Perspectives Shakespeare
- magazine : Cahiers Jean Vilar
- numero : 117 - 2014
- date : 01 juillet 2014
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Shakespeare en perspective
Au-dessus de Shakespeare il n’y a personne, affirme
Victor Hugo, qui voit dans cet homme-océan « Tout en Un ».
L’oeuvre fascine par son ampleur depuis plus de cinq siècles et nul ne semble parvenu à dénouer les fils d’une intrigue au centre de laquelle rayonne l’énigmatique personnage d’"Hamlet". Tentatives d’exploration…
--------------------------- Vilar et Shakespeare, je t’aime moi non plus \\ par Jacques Téphany
- De quoi Shakespeare est-il le nom ? \\ par Florence Naugrette
- Hamlet, qui est là ? \\ par Michael Edwards
- La naissance d’une culture shakespearienne en France \\ par Catherine Treilhou Balaudé
- La conscience du mal. OEdipe et Hamlet \\ par Elisabeth Roudinesco
- Métaphysique de l’indécision \\ par Jean-Claude Monod
- Shakespeare vu par… \\ choix des textes Rodolphe Fouano -
D’une langue l’autre
Selon Peter Brook, les Français ont beaucoup de chance : ils peuvent périodiquement
réinventer Shakespeare en l’adaptant aux évolutions de la langue sans être coincés
par le respect obligé à l’original. La question de la traduction, et de la fidélité au sens
comme à la poésie, est au cœur d’un débat où chacun prend ses libertés, s’impose
ses obligations, éprouve ses plaisirs et ses souffrances…- Traduire Shakespeare \\ par Monique Nemer
- La traduction de Shakespeare étant devenue possible... \\ par François-Victor Hugo
- Le prisme du génie diapré \\ par André Gide
- Pourquoi retraduire Shakespeare ? \\ par Pierre Leyris
- Reconquérir un accent natif \\ Paul Claudel
- Pour une poétique théâtrale de la traduction
shakespearienne \\ par Jean-Michel Déprats
- "To be, or not to be, that is the question" en 40 traductions : « Malheur aux faiseurs de traductions littérales, qui, traduisant
chaque parole, énervent le sens ! C’est bien là qu’on peut dire que la lettre tue, et que l’esprit vivifie », estime Voltaire, dans la
dix-huitième lettre philosophique consacrée à la tragédie. Démonstration par l’exemple, en comparant quarante traductions du passage le plus célèbre d’"Hamlet" : « to be or not to be » (III, 1). -
A la recherche d’Hamlet : florilège
Si "Hamlet" ne coûtait pas si cher à monter, il y en aurait douze par an, ironisait Vilar. Figure cultivée par tous les acteurs, et même les actrices, Hamlet n’en finit pas de désirer sa mère et d’admirer son père au point de vouloir le tuer pour lui prendre sa place. À force de réunir toutes les velléités d’un homme ordinaire, il est devenu, selon Thomas S. Eliot, "la Joconde en littérature"…
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- Hamlet avant sa tragédie \\ par Goethe
- Le vrai démontré par l’invraisemblable \\ par Victor Hugo
- Il faut qu’il y ait un drame ! \\ par Paul Claudel
- La transition de l’être au néant \\ par Firmin Gémier
- Les tendances profondes de l’âme du poète \\ par Sigmund Freud
- L’entrée soudaine de la mort \\ par Elie Faure
- L’homme meurt-il de la vérité ? \\ par Karl Jaspers
- Les motifs d’un suicide \\ Ernest Jones
- Raison et déraison \\ par Bertolt Brecht
- Un suprême effort de l’homme \\ par Jean Paris
- Le Paradis perdu \\ par Jean-Louis Barrault
- Marxiste révolté, voire existentialiste \\ par Jan Kott
- Le vrai coupable \\ par Pierre Bayard -
A la recherche d’Hamlet : Un prince en Avignon
Dès 1947, Shakespeare s’est imposé comme une évidence au Festival : il occupe la première place dans son répertoire. La Cour d’honneur
semble être l’écrin absolu susceptible de donner à l’oeuvre du grand Will son souffle originel aussi bien que contemporain. La nuit provençale sied à Shakespeare, comme ces hauts murs dressés contre le mistral ou brûlés de soleil. York, Lancastre, Bolingbroke et les autres ne sont-ils pas ici chez eux ?
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- Shakespeare au pied du mur \\ par Florence March
- Les scénographies d’"Hamlet" au Festival d’Avignon \\ par Marcel Freydefont
- Huit "Hamlet" à Avignon (1965/2011)