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Jaquette Peut-on imaginer Van Gogh heureux ?

Peut-on imaginer Van Gogh heureux ?

  • magazine : Art Absolument
  • numero : 108 - octobre 2023
  • date : 09 octobre 2023
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Berthe Morisot

    Les lumières et le vif

    par Emma Noyant
  • Modigliani

    Confessions d’un masque

    par Emmanuel Daydé
  • Vincent van Gogh et Nicolas de Staël

    Faut-il voir un adieu au monde ou une ode à la joie dans l’œuvre ultime de génies foudroyés ? C’est la question que soulève l’exposition inédite d’Orsay consacrée aux derniers mois de Van Gogh à Auvers, et que révèle en creux la rétrospective de tableaux peu ou jamais montrés en France consacrée par le MAM à de Staël et à ses dernières œuvres d’Antibes. Peut-on imaginer Van Gogh et Staël heureux ?

    par Emmanuel Daydé
  • Mark Rothko

    Après Joan Mitchell et le duo Basquiat/Warhol, c’est encore à un Américain, Mark Rothko, que la Fondation Louis Vuitton consacre son accrochage automnal. Cent quinze toiles
    rythment un parcours retraçant l’entièreté de sa carrière.

    par Serge Vabard
  • Parvine Curie

    Dans l’expectative de la réception finale des travaux après quatre ans de ferme- ture du musée d’Art moderne, et de l’acte I de l’ouverture au public de la nouvelle salle des collections impressionnistes, Parvine Curie est de retour à Troyes pour inaugurer l’espace d’exposition temporaire par la sobriété de ses pièces massives, lisses et noires, qui participent d’un pan de la sculpture post-moderne trop peu montré et dont elle est l’ultime représentante vivante.

    par Laurence D'Ist
  • La ravine et la tortue

    Qu’ils la voient comme une « tortue à côté de l’empreinte du pied gauche de son ami le géant » que forment Madagascar et les Comores, à l’instar de Christian Jalma, ou se lient au vivant de ses ravines et de sa flore, les artistes réunionnais réunis à Tours par l’exposition Astèr Atèrla (« Ici et maintenant » en créole) ont en commun d’explorer comme une part d’eux-mêmes la petite île de l’archipel des Mascareignes, loin, très loin de quelque 9 200 km de la tutelle métropolitaine.

    par Tom Laurent
  • Agnès Varda

    « Je ne choisis jamais une seule version des choses. Il me semble injuste de montrer tant de soleil et de couleur sans aussitôt montrer les ombres mauves et les visages d’une foule anonyme. » Alors que la Cinémathèque française reprend cet automne ses grands films – de son inaugural La Pointe courte (1954) aux Plages d’Agnès (2008) – et revient avec l’exposition Viva Varda ! sur quelque 70 ans de carrière et de réinventions – expérimentant les domaines de la photographie, du cinéma, du costume et de l’installation –, retour sensible à Sète sur l’un des lieux qu’Agnès Varda avait en affection et qui lui offrit les images de son premier tournage.

    par Philippe Piguet
  • Fan Yifu

    Rupture et continuité, deux termes parfois antithétiques, souvent nécessairement complémentaires. À partir de cette dualité, somme toute peu dérangeante, l’œuvre de Fan Yifu, peintre et calligraphe, devient un excellent parcours dans les liens entre le paysage et le signe, mais aussi dans l’impact qui demeure fort et insaisissable entre ce qu’est censée être une œuvre monochrome si l’on exclut de la couleur son reflet, les jeux des ombres et des lumières, en quelque sorte, ces frémissements impalpables qui donnent vie à la Nature et à l’œuvre.

    par Christophe Comentale
  • Claire Borde

    Il y aurait, comme le dit D. H. Lawrence des peintures étrusques, un art de la légèreté, de l’intimité, pour tout dire de la discrétion ; une peinture qui exprime le sentiment du murmure de la vie où « tout est petit et gai et plein de vie ». Dans les œuvres de Claire Borde, on retrouve un ton retenu, un suspens du geste et une douceur de l’abord de l’espace qui font participer cette artiste à une esthétique de la discrétion.

    par François Jeune
  • Gastineau Massamba

    La salive existentielle

    par Tom Laurent
  • Le bien commun

    Du festival d’Aix au festival Berlioz en passant par Paris l’été, lors du mois de juillet le plus chaud jamais enregistré sur terre, les artistes, compositeurs, dramaturges et metteurs en scène prennent à témoin les spectateurs pour tenter de sauver le monde à venir. Si les communautés résistent le mieux, sauront-elles se fédérer pour le bien commun ?

    par Emmanuel Daydé

A propos du magazine

Art Absolument
Art Absolument ART ABSOLUMENT sait que l’œuvre d’art, universelle et absolue, nous émerveille et nous interroge. C’est pourquoi ART ABSOLUMENT s’adresse à un public ouvert et curieux de la diversité de l’art en créant des passerelles entre l’art contemporain, les artistes incontournables du passé et ceux des autres civilisations. Dans chacun de ses numéros la revue consacre des dossiers aux événements et artistes incontournables. Délibérément indépendante des modes et des réseaux habituels, elle rassemble des points de vue engagés d’artistes, d’écrivains, de conservateurs de musée et de critiques désireux de rendre compte de ce qu’ils considèrent comme l’essentiel de l’actualité des expositions patrimoniales et de la création d’aujourd’hui. Elle met en lumière la pluralité des artistes français ou résidant en France quel que soit leur medium et réfléchit au rôle de l’art dans nos sociétés.

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