Los Reyes del mundo de Laura Mora

Sommaire

• Ailleurs si j’y suis de François Pirot

  Ailleurs si j’y suis ne questionne pas tant la place de
  l’homme face à la nature que l’ordonnancement secret
  qui régit les relations entre les êtres - et émeut en
  rachetant une à une les parcelles de honte aux âmes
  mortes réveillées par la fuite d’un des leurs.

• Apaches de Romain Quirot

  Assoiffée de vengeance, Billie veut la tête de Jésus,
  chef d’une bande de malfrats du Paris de la fin du XIXe
  siècle. Surchargé d’effets de style ampoulés, Apaches
  est un film d’action indigeste qui gâche son sujet à tout
  miser sur son rythme et son esthétique.

• Bonne conduite de Jonathan Barré

  Troisième long de Jonathan Barré, Bonne conduite
  exemplifie le sale petit secret parodique qui détruit
  méthodiquement une idée sympathique (une tueuse
  en série, un décentrement territorial...) en papier
  peint référentiel d’une infinie tristesse thématique.

• Contes de printemps Film collectif

  Quatre courts métrages remplis de douceur, d’humour
  et de délicatesse autour de la nature - forêt ou jungle -
  et de ses mystères, illustrant les notions de solidarité,
  de respect et de bienveillance, et portés par la variété
  des musiques et des dessins.

• Exhibition de Joanna Hogg

  Entre Antonioni, Haneke et Akerman, Exhibition ,
  troisième film de J. Hogg, révélée ensuite par
  The Souvenir : Part I & II , est sans doute son film le plus
  abstrait et conceptuel, sur le délitement d’un couple
  d’artistes, concomitant à la vente de sa maison.

• Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry

  Après Pupille , Jeanne Herry parvient une nouvelle
  fois à émouvoir avec le puissant Je verrai toujours vos
  visages . Le film plaide pour la nécessité de la justice
  restaurative, sans mettre de côté un souci de fiction
  qui miroite d’émotions.

• The Lost King de Stephen Frears
• La Naissance des oasis, Film collectif

  Un programme de cinq courts métrages rempli
  d’imagination, et abordant des thèmes inattendus autour
  de l’eau, de la vie, de l’amitié, ou d’une rencontre qui
  marquera notre enfance. L’émerveillement est constant,
  le rythme vif et la variété des dessins admirable.

• Sept hivers à Téhéran de Steffi Niederzoll

  Iran, 2014. Reyhaneh Jabarri, 25 ans, est pendue pour
  avoir poignardé l’homme qui avait tenté de la violer.
  Entre le combat de ses proches pour la sauver et
  ses propres témoignages, émerge le constat terrifiant
  d’un système où les femmes n’ont aucun droit.

• Voyages en Italie de Sophie Letourneur

  Un couple essaie de se retrouver lors d’une escapade
  italienne. Sorte de connexion entre le grand cinéma
  moderne de Rossellini et le petit cinéma privé de
  l’iPhone, le nouveau Letourneur flirte dangereusement
  avec le rien, mais produit tout de même quelque chose.