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Jaquette Rousseau et la Suisse

Rousseau et la Suisse

  • magazine : Les Lettres et les Arts
  • numero : 13 - 2012
  • date : 01 juillet 2012
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • “J’écris pour vivre”

    Grand entretien avec Pascal Quignard

    par Niklaus Manuel Güdel
  • Le saltimbanque de la révolte

    Effrénée, théâtrale, chamarrée, révolutionnaire,
    chaotique : c’est indéniable, la vie du résistant communard Maxime Lisbonne (1839 – 1905) a tout d’un roman, et se prête à merveille à l’adaptation au genre. Après Galadio (2010), où il parcourait le terrible destin d’un jeune métis allemand sous le régime nazi, le prolifique Didier Daeninckx nous livre Le banquet des affamés, narration à la première personne consacrée à cet ardent socialiste, qualifié « d’Artagnan de la Commune » par l’historien Marcel Cerf.

    par Nathalie Dahn
  • Une forêt de souvenirs

    Un journaliste a cessé ses activités professionnelles
    et retourne à La Grave, petit hameau du Limousin,
    dans lequel il a passé son enfance. Cette retraite landaise s’explique par un cancer de la mâchoire qui a déformé son visage suite à une ablation de la tumeur.

    par Valery Rion
  • Mer vide de songes pour baleine blanche

    Khaled Kelkal, dix-huit ans, puis vingt-quatre, huit morts, deux cents blessés, ennemi public numéro un
    et, finalement, une mort. La sienne. Énumération chiffrée d’une histoire véridique, résumé numérique d’une autobiographie romanesque.

    par Marie Minger
  • Erri De Luca : sobre et concis

    Il est des rendez - vous, à la pointe du jour, qu’Erri De Luca ne pourrait ni ne voudrait manquer. Depuis de longues années, à l’aube, Erri De Luca lit et médite la Bible, qu’il lit dans le texte, en hébreu ancien. En configuration d’esprit de la première réception en somme. De cette rencontre quotidienne au plus près des Textes, De
    Luca explore cette mémoire du fond des temps et en tire une précieuse et inépuisable matière qu’il cisèle afin d’offrir des essais ou des exégèses tels Noyau d’olive, Comme une langue au palais ou Au nom de la Mère. Le texte sacré s’inscrit en filigrane également dans ses romans Montedidio, Trois chevaux ou Le Jour avant le bonheur. Aller simple et Et il dit sont de cette veine-là.

    par Vincent Gogibu
  • A la mémoire

    Dans un genre nouveau de confessions, La fin des
    jours d’Alessandro de Roma nous propose une dytopie angoissante des limites de « la société de l’information ». Sujet d’un projet qui vise à ramener une notion d’éthique morale dans le champ des valeurs sociales, Giovanni Ceresa est rapidement présenté comme l’antihéros d’une collection de lettres qu’il s’est mis à rédiger pour retenir sa mémoire. Comme Rousseau, il nous dit tout, mais sans s’adresser à un autre que lui-même. Il rédige mécaniquement le moindre souvenir.

    par Besjane Mahalla
  • Jean-Jacques Rousseau en Helvétie

    Avec Voltaire finit un monde ; avec Rousseau commence un monde nouveau » : ce mot de Goethe place résolument Jean-Jacques Rousseau dans la modernité, celle de l’individualité reconnue, assumée et revendiquée. En effet, alors qu’il herborise dans le Val-de-Travers, Rousseau, plongé dans une rêverie, se sent comme « ces grands voyageurs qui découvrent une île déserte […] je me regardais presque comme un autre Colomb »

    par Loris Petris
  • Rousseau genevois ?

    La question s’impose pour diverses raisons historiques, mais d’emblée la réponse est évidemment oui ! Cependant revenons sur certains faits. Il est né « citoyen de Genève » par son ascendance le 28 juin 1712 et baptisé le 4 juillet dans le temple de Saint-Pierre.

    par Frédéric S. Eigeldinger
  • Rousseau l’Arménien

    « De toute cette société, nous ne connaissions
    bien que M. Rousseau qui était un peu drôle. Il n’était ni jeune ni vieux ; il avait une robe presque comme un capucin et un bonnet à poil, l’été comme l’hiver. Il allait de tous les côtés ramasser toutes sortes d’herbes qu’il mettait dans une longue boîte en fer-blanc, une espèce d’ustensile à porter le lait : il disait qu’il faisait de la botanique ; nous ne savions pas ce que c’était. »

    par Roland Kaehr
  • De Rousseau aujourd’hui et de ses apologistes bernois et zurichois hier

    Si la célébration du bicentenaire de la naissance de Rousseau, en 1912, a encore donné lieu à quelques belles empoignades entre partisans et adversaires
    du citoyen de Genève, la commémoration du tricentenaire, cette année, frappe par son œcuménisme béat et sa platitude consensuelle. A l’unisson célébrons le grand homme, cela nous dispensera de le lire !

    par Robert Kopp
  • Jeff Koons : un homme qui vous veut du bien ?

    Et tout se déroule comme prévu : le portail de la Fondation Beyeler s’ouvre sur une parenthèse enchantée, orchestrée d’une main de maître par
    l’artiste Jeff Koons (*1955). Les Winter Bears (1988) représentés sur l’affiche de la manifestation accueillent le visiteur dans le jardin de Riehen où trône le monumental Split-Rocker (2000). Une sculpture florale mi-poney midinosaure, croisement entre Markus Raetz et Salvator Dali, réveille l’enfant tapi en chacun d’entre nous. N’est-ce
    pas aussi le signe de la personnalité duelle de celui qui nous reçoit ?

    par Diane Antille
  • Redécouvrir l’église au moyen âge

    Ornamenta ? Des tissus poussiéreux ? Non, sinon
    de merveilleuses étoffes brodées qui nous laissent
    entrevoir l’intérieur des églises au Moyen Âge.

    par Carme Rodriguez Pamias
  • Damien Hirst à la Tate Modern, artiste ou imposteur ?

    La Tate Modern présente jusqu’au 9 septembre 2012
    la première exposition rétrospective des peintures,
    sculptures et installations de l’artiste controversé Damien Hirst. Dans un article paru dans The Independant du mardi 27 mars 2012, Julian Spalding
    argumente que Damien Hirst n’est pas un artiste, qu’il ne devrait pas être à la Tate Modern et que ses œuvres n’ont ni contenu artistique, ni valeur commerciale.

    par Sophie O’Connor
  • Gerhard Richter, Panorama

    Troisième et dernier cycle d’une exposition ayant déjà investi la Tate Modern de Londres et la Neue Nationalgalerie de Berlin, la version parisienne de Panorama, fort de cent cinquante œuvres, occupe le
    Centre Pompidou. Une rétrospective sous forme d’hommage et de célébration en la quatre-vingtième année de l’artiste.

    par Vincent Gogibu
  • Transposer Poussin : le tour de force des lissiers des Gobelins

    Après avoir été présentée à la Villa Medici et au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, la Tenture de Moïse retrouve la Manufacture des Gobelins, à Paris, où elle a été réalisée, entre 1683 et 1685, pour les collections du Roi Soleil. Le parcours a été adapté
    pour épouser l’espace des deux immenses salles, nouvellement rénovées, de la Galerie des Gobelins.

    par Anne Cadin

A propos du magazine

Les Lettres et les Arts
Les Lettres et les Arts LES LETTRES ET LES ARTS est une revue suisse fondée par un groupe d’étudiants en lettres. Elle propose une approche diversifiée de l’actualité littéraire et artistique. Plumes de renom et jeunes auteurs se côtoient et se prêtent au jeu de la critique. Un grand entretien, un imposant dossier thématique et de petites rubriques surprenantes forment l’essentiel du magazine.

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