Le consensus
- magazine : Pouvoirs
- numero : 5 - 1978
- date : 20 juin 1978
- catégorie : Monde & société
Sommaire
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Réflexions sur la notion de consensus
Qu'une revue « d'études constitutionnelles et politiques » consacre un de ses premiers numéros à la notion de consensus est un signe des temps. Voilà un sujet bien frustrant pour les puristes qui y verront le produit des noces suspectes du droit et des sciences sociales. Et pourtant, aucune réflexion sur les pouvoirs ne peut éluder de nos jours l'étude de ce phénomène, plus aisé à ressentir qu'à analyser, qu'on appelle consensus.
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A la recherche du “consensus ”
Si l'on se met à explorer les tenants et les aboutissants de consensus, le premier mouvement est d'ouvrir la Bible des dictionnaires. Plus précisément le Littré (1871). Sa consultation provoque la surprise. On imaginait que consensus serait chargé de résonances juridiques. C'est dans la physiologie que l'on débouche !
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Le consensus en France
Existe-t-il un consensus en France aujourd'hui ? Dans l'affirmative, quel est son contenu ? Pouvoirs a adressé un questionnaire établi autour de ces thèmes à un certain nombre d'hommes politiques.
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Du consentement comme hégémonie: la stratégie gramscienne
Dans la pensée politique occidentale, à partir de Machiavel et Bodin, la question du consensus semble avoir fait l'objet de deux approches privilégiées.
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L’étendue des dissensus français
Le consensus donne parfois des idées mais cache souvent l'essentiel. Derrière un consensus apparent ou approximatif, combien de dissensus inavoués mais réels ?
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Consensus et querelle de Vécole
SinguUère idée que d'évoquer la question du statut de l'enseignement privé dans un ensemble consacré à la notion de consensus ! Car s'il est un problème qui divise et depuis longtemps la société politique française, c'est bien celui posé par la coexistence de deux systèmes d'enseignement, l'un public et l'autre privé.
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Le consensus à l’étranger
Contrairement à une idée généralement admise, les Etats africains modernes n'ignorent pas plus le consensus que ne l'ignorèrent les sociétés poUtiques africaines traditionnelles.