Spirale a 40 ans
- magazine : Spirale
- numero : 267 - décembre 2018
- date : 01 décembre 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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La tâche critique
Quand on lit l’étude d’Andrée Fortin (Passage de la modernité. Les intellectuels québécois et leurs revues, 1993) sur l’histoire des revues au Québec, on ne peut que s’étonner de son constat : malgré l’ambition de leur projet éditorial, la plupart des revues connaissent une longévité très brève. Revenir vers ces textes programmatiques, c’est regarder de près comment chaque revue s’est définie au moment de sa fondation, mais c’est aussi mesurer, en considérant la durée de chacune, ce qui a constitué, pour son succès ou son échec, les raisons de son rapport à l’époque, à la culture, à la vie intellectuelle de la société. Toutes les revues se veulent « modernes », toutes souhaitent contribuer à l’avènement de la « modernité », et toutes veulent durer, mais peu y parviennent.
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Imaginer le langage ou ce qui manque
D’où vient Spirale ? D’une protestation, de plusieurs lignes à transgresser.
Il existe des tabous, des passages à
ne pas emprunter. S’en prendre à la critique traditionnelle, pour laquelle des énoncés sur l’écriture restent pure vanité, peut demeurer louable, mais sans danger, insuffisant. -
Marc-Antoine K. Phaneuf
Le ludisme au service de l’humanité ou la révolution poétique
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Saint Genette, théoricien et styliste
L'"essai théorique" existe-t-il ?
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L’Amérique blastée
Sur la piste du Canada errant, Jean Morisset
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L’encre et la bave
Le Lambeau, Philippe Lançon
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Logique de la bêtise
Mykonos, Olga Duhamel-Noyer
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Good boy, un roman de (dé)formation
Si Good boy est un roman dérangeant, c’est peut-être moins, en effet, en raison du caractère cru, voire violent, de certaines scènes, que de la façon qu’il a de bousculer nos habitudes de perception.
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Un œil en moins, Nathalie Quintane
Tactiques de résistance langagière : sous
la loupe de l’éborgné