permanence sur ce Chaos impraticable, sauf pour lui. Ce livre est le cheminement de celui pour qui chaque pas est un émerveillement et un enchantement, que seul le poète sait rendre et faire partager. On y trouve et reconnaît aussi ses pensées au milieu des ruines, d’un sentier sans terminus, d’oiseaux qui fouaillent le ciel, de vains ruisseaux qui disparaissent dans les pierres, de brouillards frisés sur le causse, de petits murets tirés le long des gouffres, une féérie d’images qui ne sortiront pas facilement de votre imaginaire. Et bonheur suprême des acryliques et encre de chine de Alain DULAC, qui parsèment le recueil comme autant de pierres à faire rêver.
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Comme dans les livres reçus
Alain LEMOIGNE, Entretiens avec le doyen Léo Tareg, Airelles éditeur. Un texte rescapé de la défunte revue : Comptoir des lettres, qui est comme un escalier vers les hauteurs de la spiritualité négociée. Pierre MAUBÉ, Le dernier loup, un recueil poétique, mais, à vrai dire, pas de poèmes, une suite de proses poétiques, puisque écrites par un poète, dans laquelle se mêlent sa vie et son érudition.
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La Belle course
Les larmes que j'ai versées sont tombées dans la Seine
les avez-vous dans vos mains recueillies
du pont au Double au pont Mirabeau
rue de Rémusat ou dans l'île de la Jatte -
La dictée du froid. Texte court
Janvier et la brume plate d'une saison que l'on effiloche au gré des pas, janvier et la lourdeur pesante de l'atmosphère, janvier et l'étau mélancolique du décor, janvier fait du désarroi de nos présences peureuses, janvier rendu fragile par le battement de nos pas tendus, mais éternisé par le bruit du tramway.
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Jeux de nain, jeux de vilain
Conte-gouttes pour contribuer à la biographie complète des sept nains
- Le déménagement de ma mère