Grand Prix de Littérature Dramatique
- magazine : La Terrasse
- numero : 193 - décembre 2011
- date : 01 décembre 2011
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Banquet Shakespeare
Richard II , Hamlet, Macbeth, Lear… S’inspirant de Shakespeare notre contemporain de Jan Kott, le metteur en scène et marionnettiste Ezéquiel Garcia-Romeu rejoue les tragédies noires de Shakespeare. Un monde de souffles théâtraux et de troubles poétiques. Magnifique.
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Entretien avec Declan Donnellan
Fidèle du Théâtre des Gémeaux depuis plusieurs années, le metteur en scène britannique Declan Donnellan crée, à Sceaux, Dommage qu’elle soit une putain de John Ford. Une pièce qui questionne la
notion de tabou… -
L’opéra dans tous ses états
Après le succès d’Ô Carmen au Théâtre du Rond-Point en 2010, Olivier Martin-Salvan présente son « opéra clownesque » dans un tout nouveau théâtre parisien : le Théâtre de Belleville. Un spectacle pour un acteur/chanteur et un pianiste, qui propose un mélange détonnant entre chant lyrique, burlesque et pantomime
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Critique : Je disparais
Stéphane Braunschweig crée Je disparais d’Arne Lygre, une écriture elliptique et minimaliste où les identités vacillent et se délitent. Un travail minutieux, qui ne fonctionne pas sur l’empathie.
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Bullet Park
Le collectif Les Possédés présente Bullet Park, d’après un roman de l’écrivain américain John Cheever. Entre ironie et noirceur, une dégringolade du côté des revers de l’American way of life. Au Théâtre de la Bastille.
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Cendrillon
Joël Pommerat signe une version bouleversante du conte populaire, aux lisières du réel, où la jeune fille apprend à ne plus être écrasée par la perte de sa mère.
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Calacas
Entre vision médiévale de la mort inéluctable et tradition mexicaine, Calacas, « vanité » plastique somptueuse, joue une danse macabre effrénée et
rieuse. -
Caubère joue Benedetto
Philippe Caubère interprète les textes d’André Benedetto et rend un magnifique hommage à l’homme de théâtre « admiré » et « adoré ».
Un magistral exercice de piété filiale et artistique. -
Oh les beaux jours
La compagnie Roland furieux s’empare de Oh les beaux jours , de Beckett, et le metteur en scène Daniel Proia dirige Laëtitia Pitz, qui campe une Winnie primesautière, légère et charmante.
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Le Maître des marionnettes
Dominique Pitoiset s’est aventuré sur des terres inconnues. En coproduction avec le Théâtre National du Vietnam, il a conçu Le Maître des marionnettes, un hommage à l’art ancestral des marionnettes sur l’eau qu’il confronte à la modernité. Déroutant.
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Babylon City
Babylon City déroule quelques saynètes du racisme ordinaire sur un texte de Mohamed Kacimi commandé par le studio théâtre de Stains.
Quand la banlieue se rit de ceux qui en ont peur. -
Marivaux, l’Epreuve et les Acteurs de bonne foi
L’Épreuve par Agathe Alexis et Les Acteurs de bonne foi par Robert Bouvier, le diptyque de Marivaux dévoile ce bel espace de la conscience où règne le cœur.
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Golgota picnic
Rodrigo Garcia livre une méditation personnelle, drôle et mélancolique, sur la vie. Une œuvre qui sème le doute… et donc dérange.
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Ex vivo / In vitro
Peyret et Prochiantz, couple infernal pour jolie leçon de vie, qu’elle soit don ou manipulation.
Un théâtre seulement ludique auquel adhère peu la notion de « vivant ». -
Une totale liberté d’expression
Le chorégraphe et danseur espagnol Andres Marin poursuit sa collaboration avec le compositeur et musicien Llorenç Barber. Après El Cielo de tu boca, Somos sonos initie une nouvelle expérience profondément singulière et audacieuse, un voyage où l’originel et le contemporain se rejoignent, à travers le son des cloches.
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William Forsythe : programmation majuscule !
Au théâtre de Chaillot, une pièce emblématique et magistrale du chorégraphe par le Ballet royal de Flandre, et une première en France : la dernière création de The Forsythe company.
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Black Out
Connu pour ses pièces à la dramaturgie intense, marquées par une forme de narration, Philippe Saire nous surprend avec une création qui tient autant de l’installation plastique que de la chorégraphie.
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Entretien avec Roland Hayrabedian
L’ensemble Musicatreize et son directeur musical Roland Hayrabedian sont à l’origine de la création en France du conte musical Antti Puuhaara du grand compositeur finlandais Tapio Tuomela. Conçue pour un comédien, huit chanteurs, violon, alto, violoncelle, clarinette, harpe et accordéon, l’oeuvre est mise en scène par Aurélie Hubeau qui imagine un théâtre d’ombres et de marionnettes pour donner vie à ce conte initiatique, véritable opéra de poche abordable par un public familial à partir de 6 ans.