Les dieux s’en vont, D’Annunzio Reste
- magazine : Poesia
- numero : 7 - 1908
- date : 01 août 1908
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Les dieux s’en vont, D’Annunzio Reste
Enfin, M. Marinetti, dont je signalais
l'autre semaine l'étrange et lumineux recueil
de poèmes, La Ville charnelle, nous
offre cette semaine un ouvrage d'un genre
tout différent, intitulé : Les Dieux s'en vont
d'Annunzio reste, où l'auteur fait quoi qu'il
s'en défende, de la critique, et même de la
critique terriblement mordante. J'ai trop
aimé l'enthousiasme que ce poète dit en
des strophes ardentes à d'autres poètes, j'ai
trop loué sa généreuse faculté d'admiration,
pour ne pas dire aujourd'hui combien je
l'aime moins dans le rôle de briseur d'idoles. -
Dalla “Liberté ”
Le livre qu'un écrivain, également estimé
comme critique et comme poète, M. F. T. Marinetti,
vient de consacrer à M. Gabriele
d'Annunzio, sous ce titre : Les Dieux s'en
vont, D'Annunzio reste, offre tout l'intérêt
d'une énigme ingénieuse, dont on cherche
vainement le mot. Dès la premiere page,
on pressent un mystère, car il porte cette
dédicace étrange: « Aux ombres goguenardes
de Cagliostro et de Casanova ». -
Carlo Dossi
Dentro alla boscaglia del romanticismo manzoniano,
vivido, poderoso, solenne, aveva frondeggiato un abete
di perennità fruttuosa, che sorpassava dalle cime le betulle
e le quercie, per quanto rigogliose, più basse e non
perennemente verdi: Giuseppe Rovani 1 ). -
Discours pour une Vierge
Jeune fille, salut ! Ton oreille est plus rouge
Que ta petite bouche en fleur,
Intacte, indubitable ed royale fraicheur,
Féminité fermée où pas un nerf ne bouge -
La sinfonia della villa
Da le recenti ne' vicini prati
ferite delle falci il denso aroma
sgorga e fluisce della fienatura.
Nell'aria afosa van voli affamati
e ogni forza che aneli è presto doma
dal peso della fervida calura.
Ama cosi preludere a l'insano
scrosciar del suo furore l'uragano -
A Miramar, d’ottobre
Pioggia e nebbia. Un diluvio
Vaporoso e cinereo
In molli falde spandesi
Su la terra e su l'acque -
Le paroxysme humain
Nous avions épuisé sans fruit tout le patir;
après chaque problème, retrouvé un problème.
Nous avions affrété en vain tous les espoirs
et disloqué à l'usage tous les systèmes.
Nous étions las, si las !, d' avoir vu tant de soirs
comme les fossoyeurs éternels du destin
enfouir tant de matins ou chantaient nos vigueurs !
dans nos fronts bas, il y avait tant de défaites!
et dans notre fierté tant d'agenouillements ! -
Un ricordo d’infanzia
Libero dal castello delle travi,
Che ti chiudeano il ciel, cui sospiravi,
Come, o bel San Giovanni, oh, finalmente,
Ti glorii della cupola lucente!