W. G. Sebald, topographie de la mélancolie
- magazine : Le Matricule des Anges
- numero : 134 - 2012
- date : 01 juin 2012
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Bouches d’ombre
Espaces 34 entreprend la salutaire réédition de l’oeuvre théâtrale de Patrick Kermann, peuplée de vivants bien gisants.
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Chambre d’échos
Terre d’accueil de la littérature russe (de Varlam Chalamov à Vassili Grossman), le goût des éditions Interférences pour l’étrangeté les pousse aussi à visiter d’autres rivages.
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Les vertiges du jardinier
Contre l’oubli et la destruction, cultivant avec une mélancolique ferveur un champ narratif fertile, l’écrivain allemand W. G. Sebald (1944-2001) est parvenu à donner des mots aux hommes défaits – mais survivants.
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L’arpenteur de l’après
L’écriture pour Sebald est un engagement, un combat résolu à partir de et contre la douleur, le deuil et l’oubli. Ayant consacré à l’auteur allemand la première étude parue en France, Martine Carré nous guide à l’intérieur de ce labyrinthe.
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Tumeur textuelle
Avec Ma mère musicienne…, Louis Wolfson choisit de défier, dans sa langue, la mort et la littérature.
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Tristes toros
Chantre de l’autobiographie à nu, Yves Charnet disperse les morceaux d’un portrait brisé où l’auteur se reflète en admirateur d’un torero landais. Une forme d’auto aficion.
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Viva la muerte
Argentine, trente ans après la chute de la junte. Avec Mapuche, Caryl Férey fonce dans les dédales d’une mémoire bafouée.
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Vertige domestique
C’est avec une cruelle ironie que Fernanda García Lao, prometteuse romancière argentine, explore la sphère familiale, dévorée par les démons et un désir d’absolu.
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Verbe haut
Avec Bas monde, deuxième roman radical de Patrick Varetz, la langue s’érige en instrument de survie.