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Jaquette De Gaulle tout seul

De Gaulle tout seul

  • magazine : L'événement
  • numero : 15 - 1967
  • date : 01 avril 1967
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • De Gaulle : le septennat en cause

    Pour la huitième fois depuis son retour au pouvoir, le général De Gaulle a affronté le suffrage universel. C'est peut-être la dernière fois : nul ne peut imaginer qu'il aille au-delà de son mandat présidentiel — au delà de 1972, date commune du renouvellement des députés et du Président de la République.

  • Sihanouk : appel au front commun contre FAmérique

    Depuis quelques mois les villageois sud-viêtnamiens, terrorisés par le pilonnage incessant de l'aviation américaine, franchissent la frontière cambodgienne en nombre croissant. La plupart sont des gens âgés, des femmes et des enfants. Cependant les autorités de Pnom-Penh craignent toujours que les Américains ne saisissent le prétexte pour intervenir massivement contre leur pays. Aussi le 22 février dernier, elles en ont informé la Commission internationale de Contrôle (organisée par la Conférence de Genève 1954) et les missions diplomatiques accréditées au Cambodge.

    par Wilfred Burchett
  • Au Sud-Viêtnani, les forces spéciales du Général Ky...

    Notre confrère Jean Bertolino, qui nous donne dans ce numéro, page 30, ses impressions sur le Viêt-nam où il vient de séjourner deux mois et demi, a pris cette photographie (dont une copie a été publiée dans le grand magazine allemand Stern) à Räch Kien, à 25 km au sud de Saigon.

  • Besancon : occupation d’usine, colère froide

    Devant l'usine, les ouvriers ont construit une barricade. La porte est gardée par un piquet de grève; protégée par un wagon de chemin de fer placé en chicane. Sur les murs, des inscriptions : « Ici finit la liberté, Ici commence le bagne. »

    par Michel-Antoine Burnier
  • Johnson et Ky : conférence pour un massacre

    Le 20 mars, Johnson tient un conseil de guerre dans l'île de Guam au large des côtes de l'Asie : les Etats-Unis intensifient leurs bombardements et leur intervention terrestre au Viêt-nam. Jean Bertolino a accompagné les troupes américaines dans leurs opérations.

    par Jean Bertolino
  • Entre l’histoire et le silence Svetlana Staline

    1925 : naît Svetlana fille de Nadia Alliloueva et de Joseph Djougachvili, Staline. 1932 : la mère de Svetlana se suicide. 1934 : Kirov, dauphin de Staline, ami de Svetlana est assassiné. 1953 : Staline meurt. Jusqu'en 1961 : Svetlana enseigne la philologie (anglais) à l'université de Moscou. 1966 : elle ramène en Inde les cendres de son troisième mari, Brijesh Singh, révolutionnaire indien. 1er mars 1967 : Svetlana prend l'avion pour Rome, bifurque vers la Suisse où le gouvernement fédéral lui accorde un visa de 45jours.

    par Emmanuel d'Astier
  • Au nom d’un règlement, dix-sept enfants brûlés

    Les petits pensionnaires de l'ancienne chartreuse de Taninges étaient aussi heureux que peuvent l'être des sans-familles. Les fugues étaient rares. Mais la nuit portes et fenêtres étaient verrouillées.

    par Julien Fanjeaux
  • Montréal, l’homme et son espace

    L'Exposition Universelle et Internationale de Montréal ouvre ses portes le 28 avril. Soixante-dix nations ont fignolé leurs œuvres. Georges Patrix, animateur du Groupe international d'Architecture prospective, retour du Canada, dit pourquoi Montréal, par ses hardiesses, préfigure la cité de demain.

    par Georges Patrix
  • Aujourd’hui, acquérir un logement

    Les ménages à revenus moyens sont prêts à consacrer jusqu 'à 25 % de leurs ressources à l'achat d'un logement. De nouvelles possibilités de crédits peuvent-elles ouvrir aux mal-logés les portes d'un «paradis ».

    par Antoine Gleize
  • Printemps : le flot des pèlerins

    Prodigieuse aventure au Moyen Age, le pèlerinage est aujourd'hui une bonne affaire pour les transporteurs et les hôteliers. Les routes de la Foi suivent celles des vacances.

    par Monique Mounier
  • Krupp, cent mille canons et des soucis d’argent

    Les banquiers allemands ont pris la succession des barons de l'industrie. En transformant l'empire de Krupp en une société par actions, et l'empereur en P.D.G., ils viennent d'enlever le dernier des bastions indépendants de la grande industrie.

    par Christian Jelen
  • Francais. à vos muscles

    L'industrie du muscle marche bien, c'est le muscle qui va mal. Le Français pèse cinq kilos de plus que l'Américain : revanche du coq au vin sur le coca-cola.

    par Bernard Gridaine
  • Indonésie, terreur et corruption

    Sur trois mille îles d'une prodigieuse richesse le règne de Sukarno s'achève avec une dette de deux milliards de dollars et des centaines de milliers de cadavres. La CIA a passé, les généraux sont au pouvoir.

    par Emile Guikovaty
  • Sempé répond

    Vous vous jetez dans la rue, dans le travail, dans un alcool, une télévision, un journal. Titres et images, tout de même un dessin vous arrête une minute : voilà une pause ou un sourire. Caricatures, non : c'est une charge, une satire de notre monde ou de nous-mêmes. Un soupir passe sur la portée... Copi la souris. Faizant la girafe. Chaval le cheval. Sempé le chat, un grand chat de gouttière.

    par Emmanuel d'Astier

A propos du magazine

L'événement
L'événement L'EVENEMENT a été fondé par Emmanuel d'Astier de La Vigerie. Né en 1900, mort en 1969, ancien officier de marine, écrivain flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il devient sous l'Occupation le fondateur de Libération, l'un des trois grands mouvements de la Résistance. Il se retrouve commissaire à l'Intérieur du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger et ministre de l'Intérieur à la Libération. Il dirige le quotidien <i>Libération</i> de 1944 à 1964 et se rapproche du PC. Dans les années 60, il s'éloigne du parti communiste et se rapproche du général de Gaulle. Dans ses livres, <i>Sept fois sept jours, Les Grands, Sur Staline</i>, il se distingue dans l'art du portrait. Il commente l'actualité du mois dans une émission de télévision célèbre <i>"le quart d'heure d'Emmanuel d'Astier"</i> et lance en 1966, un mensuel, <i>L'événement</i> avec Pierre Dumayet, Pierre Viansson-Ponté et Bernard Kouchner. "Nous en débattions. Est-il possible de choisir l'essentiel et d'y jeter le regard de Candide ? Nous tombons d'accord. <i>L'événement</i> ne serait ni une revue ni un journal : un petit livre qui entrerait chaque mois dans notre bibliothèque... un petit livre à aimer tout de suite et à garder pour la suite."Mais en 1969, après 36 numéros, d'Astier meurt et <i>L'événement</i> avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.

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