Numéro 235

Sommaire

• Kylián et le Soleil Levant

  En février, le Ballet de l’Opéra de Paris revient sur scène au Palais Garnier
  avec la reprise de Kaguyahimé, un ballet que Jirí Kylián créa en 1988 s’inspirant d’un ancien récit japonais qui raconte l’histoire d’une princesse de la lune qui descend sur terre pour porter un message de paix mais qui ne fait que déchaîner d’autres conflits à cause de sa beauté.

• Sasha Waltz sans frontières

  Le «Roméo et Juliette» créé par Sasha Waltz à l’Opéra de Paris en 2007 a été remonté à La Scala de Milan. Un événement, a-t-on dit, mais pas exceptionnel. Non pas pour cette figure de proue du «Tanztheater» allemand, habituée comme elle l’est désormais aux grands théâtres. Et pas non plus pour le monde du ballet, dont les compagnies majeures sont désormais habituées à leur tour à ces croisements de genres et d’artistes, autrefois inimaginables.

  par Elisa Guzzo Vaccarino
• La nouvelle compagnie de Millepied débute à New York…

  Les débuts newyorkais de L.A. Dance Project, une nouvelle petite compagnie fondée par Benjamin Millepied à Los Angeles, ont eu lieu dans un théâtre de banlieue consacré aux artistes expérimentaux. On a régulièrement affiché Jan Fabre dans ces mêmes séries de programmes à Montclair dans le New Jersey.

  par Anna Kisselgoff
• Béjart sans Béjart

  Pas facile. La tâche de Gil Roman, qui doit mener le Béjart Ballet Lausanne sans son démiurge est certes hardie et chargée de responsabilités.

  par Elisa Guzzo Vaccarino
• Dominique Bagouet et l’adolescence

  En 1992, l’un des protagonistes de la «nouvelle danse» française, Dominique Bagouet, disparaissait, à peine âgé de 42 ans. Il avait eu le temps de mettre en place le Centre Chorégraphique National de Montpellier/Languedoc Roussillon, de créer le Festival International de Danse de Montpellier, d’avoir dirigé une troupe de danseurs dont certains,comme Angelin Preljocaj, sont devenus eux-mêmes des chorégraphes importants.

  par Sonia Schoonejans
• Forsythe, passage de générations à l’Opéra

  Lorsqu’en 1987, William Forsythe était venu créer In the Middle, Somewhat Elevated pour le Ballet de l’Opéra de Paris, une onde de choc avait traversé le public: ces équilibres vertigineux, ces «off balance» poussés au maximum, cette utilisation osée des pointes, tout laissait penser que George Balanchine avait

  par Sonia Schoonejans
• Quand la danse est la danse

  Trois créations récentes en un acte, présentées sur la scène du Covent Garden de Londres, ont été saluées par un public enthousiaste. Et sans qu’une plume de cygne ou un flocon de neige n’apparaissent

  par Clement Crisp
• Auto-portrait d’un danseur de Pina

  Ce n’est pas un hasard si dans le film que Wim Wenders a consacré à Pina Bausch, Lutz Förster apparaît comme le chef de file des “passerelles”, à savoir les défilés synchronisés des danseurs qui se déploient en serpentins dans la structure spatiale des spectacles du Tanztheater Wuppertal.

  par Leonetta Bentivoglio
• Martínez à Madrid, à la recherche de créateurs...

  La Compañía Nacional de Danza, dirigée par José Carlos Martínez, a présenté à Madrid un programme composé de trois créations: Unsound de Juanjo Arqués et Heidi Vierthaler, Babylon d’Arantxa Sagardoy et Alfredo Bravo et Demodé d’Iván Pérez.

• On aime et on pleure avec De Mey

  Kiss & Cry – embrasse et pleure: c’est ainsi que les patineurs nomment la banquette où ils attendent avec anxiété d’être jugés. C’est le titre d’un spectacle très beau signé par Michèle Anne De Mey, ancienne collaboratrice d’Anne Teresa De Keersmaeker auprès de la compagnie Rosas de la première heure et
  ensuite chorégraphe «free-lance» et auprès du réalisateur Jaco Van Dormael.

  par Elisa Guzzo Vaccarino