Jean-Michel Basquiat
- magazine : Collect
- numero : 474 - 2017
- date : 01 septembre 2017
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Irving Penn
Le grand photographe de mode américain Irving Penn aurait eu 100 ans cette année et,
pour l’occasion, le Metropolitan Museum of Art de New York organisait une exposition
rétrospective qui a accueilli de nombreux visiteurs. Cet automne, on pourra la voir au
Grand Palais à Paris. -
Marie Zolamian
Dans cette série, COLLECT se penche sur la place des
jeunes artistes dans le monde actuel. Pourquoi créentils
leurs oeuvres ? D’où vient leur inspiration ? Comment
conçoivent-ils leur place dans le monde de l’art ? C’est au
tour de Marie Zolamian (°1975, Beyrouth) de s’exprimer. -
Jerôme Jacobs
C’est peu dire que dans le panorama des galeries d’art bruxelloises, Jérôme Jacobs, aux
commandes depuis des décennies d’Aeroplastics Contemporary, occupe une place bien
particulière. Après près de vingt années passées dans une grande maison de maître des
environs de l’avenue Louise, il vient de jeter son dévolu sur un ancien séminaire jésuite,
dans le quartier Tenbosch à Ixelles. Ce lieu, doté d’une chapelle, avec de vrais confessionnaux,
de salles de classe et d’un vaste auditorium, accueille – sans doute de manière
temporaire – les expérimentations plastiques de notre homme. -
Didier Claes
Dans cette série, COLLECT part à la recherche de
la personne qui se cache derrière le professionnel.
Chaque mois, nous sondons une personnalité
artistique sur des thèmes plus intimes tels que sa
nourriture de prédilection ou son passe-temps
favori. Didier Claes (°1975, Kinshasa), spécialisé en
art africain, essuie les plâtres. -
Marie-Ann Yemsi
Telle une ‘passeuse’, aidant les artistes africains à gagner en visibilité, Marie-Ann Yemsi,
consultante culturelle et commissaire d’exposition indépendante, multiplie les initiatives
qui affirment la créativité de ce continent inventif, novateur et fécond. Point
d’orgue de son année 2017 ? L’orchestration des 11e Rencontres de Bamako. -
Jean-Michel Basquiat
Il y a quelques mois, un tableau de Jean-Michel Basquiat
datant de 1982 était adjugé 99 millions d’euros
lors d’une vente aux enchères à New York. Cette
oeuvre est ainsi devenue l’oeuvre d’art américaine la
plus chère de tous les temps. Cela en dit long sur l’impact
de ce prodige de l’underground new-yorkais qui
ne vécut que 27 ans. Cet automne, on pourra voir une
rétrospective de son oeuvre à la Barbican Gallery de
Londres. Une exposition qui a pour titre la phrase par
laquelle Basquiat décrivait cette expressivité explosive
l’ayant rendu mondialement célèbre : Boom for Real. -
La sculpture en bronze
Une sculpture en bronze est généralement éditée en plusieurs exemplaires. Jusqu’à
douze, on parle d’‘oeuvre originale’. Pour plus de douze exemplaires, on parle de
‘multiples’. La main ou l’implication de l’artiste n’est en rien concernée. Plus encore, un
siècle après le décès de Rodin, on coule encore aujourd’hui des originaux du sculpteur.
Afin de nous familiariser avec les tirages en bronze et toutes leurs subtilités, nous nous
sommes adressés à Derek Biront et Geert Norga. Le premier est restaurateur de métaux,
spécialisé dans les sculptures en bronze. Le second est à la tête de la fonderie Art
Casting où notamment Jan Fabre, Mark Manders, Kendell Geers et David Altmejd font
réaliser des oeuvres. -
Les laques
Luxe, résistance et sensualité !
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Pierre Gole
Sentant la fin approcher, et n’ayant pu trouver d’ouvrages assez somptueux à léguer
au jeune Roi Soleil, le cardinal Mazarin (dont la riche collection de meubles était sans
égal), commande peu avant sa mort une paire de cabinets à Pierre Gole. Bien qu’ils
aient aujourd’hui disparu, la littérature sur le sujet témoigne du luxe et de l’élégance
qu’incarnaient ces meubles au décor extrêmement riche. Que Mazarin fasse appelle à
Pierre Gole pour l’accomplissement de cette tâche indique à quel point le cardinal avait
confiance en son talent. Mais qui est réellement cet ébéniste qui oeuvra à une commande
si importante et pour un mécène aussi exigeant ? - Jozef Cantré
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Anders Zorn
Le peintre suédois Anders Zorn incarne, avec John Singer Sargent qu’il admirait, l’apogée
et, en même temps, le chant du cygne de la peinture figurative. Cet automne, le Petit Palais
à Paris en propose une rétrospective qui réunit 150 peintures, aquarelles et gravures. -
Ado Chale
Artiste autodidacte, Ado Chale a connu la gloire dans les décennies 1960 et 1970
lorsque tous les intérieurs cossus, de Knokke-Heist à Rhode-Saint-Genèse, arboraient
ses fameuses tables basses en métal travaillé et marqueterie de pierres semi-précieuses.
Vint ensuite une période plus compliquée, un désamour certain, avant un
retour en grâce à l’aube de la dernière décennie. Aujourd’hui, grâce à une poignée de
passionnés et surtout l’enthousiasme de sa fille Ilona, le talent d’Ado Chale est enfin
consacré, tandis que paraît également sa première monographie. -
La faïence bruxelloise
Si la production de faïence stannifère de grand feu à Bruxelles s’étend sur une période
fort longue, plus d’un siècle et demi, il faut regretter qu’elle ne soit pas appréciée à sa
juste valeur, une partie importante de ce patrimoine reste encore très mal connue. -
Les créateurs de bijoux sont aussi des artistes
L’art contemporain en matière de bijoux demeure encore et toujours une discipline relativement méconnue.
Mais, ces prochains mois nous réservent plusieurs initiatives destinées à changer les choses :
le parcours arts & crafts de Design September est ainsi centré sur le bijou, le Grand Hornu propose une
expo de Patrick Marchal tandis que le WCC-BF à Mons accueille sa triennale. -
Jean-Pierre Defossé à propos de la B/FAF
Jean-Pierre Defossé, organisateur chevronné de foires et salons, compte à son actif des événements
similaires et dispose, dès lors, d’un vaste réseau auquel il a largement fait appel avant et
pendant la mise sur pied de ce nouveau ‘bébé’. Mais surtout, la B/FAF a vu le jour uniquement à
cause de Bruxelles. « C’est à la demande d’un grand nombre d’exposants que nous avons organisé
ce salon. Le souhait qu’ils avaient d’exposer de nouveau à Bruxelles fut pour nous synonyme de
sécurité dans le fait d’investir dans ce projet », explique-t-il.