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Jaquette Vraie et fausse noblesse

Vraie et fausse noblesse

  • magazine : Le Crapouillot
  • numero : 122 - 1996
  • date : 01 janvier 1996
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Qu’est-ce que la noblesse ?

    Si l'on doit donner une définition de la noblesse, on peut sans conteste prendre celle de Philippe de Clinchamps, qui a trouvé le ton juste : «La noblesse est - et surtout était - un groupe social auquel la loi reconnaÎt des privilèges, faits de devoirs et de droits, se transmettant par le seul fait de la naissance.»

  • La noblesse et l’argent

    Voilà deux mots qui, a priori, ne font pas bon ménage à cause de la réputation que la noblesse ne sait pas gagner l'argent, qu'elle dépense

  • La noblesse pontifcale

    Aucune noblesse, aucun titre n'ont été aussi ridiculisés que les titres pontificaux, accordés par les Papes de Rome. Car il s'agit bien des titulatures romaines de notre siècle et du précédent.

  • La noblesse étrangère en France

    Le statut de la noblesse étrangère en France est diversement traité, selon les historiens et les généalogistes, dont le opinions divergent sur le place qui lui revient dans notre pays.

  • La République fait-elle des nobles ?

    Il va de soi que la République ne crée pas de noblesse, puisque cette dernière est ignorée de la Constitution républicaine. Cependant, sous sa forme administrative, la République peut faire croire que certains noms ont accédé à la noblesse, même si ce n'est qu'apparence nobiliaire.

  • Le jockey-club

    C'est le club le plus aristocratique, le plus chic, le plus fermé et le plus convoité de tous les cercles parisiens. En principe, il faut montrer patte blanche avant même de présenter sa candidature.

  • La noblesse et les lettres

    S'il est un domaine, où les beaux noms, les particules et les titres fleurissent avec élégance c'est bien le domaine des lettres: romanciers, historiens, auteurs dramatiques, polémistes et dessinateurs satiriques, soit gardent leurs noms, soit les dissimulent sous des pseudonymes.

  • La noblesse et la politique

    Quand on consulte le célèbre «Trombinoscope» de la politique, publié par «La Gazette du Parlement», il est intéressant de s'attarder sur les noms nobles ou sur ceux qui en ont l'apparence aux yeux du public, puisqu'ils ont une particule.

  • La noblesse et la presse

    De même que la politique réserve des surprises quant à la noblesse authentique de ses membres, de même certains noms de la presse peuvent nous induite en erreur. Si la noblesse de l'académicien Jean d'Ormesson, du Figaro, ne pose aucun problème, ainsi qu'il en va pour François-Henri de Virieu, François de Closets, Thierry de Montbrial et Antoine de Caunes sont
    des bourgeois ou simplement des roturiers sans aucune ancienneté familiale.
    Il y aura certainement des oubliés, plus par ignorance que par volonté de l'auteur; on ne peut pas tout savoir; ce n'est ici qu'un aperçu de journalistes, ce n'est donc pas une étude exhaustive de ce qu'est la presse française dans son apparence de noblesse.

A propos du magazine

Le Crapouillot
Le Crapouillot LE CRAPOUILLOT a été créé en 1915 par Jean Galtier-Boissière, il est alors le premier journal des tranchées. Son but étant de soutenir les soldats français présents sur le Front, tout en les informant des avancées du combat, non sans une certaine ironie. La guerre terminée, le journal ne cesse néanmoins pas d'exister mais est alors considéré comme une revue culturelle et littéraire. Plusieurs auteurs de l'avant-garde y signent des articles tels que Gus Bofa ou Francis Deloisi. Très polémique car très crue dans le ton employé dans ses critiques, la revue devient alors une référence dans l'univers du spectacle. A partir des années 30, les publications deviennent plus ponctuelles et les numéros traitent de thématiques bien spécifiques assez proches de la guerre et de la politique.

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