Hervé Guibert
- magazine : Spirale
- numero : 275 - 2021
- date : 01 juin 2021
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Chère toi,
La maison Robin ne fait pas dans la nostalgie. Son rythme très étudié archive une énergie de tous les diables, dont le rappel suffit à exiger de prendre acte et de recommencer autrement.
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Paysages mouvants
1. Mes lointains
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Hervé Guibert
Le plus que vif
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La sarabande des héritiers
On aurait pu croire que l’œuvre d’Hervé Guibert, réduite par certains à ses derniers textes qui l’avaient rendu célèbre, ne saurait se faire entendre d’outre-tombe, enterrée avec la voix et la beauté du visage de celui qui la portait. On aurait pu aussi penser qu’il serait difficile pour ses premiers textes, ancrés dans le désir, la jouissance homosexuelle, dans la matière des corps, de traverser les murs que construisent les hérauts de la bien-pensance contemporaine. D’ailleurs, disons-le, Hervé Guibert a passé, après sa disparition le 27 décembre 1991, une dizaine d’années dans le purgatoire que la critique et le monde littéraire réservent à ceux qui ont connu la gloire trop tôt et trop vite. Cependant, trente ans après sa mort, Hervé Guibert est encore vivant. Cela tient à la puissance de son écriture qui a su tout dire de son auteur, à la beauté et la simplicité d’un style qui a véhiculé la barbarie et la délicatesse1 d’un univers où cohabitent le vécu et la fantasmagorie. Et, très certainement, aux échos que son travail trouve encore aujourd’hui en chacun de nous.
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S’imaginer mort
Un tombeau pour Hortense et Patricia
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La Doce vita retrouvée
Hervelino, Mathieu Lindon
- Rue Hervé-Guibert
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Moyra Davey
Le réconfort de la répétition
- On the road avec Abraham
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L’école, se la raconter
J'enseigne depuis toujours
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Hélène Cixous
Ou la littérature en zone franche