Presse
Jaquette Charles Trenet

Charles Trenet

  • magazine : Europe
  • numero : 805 - 1996
  • date : 01 mai 1996
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Le Java du diable

    Je suis allé écouter Charles Trenet dans un music-hall. Ce devait être en 1956, à Paris. Je me souviens de son chapeau, posé en arrière de la tête, et surtout de ses yeux d'un bleu intense dont il jouait pour subjuguer le public. Mais je ne me souviens pas de ce qu'il avait interprété ce jour-là. Pourtant, si je cherche bien, je dois connaître à peu près toutes les chansons de Charles Trenet.

    par Paul-Louis Rossi
  • Fou chantant

    C'était du temps de la République. Il suffisait pour devenir citoyen d'inscrire à la craie noms des villes et des fleuves sur le tableau noir. La carte muette - notre institutrice désignait ainsi son approximatif hexagone- contenait cette tendresse d'appartenir ensemble à un sol. Une musique correspondait organiquement à cet amour couleur d'horizon que nos enfances nourrissaient pour ce canton de l'univers où la vie faisait contre mauvaise fortune bon cœur.

    par Yves Charnet
  • L’ami de ma joie, Charles Trenet

    Une chanson couleur de soleil ouvrant sur le ciel d'immenses yeux bleus: c'est Trenet tel qu'en lui-même, toujours entre deux feux, entre deux anges qui le conduisent au poste, paradis ou enfer, allez savoir. Poème et poète tout à la fois, le «fou chantant» marque le siècle de sa présence ailée sans révéler le secret de son increvable petite musique de jour.

    par Marc Alyn
  • Charles Trenet à la rose rouge

    On redécouvrira ici un texte de Boris Vian initialement publié en juin 1954 dans l'hebdomadaire Arts (n° 469).

  • Charles et Johnny

    Si l'enfance de Charles Trenet ne le prédisposait pas à devenir le grand auteur-compositeur-interprète qu'il est, le milieu familial qui l'a vu naître ne pouvait être un frein à son évolution. Il vient au monde à Narbonne, le 18 mai 1913, d'une mère jolie, intelligente, cultivée et d'un père qui compense sa profession assez austère - le notariat- par un grand amour de la musique; en effet, au cours de ses instants de liberté, il ne dédaigne pas chanter les airs à la mode en s'accompagnant à la guitare et qui plus est, son coup d'archet montre une bonne connaissance du violon.

    par Ginette Marty
  • La blessure de l’enfance perdue

    Le bonheur, chantait Léo Ferré, «c'est du chagrin qui se repose». Sombre définition d'un chanteur-poète qui posait le plus souvent un regard pessimiste sur la vie et sur les hommes. En revanche, quand on écoute Trenet, la première impression qui se dégage de ses textes est une impression de gaieté: «Y'a d'lajoie partout y'a d'lajoie», dit le refrain d'une célèbre chanson. Charles Trenet voit-il la vie en rose?

    par Danièle Gasiglia-Laster
  • La route enchantée de la chanson

    Si l'on fait abstraction de l'époque médiévale caractérisée par l'identité entre chanson et poésie lyrique, et si l'on tient compte du «schisme» entre poésie chantée et lue qui s'est lentement produit à l'automne du Moyen Age, on peut affirmer que les liens réciproques entre la chanson et la poésie lyrique n'ont jamais été aussi nombreux que depuis le début du XIXe siècle.

    par Dietmar Rieger
  • La jeune poésie écossaise

    Le temps du renouveau

    par Gavin Bowd
  • Giorgio Bassani

    Spectacle de variétés

    par Giorgio Bassani
  • Arabesques

    Rencontre avec Salah Stétié

    par Salah Stétié
  • Lire Ramu aujourd’hui

    Moins de quatre ans nous séparent du tenue indiqué par Céline, et l'on conviendra sans peine que Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) n'a pas aujourd'hui les lecteurs de celui-ci, ni ceux de Paul Morand. Il en avait assez peu de son temps déjà et ses livres, s'ils ont marqué l'his- toire de la critique, n'ont pas été des succès de librairie pour son éditeur Bernard Grasset.

    par Jérôme Meizoz
  • Charles-Ferdinand Ramuz

    Lettre àun éditeur

    par Charles-Ferdinand Ramuz
  • Les alphabets de Seamus Heaney

    Chroniques

    par Cecily Mackworth
  • La machine à écrire

    Le soleil de la diversité

    par Pierre Gamarra
  • Les quatre vents de la poésie

    Plongée en eau profonde

    par Alain Bosquet

A propos du magazine

Europe
Europe La revue EUROPE a été fondée par Romain Rolland René Arcos, l'un de ses premiers animateurs parmi lesquels on compte Jean Guéhenno et Jean Cassou, expliquait ainsi le choix du titre : "Nous disons aujourd'hui Europe parce que notre vaste presqu'île, entre l'Orient et le Nouveau Monde, est le carrefour où se rejoignent les civilisations. Mais c'est à tous les peuples que nous nous adressons [...] dans l'espoir d'aider à dissiper les tragiques malentendus qui divisent actuellement les hommes". Jusqu'en 1939 où elle est suspendue à l'annonce de la signature du Pacte germano-soviétique, elle suit la route des communistes dans le combat anti-fasciste. À partir des années cinquante, Europe paraît sous la forme de numéros spéciaux et devient une revue littéraire de référence. La revue Europe a publié les textes d'auteurs aussi divers que Aragon, Jean-Richard Bloch, Céline, Emile Danoën, Jean Giono, Panaït Istrati, Tagore, Tristan Tzara...

Dans la même catégorie