Presse
Jaquette Hanoï: Ho Chi Minh

Hanoï: Ho Chi Minh

  • magazine : L'événement
  • numero : 8 - 1966
  • date : 01 septembre 1966
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • L’avenir des recalés

    Un de mes voisins, homme courtois d'ordinaire, s'abstint de me saluer pendant quelques jours en juillet, évitant même monregard : son fils avait échoué au baccalauréat, il en avait honte, il en était malade.

    par Georges Walter
  • Ho Chi Minh parle

    Le 16 août dernier, Emmanuel d'Astier a télégraphié au Président Ho Chi Minh et lui a posé une série de questions. L'homme d'Etat vietnamien lui a répondu le 26 août. Nos. lecteurs trouveront ci-dessous le texte des questions et réponses.

    par Emmanuel d'Astier
  • Cambodge menace

    Antoine Vicmer : Présence du prophète
    Simone Lacouture : Connaissez-vous les Khmers ?

    par Antoine Vicmer , Simone Lacouture
  • Amérique : violence et désarroi

    Charles Morand : le poids de la guerre
    Pierre-Charles Pathé : Pouvoir blanc ou Pouvoir noir?
    Françoise Gilles : Austin ou la violence

    par Charles Morand , Françoise Gilles , Pierre-Charles Pathé
  • Le procès des tribunaux de la route

    Le mois d'août 1966, pour les Français en vacances ou non, restera celui des préfets et sous-préfets aux champs, celui des tribunaux de la route sous les chênes, celui où il fut impossible de jeter les yeux sur un journal du soir ou du matin, d'ouvrir un hebdomadaire, de tourner un bouton de radio ou de télévision, sans que le titre, le texte et l'image ne vinssent accrocher le lecteur, le relancer, le poursuivre, l'obsède, l'accuse. « Chauffard, assassins de la route, alcooltest, analyses de sang, voitures de police banalisées, etc. », tout un vocabulaire illustra donc la littérature journalistique de ce morne été.

    par P. Delmotte
  • Le retour de la chanson

    Traditionnellement, pendant les deux mois de l'été, une caravane de Rolls et une escadrille de piper-cubs sillonnent la France : les idoles et leur armée de musiciens et de secrétaires vont de casino en théâtre de verdure, d'arène en chapiteau, de la Bretagne à la Côte d'Azur et du Nord au Centre. Chacun vend sa salade, prend l'exacte mesure de sa popularité et s'efforce de profiter de l'occasion pour lancer le « tube » de la saison. C'est la foire aux chimères, c'est la foire aux gros sous.

    par Claude Fléouter
  • Les polices de la République

    Ce mois-ci, Lopez, Souchon, Voitot, heroy-Finville auront fait face à la justice. Ce sera la conclusion judiciaire, au moins provisoire, d'une affaire dont l'origine seule reste mystérieuse, mais dont le déroulement a paru très vite parfaitement clair à ceux que n'aveuglaient pas les titres à sensation et les campagnes post-électorales (...)

    par Paul-Marie de la Gorce
  • Les Juifs ace à l’Allemagne

    Après l'holocauste où périrent six millions des leurs, les Juifs d'Europe se trouvèrent plus que jamais dispersés, traumatisés par leur destin. La tragédie avait aussi bien atteint ceux qui ne se sentaient que citoyens du pays où ils étaient nés, voire citoyens du monde.

    par Isabelle Vichniac
  • La terre tremble

    Annette Bedel interroge Haroun Tazieff.
    De passage à Paris, entre deux expéditions scientifiques à l'étranger, Haroun Tazieff a bien voulu, à la suite de la catastrophe d'Anatolie (plus de 3.000 morts), faire le point sur les tremblements de terre pour les lecteurs de L'Evénement.
    Ethnologue professionnel, Haroun Tazieff est surtout connu comme vulcanologue, mais l'étude des volcans l'a tout naturellement conduit à celle des terribles secousses qui, périodiquement, ébranlent le monde.

    par Annette Bedel
  • Bonnet : le père la Victoire

    Six premières places, seize médailles gagnées sur vingt-quatre mises en jeu, jamais auparavant une équipe nationale n'avait obtenu des résultats aussi brillants dans une compétition du niveau des championnats du monde de ski'.

    par Jean Marquet
  • Guy Béart répond

    Voilà trois ans, je montais un chemin dans l'été de Saint-Tropez, au lieu-dit Cavillon. Au détour, devant un petit mas protégé par les pins, trois femmes assises regardaient un objet de trois semaines qui sel nommait Emmanuelle... Trois générations de 18 à 60 ans, arrière-grand-mère, grand-mère et mère, trois femmes jalouses, avides d'être mères, assises entre un lapin et un chien. Geneviève, la mère, donnait le sein. Après les bonjours, on me désignait le père, venu comme un chat : une taille moyenne, des yeux perdus, une voix de cendres, Guy Béart.

    par Emmanuel d'Astier
  • Le Louvre sera-t-il cambriolé ?

    Après les musées de Besançon et de Barbizon, le Louvre sera-t-il cambriolé ? C'est la question que se posent les amateurs d'art et les contribuables français. Avec d'autant plus d'insistance qu'une dépêche de New York a révélé récemment la disparition de cinq pièces d'orfèvrerie grecque en or, prêtées par le Louvre aux Etats-Unis, à l'occasion d'une exposition internationale.

    par Guy Weill Goudchaux
  • Brésil : la race des sacrifiés

    Le Brésil est un Etat fédéral de l'Amérique du Sud, d'une superficie de 8.514.000 kilomètres carrés où vivent 67 millions d'habitants. Depuis le coup d'Etat de 1964 contre le président de centre gauche Goulard, le pouvoir est exercé à Brasilia par le maréchal Castelo Branco.

    par Michel Houssemaine

A propos du magazine

L'événement
L'événement L'EVENEMENT a été fondé par Emmanuel d'Astier de La Vigerie. Né en 1900, mort en 1969, ancien officier de marine, écrivain flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il devient sous l'Occupation le fondateur de Libération, l'un des trois grands mouvements de la Résistance. Il se retrouve commissaire à l'Intérieur du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger et ministre de l'Intérieur à la Libération. Il dirige le quotidien <i>Libération</i> de 1944 à 1964 et se rapproche du PC. Dans les années 60, il s'éloigne du parti communiste et se rapproche du général de Gaulle. Dans ses livres, <i>Sept fois sept jours, Les Grands, Sur Staline</i>, il se distingue dans l'art du portrait. Il commente l'actualité du mois dans une émission de télévision célèbre <i>"le quart d'heure d'Emmanuel d'Astier"</i> et lance en 1966, un mensuel, <i>L'événement</i> avec Pierre Dumayet, Pierre Viansson-Ponté et Bernard Kouchner. "Nous en débattions. Est-il possible de choisir l'essentiel et d'y jeter le regard de Candide ? Nous tombons d'accord. <i>L'événement</i> ne serait ni une revue ni un journal : un petit livre qui entrerait chaque mois dans notre bibliothèque... un petit livre à aimer tout de suite et à garder pour la suite."Mais en 1969, après 36 numéros, d'Astier meurt et <i>L'événement</i> avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.

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