Numéro Hors Série Spécial (F)estival(s)

Sommaire

• Des films expé-rimentaux, expe-ctants, expé-ditifs

  Déjà cinq ans et toutes ses dents… Le Festival International de Vidéo expérimentale images Contre Nature — passage obligé pour tous les férus de vidéo expérimentale et d’images non formatées — élargit un peu plus pour sa nouvelle édition son champ d’investigation et tend ainsi à confirmer son statut incontournable dans le vaste horizon de la création audiovisuelle, explorant les moindres recoins du contenant, et ses influences directes sur le contenu. P’Silo, l’association organisatrice, se diversifie donc dans la continuité.

  par Sellan
• Jeter l’ancre dans le mouvement

  Ils étaient déjà là l’année dernière et nous éblouissent encore cette année : les "Nordiques" envahissent les scènes du Festival. En effet, les Hollandais et les Belges sont décidément les chouchous d’Apolline Quintrand. Ce choix s’explique plus sérieusement par une grande qualité artistique et des expériences surprenantes et réussies au sein de ces compagnies. Pour entrer dans le vif du sujet, la prestigieuse compagnie Nederlands Dans Theater II et III (NDT) proposera quatre pièces dont la fameuse Birth-Day signée Jiri Kylian.

  par Eva Desroches
• Docs en stock

  A seize ans, le Festival International du Documentaire est encore bien loin d’une maturité sereine. C’est au contraire l’âge des possibles, les interrogations diversifiées sur un Monde qui inquiète autant qu’il fascine et sur la difficulté chronique à y poser ses mots. Alors le documentaire expérimente, fouille, s’émancipe du carcan télévisuel pour peut-être mieux le retrouver, et se voit rasséréné par un récent regain de son exploitation en salles.

  par Sellan
• Quand le jazz est là …

  La java s’en va, et le jazz reprend ses droits comme chaque été au Palais Longchamp. Les
  cinq douces nuits du Festival sont l’occasion de découvrir des musiciens qui se font rares
  à Marseille, mais aussi de faire tomber le cliché d’un jazz élitiste et pompeux. Nul besoin d’aller
  courir trop loin les événements du même type : avec une programmation qui affiche cette année le pianiste Brad Mehldau, la chanteuse Patricia Barber ou l’étonnante rencontre entre le sextuor du pianiste cubain Chucho Valdes et… l’illustre compositeur Michel Legrand, Jazz des Cinq Continents aligne les pointures avec une belle régularité.

  par Grégory Lincy
• MIMI tout plein

  Pour sa vingtième édition – et pour la cinquième fois dans le merveilleux cadre de l’Hôpital Caroline au Frioul – MIMI ne se disperse pas en vains étalages. Sa ligne directrice reste la même, à savoir richesse des croisements et des influences, et explorations d’horizons singulièrement hétéroclites… Sur quatre jours, du 28 au 31 juillet, le festival nous entraînera, après une belle traversée, sur les côtes d’Afrique

  par Lionel Vicari
• La méthode Preljocaj

  On avait parlé de l'association Agatha Ruiz de la Prada et Michel Kelemenis pour Besame
  mucho (cf. Ventilo n°112). On clôturera cette année de la danse avec la rencontre d'Angelin Preljocaj et de Fabrice Hyber sur les Quatre saisons de Vivaldi. Il est intéressant d'établir un parallèle entre Kelemenis et Preljocaj puisque les deux ont dansé chez Dominique Bagouet et qu'ils ont fait leurs premiers pas de chorégraphes ensemble en créant le duo Aventures coloniales en 1984.

  par Karim Grandi-Baupain
• Cap Camargue

  Emballer un paysage dans de beaux draps, danser avec les oiseaux, allumer des feuxdans les marécages… Pour la septième année consécutive, le festival des Envies Rhônement célèbre la rencontre insolite et poétique de la nature et de la culture. Initié par la Compagnie Ilotopie, basée« sur la dernière île du grand Rhône, entre espaces sauvages, industrie lourde et mer Méditerranée », en association notamment avec des acteurs locaux de l’environnement, ce festival est une invitation à découvrir, parcourir et interroger les paysages et les sites de la Camargue, à travers des propositions artistiques variées : musique, danse, cirque, ateliers, installations…

  par Fabienne Fillatre
• Candeur et déca-danse

  Des concerts de "musique de jeune" (entendre « qui ne se prend pas réellement au sérieux ») sur la terrasse du sacro-saint Palais des Festivals ? L’idée paraît vraiment décalée… Dans une ville où la branchitude ringarde règne en maître et où la musique pointue ne pénètre que très rarement, cela relève même du pari osé.

  par JP