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Jaquette Travailleurs, travailleuses

Travailleurs, travailleuses

  • magazine : 24 images
  • numero : 209 - janvier 2024
  • date : 31 janvier 2024
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Dans la famille cinéma, je demande...

    Cela fait un certain temps que germe ce dossier, qu’il se bouscule et se transforme au gré des sorties de films et d’une actualité quelque peu chaotique des industries cinématographiques à travers la planète. L’idée de départ est simple : parler différemment du cinéma, le faire par l’intérieur et à l’envers. C’est-à-dire refouler, si possible, au préalable, la critique, l’analyse et l’éternelle recherche d’enjeux politiques ou sociaux au profit d’un regard portant sur la création au jour le jour, sur ces actes et ces gestes qui font les films, au quotidien et à répétition. Surtout et avant tout, donc, parler de celles et ceux qui travaillent dans l’industrie, de leur monde, leurs métiers, leurs réalités (de vie et de travail), et cela vu par le cinéma. Vérité, mensonges, stéréotypes, évidences, à eux de juger, à nous de comprendre et à tous, quoi qu’il arrive, de réfléchir.

    par Julien Fonfrède
  • Ça tourne! (à la catastrophe)

    Casser le cinéma pour mieux le définir

    par Julien Fonfrède
  • Brian De Palma

    Les métiers du cinéma vus par... Brian De Palma

    par Sylvain Lavallée
  • Du chaos au temps retrouvé

    Les tournages de films
    européens indépendants
    à l’écran

    par Alice Michaud-Lapointe
  • Un bouddha zen des plateaux de tournage

    Le métier méconnu de scripte

    par Bruno Dequen
  • À la recherche de la belle audition

    Les coulisses d’un
    métier invisible

    par Bruno Dequen
  • Chaque cadre compte

    La réalité de la salle de montage

    par Robert Daudelin
  • De la main aux corps

    Les cinéastes
    dans l’animation

    par Ludi Marwood
  • Abel Ferrara

    Les métiers du cinéma vus par...
    Abel Ferrara

    par Simon Laperrère
  • L’art discret de documenter un tournage

    Les récentes stratégies publicitaires de
    Mission: Impossible – Dead Reckoning, Part One et de Top Gun: Maverick, entièrement dédiées à l’imposante préparation nécessaire aux cabrioles du sexagénaire Tom Cruise, rappellent que le making-of est un genre représenté avant tout par des objets promotionnels. Même lorsqu’il s’agit d’un documentaire de coulisses de plusieurs heures, il
    est rare que ce dernier fasse preuve d’une ambition artistique dépassant sa fonction de produit de studio.

    par Alexandre Ruffier
  • Jean-Luc Godard

    Les métiers du cinéma vus par...
    Jean-Luc Godard

    par Carlos Solano
  • Thierry Lefèvre

    Profession : projectionniste

    par Julien Fonfrède
  • Le cinéma peut-il encore faire rêver ses artisans ?

    Quelles rêveries habitent le projectionniste dans sa cabine?
    C’est la question à laquelle répondent Thierry Lefèvre dans l’entretien qui précède, mais aussi Buster Keaton dans Sherlock Jr. (1924). Et plus généralement, cette question ouvre sur une autre, plus large: quelles rêveries habitent ceux qui font le cinéma lorsqu’ils le regardent?
    Qu’en est-il de sa magie pour ceux qui en connaissent les coulisses et
    les rouages?

    par Apolline Caron-Ottavi
  • Goodbye CP de Kazuo Hara (1972)

    Dans ses mémoires professionnelles intitulées Camera Obtrusa, le documentariste japonais Kazuo Hara évoque d’entrée de jeu ce qui le distingue de Shinsuke Ogawa, son prédécesseur universellement respecté. Ogawa privilégiait une immersion au long cours auprès des gens qu’il désirait filmer, afin d’établir un profond lien de confiance avant de commencer un tournage. Pour Hara, au contraire, « la caméra est là dès le début ». « Ultimement, la principale différence entre Ogawa et moi réside dans ce que nous désirons voir», affirme-t-il. «Je veux voir toutes ces choses embarrassantes que les êtres humains cachent au plus profond d’eux-mêmes. [...] Avec la caméra, je tente de générer les actions. Je veux les forcer à exister. À l’aide d’une force délibérée. »

    par Bruno Dequen
  • The Player de Robert Altman (1992)

    Parmi les métiers les plus emblématiques de l’industrie du cinéma, la figure du producteur est probablement celle qui échappe le plus difficilement à la caricature. L’âge d’or de Hollywood a eu son patron de studio vociférant, cigare au bec, sur les plateaux de tournage. Même Vincente Minnelli, dans The Bad and the Beautiful (1952), n’a pas entièrement réussi à tordre le cou à cette image d’Épinal.

    par Damien Detcheberry

A propos du magazine

24 images
24 images 24 IMAGES a su s'imposer comme un acteur indispensable de la vie cinématographique québécoise. Au fil des années, 24 IMAGES a contribué à faire découvrir des cinéastes inconnus de la plus grande part du public, soit parce qu'ils en étaient à leurs premiers films, soit en raison de la singularité de leur démarche (Robert Morin, Céline Baril, Tahani Rached, Catherine Martin, Arto Paragamian, Jeanne Crépeau, Lucie Lambert, Don McWilliams, François Delisle, Rodrigue Jean et beaucoup d'autres). 30 ans de présence solide et incontestée dans le paysage médiatique québécois qui nous ont permis de constater que l'histoire de la revue, et l'évolution de nos choix et de nos prises de position, ont toujours été intrinsèquement liées aux transformations du paysage cinématographique mondial, mais d'abord et avant tout à celles de notre propre cinéma dont nous avons toujours été les témoins attentifs et engagés.

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