La rentrée culturelle
- magazine : Ventilo
- numero : 4000 - 2004
- date : 01 septembre 2004
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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On ne change pas une équipe qui...
En temps de crise, le théâtre devient un enjeu
d'utilité publique, une échappatoire à un monde
qui se porte mal et qui orchestre notre culpabilité
par le prisme d'un flot d'images et de dialogues
à la limite de l'insoutenable. -
Lucifer en civil
C’est l’histoire d’une femme posant son regard
sur ses enfants en train de jouer… Et qui soudain
les massacre sauvagement à coup de couteaux
pour se venger d’un mari infidèle. -
Le moi et l’autre
Cette année, la danse peine à se réveiller après un été de festivals assez inégaux.
Ouf ! Dansem est toujours là. Bien vivant et la tête haute, fort de ses
sept années d’existence. Son directeur Cristiano Carpanini et toute l’équipe
de L’Officina (1) maintiennent le cap : « Depuis, et malgré les crises cycliques
politiques, sensibles, qui étouffent notre société dans le corpus de l’être individu
et le corpus social, reste encore bien vivant le désir de développer et d’exercer, jour après
jour, les métiers de la culture. » -
Génération post-media
Vingt ans après l’anticipation de William Gibson
d’une révolution informatique (dans Neuromancien),
l’ordinateur serait-il devenu l’atelier
des artistes ? -
La rentrée décalque
Non, la rentrée musique à Marseille ne se limite pas aux Enfants du Soleil,
catastrophe annoncée, tant sur la forme (la « comédie musicale » à la
française) que sur le fond (abyssal, ça rime avec Epinal). Encore que.
A jeter un oeil, chez votre supermarché culturel favori, sur le programme
des diverses dates en location, il semble que la courbe de pertinence des
concerts annoncés dans cette ville soit inversement proportionnelle à celle de sa
notoriété. -
Recentrages en périphérie
C’est une habile campagne de teasing, sur les
murs de la ville, dans les pages de journaux
plutôt recommandables (1), une armada de
bestioles aussi appétissantes qu’un mogwaï
repu passé minuit. -
Arbres à penser, arts à danser
Faisant fi des contingences économiques qui paralysent actuellement le secteur
culturel, Terre active et le CECDC se sont lancé un drôle de pari : s’armer d’un
peu d’imagination pour voir plus loin. Plus loin dans l’espace, plus loin dans
le temps : pour sa quatrième édition, Arborescence investit désormais, pendant
près d’un mois, plus de dix lieux entre Aix et Marseille. -
So what ?
C’est un fait : aujourd’hui, pour le noctambule désireux de vibrer au son d’une contrebasse ou d’un saxophone
rugissant, sortir écouter du jazz à Marseille relève de l’exploit. Avec le syndrome de la rentrée, on espère toujours
que ce sera mieux qu’avant, qu’il y aura plus de lieux, davantage de concerts…