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Jaquette Numéro 24

Numéro 24

  • magazine : Particules
  • numero : 24 - 2008
  • date : 01 avril 2008
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Entretien / Bernard Lamarche-Vadel: ostracisme, oublis, censure, faux-pas, entraves, soupçons

    Au début de l'année 1996, alors que l'écriture de romans l'accaparait, Bernard Lamarche-Vadel accepta de revenir, le temps d'un entretien sur son parcours de critique d'art. Loin de l'autosatisfaction, l'exercice fut plutôt l'occasion pour lui de revenir en détail sur les regrets ou les remords qu'il pouvait concevoir à avoir trop écrit sur certains, et pas, ou pas assez, sur d'autres.

    par Stéphane Corréard
  • Entretien / Noël Dolla: Bernard Lamarche-Vadel, fou au bon sens du terme

    A l'initiative de Noël Dolla, Bernard Lamarche-Vadel donna une conférence à l'école nationale supérieure d'art de Nice le 20 avril 1989, alors qu'elle est demeurée inédite, mais vivace dans la mémoire de beaucoup des étudiants qui y assistèrent, l'exposition de l'art permet de découvrir un enregistrement. Témoignage.

    par Elodie Antoine
  • Parcours / Hervé di Rosa

    Hervé di Rosa vous prévient: il n'aime pas trop parler de sa peinture, il est plutôt "dans le faire"; sinon, il ne peindrait pas, il écrirait. Quand il parle de son art, il se met à parler d'émotions, d'affectif, d'amour même, et il sait très bien que ça fait ringard. Alors il préfère se taire. Comme beaucoup d'artistes de sa génération, il a l'impression d'avoir été un peu mis à l'écart. Enfin, il l'a bien cherché, aussi... A l'époque, c'était une vraie volonté de ne pas avoir de discours théorique, de casser avec cette idée que toute oeuvre doit être accompagnée d'un discours. On sortait des années soixante-dix qui ont été dominées par support-surface et l'art minimal en France.

    par Eléonore Saintagnan
  • Parcours / Lamarche-Vadel - Franc-tireur-photographe

    Le rapport qu'entretenait Bernard Lamarche-Vadel à la photographe était chamanique, à mille lieux du style international qui dans les années 2000 dupliquerait de Shangai à New-York d'envahissants photos-tableaux encadrés sous DIASEC. Pour lui, l'horreur à destination des classes moyennes. Au départ, il a aimé les "Big Nudes" d'Helmut Newton puis il a élaboré durant 20 ans un "atelier photographique français". L'image fixe lui a donné le motif de son exposition-testament "enfermement" (MEP, Paris 1998) aussi mégalomane qu'historique et celui de ses derniers textes, l'inouï "comment jouer enfermement" et "l'art, le suicide, la princesse et son agonie" dont la trame est hantée de l'album "442 photographies" figurant Lady Di déchiquetée dans sa mercedes détruite.

    par Guillaume Leingre
  • Entretien / Olivier Mosset - Factures en chantier

    Olivier Mosset aime la matière picturale comme objet. Il note que seul le fabricant fait le tableau, qu'il produit par série pour sa capacité de neutralisation ou qu'il s'intéresse à la planéité, à la surface et aux limites d'une peinture. Il revient ici sur ces notions qui traversent sa production.

    par Timothée Chaillou
  • Entretien / Gilles Barbier, à moitié carré, à moitié fou

    Difficile de réduire l'oeuvre de Gilles Barbier à quelques qualificatifs synthétiques et autres motifs immuables tant qu'elle se montre, depuis sa genèse au milieu des années 1990, instable, dispersée, profuse, voire confuse. L'artiste aime à nous envoyer balader dans ses galeries sinueuses, sombres tunnels souterrains creusés au gré de ses illuminations fertiles... Eclairage.

    par Anne-Lou Vicente
  • Entretien / Arnaud Labelle-Roujoux - son théâtre et ses doubles

    Arnaud Labelle-Rojoux entretient avec une certaine évidence un rapport étroit à l'espace scénique. Double et dualité sont eux aussi récurrents? Néanmoins, à l'inverse de la théâtralité formulée consciemment comme un élément majeur de son art, le double s'exprime parfois de façon refoulée. Arnaud Labelle-Rojoux revient sur le "négatif" de son travail et explicite ainsi ce couple de notions qui dialogue avec l'ensemble de son oeuvre.

    par Etienne Gatti
  • Analyse / Julien Prévieux : Houston, we have a problem

    À l’approche des caisses d’un magasin de sports à République, une pancarte me prévient de la conscience écologique des caissiers : « Par souci de l’environnement, les sacs sont désormais payants. » J’ai du mal à saisir l’équation secrète qui lie le salut de la planète et la suppression de la gratuité des sacs plastiques. En quoi la pénalisation du consommateur peut être utile à l’environnement ? A moins que ce ne soit le calcul simple qui dit que, puisque les sacs sont désormais payants, leur consommation va diminuer.

    par Vallia Athanassopoulous
  • Entretien / Philippe Mayaux - A la surface des profondeurs

    Promenade dans l'atelier de Philippe Mayaux, autour de quelques oeuvres qui seront présentées à "La force de l'art", pour une discussion en forme de dérive sur la chair de la peinture.

    par Etienne Gatti
  • Entretien : Mathieu Potte-Bonneville - De l’usage en politique

    Mathieu Potte-Bonneville est professeur de philosophie, directeur de programme au collège international de philosophie et membre fondateur de la revue Vacarme. Il développe, entre autres, une réflexion sur la notion d'usage et d'usagers en politique instruite par son expérience militante à Act Up, ses enquêtes à Vacarme et par sa lecture fine de Foucault, rencontre avec un usager passionné de la philosophie foucaldienne.

    par Euriel Fierling
  • Analyse / Stéphane Calais : El Barroco

    Qu'y-a-t'il de commun entre des artistes comme Milton Caniff, Art Spiegelman, Honoré Fragonard, George Conod, Ettore Sottnass, Gérard Gasiorowski, Max Ernst ? Pas grand chose à priori, sauf si l'on sait qu'ils appartiennent au panthéon de Stéphane Calais et qu'ils lui servent à composer depuis 20 ans un univers baroque sans aucun équivalent sur la scène française.

    par Alain Berland

A propos du magazine

Particules
Particules PARTICULES est une revue qui traite de l'art contemporain et de ses rapports avec la société. Réunissant des critiques d'art, des artistes, des écrivains, elle est reconnue pour son approche «anti langue de bois», pour ses nombreux entretiens avec des artistes et des acteurs du milieu de la culture et de la pensée, et ses papiers d'analyse.

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