Lawrence Brownlee
- magazine : Opéra Magazine
- numero : 167 - décembre 2020
- date : 03 décembre 2020
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Des livres sous le sapin
Noël, Réveillon, jour de l’An :
autant de dates synonymes de fêtes... et de cadeaux ! -
Lawrence Brownlee
Sorti le 13 novembre, chez Erato, l’album Amici e Rivali constitue l’un des événements discographiques de cette fin d’année 2020. Lawrence Brownlee et Michael Spyres, tous deux ténors et américains, y disputent un match amical autour de la musique de Rossini, à grand renfort de roulades spectaculaires, descentes vertigineuses
dans le grave et suraigus décoiffants. Son camarade ayant déjà fait la couverture d’Opéra Magazine, il y a
un an, il était logique que Lawrence Brownlee, à la voix plus aiguë mais pas moins électrisante, se voit offrir aujourd’hui la même opportunité. Si la situation sanitaire le permet, le public parisien pourra applaudir les deux compères, dans
un programme recoupant
en partie celui du CD, au Théâtre des Champs-Élysées, le 21 janvier prochain. -
Éric Vigié
Pour les fêtes, le directeur de l’Opéra avait choisi un bijou de l’opérette allemande : Im weissen Rössl de Ralph Benatzky, dans sa célèbre adaptation française de 1932, L’Auberge du Cheval- Blanc. Un mois après l’interview, les représentations ont malheureusement été annulées.
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Olivier Desbordes
La compagnie itinérante, juridiquement détachée, depuis le 1er janvier 2020, du Festival de Saint-Céré, dont elle était le prolongement naturel, entame une série de représentations d’une nouvelle production de La Cenerentola, le 10 janvier prochain, à Nevers.
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Le Voyage dans la Lune
Après les tournées d’Il viaggio a Reims (2008-2010), Les Caprices de Marianne (2014-2016), L’Ombre de Venceslao (2016- 2018) et Un barbier (2017-2019), le Centre Français de Promotion Lyrique, présidé par Raymond Duffaut, a choisi Le Voyage dans la Lune, fastueux « opéra-féerie » des dernières années de carrière d’Offenbach, d’après Jules Verne. Créé à Paris, au Théâtre de la Gaîté, le 26 octobre 1875, l’ouvrage, avec ses quatre actes et vingt-trois tableaux (!), ses deux somptueux ballets et son mélange des genres « sérieux »,
« bouffe » et « fantastique », emprunte aussi bien aux codes
du « grand opéra » qu’à ceux
de l’« opéra-comique ». Pour la première fois, le CFPL travaille en équipe avec le Palazzetto Bru Zane et son directeur scientifique, Alexandre Dratwicki, afin d’offrir au public d’aujourd’hui le reflet
le plus fidèle des volontés du compositeur. La mise en scène a été confiée à Olivier Fredj, Pierre Dumoussaud et Chloé Dufresne se partageant la baguette au fil
de la tournée. Lever de rideau
à Montpellier, le 20 décembre, avant les représentations dans
les théâtres coproducteurs : Compiègne, Nancy, Toulon et Tours, en 2020-2021 ; Clermont- Ferrand, Limoges, Marseille, Nice et Vichy, en 2021-2022 ; Avignon, Massy, Metz, Neuchâtel, Reims et Rouen, en 2022-2023. -
Boris Vian et l’opéra
Le centenaire de la naissance de Boris Vian (1920-1959) permet de retracer son rapport avec la musique classique. Élevé dans un milieu familial
où l’on cultivait le grand répertoire, et où il compta Yehudi Menuhin comme camarade de jeu, celui qui fut, tout à la fois, écrivain, journaliste, trompettiste, chanteur, ingénieur, directeur artistique et bien d’autres choses encore se passionna, avant tout, pour le jazz. Mais, dans les dernières années de sa trop courte vie, l’opéra apparut comme un nouveau terrain de créativité, permettant la convergence de ses multiples talents. -
Ô Richard ! Ô mon Roi !
Le délicieux « opéra-comique » d’André-Ernest-Modeste Grétry attendait sa version de référence. La voici !