Presse
Jaquette Numéro 132

Numéro 132

  • magazine : La tête en noir
  • numero : 132 - 2008
  • date : 01 mai 2008
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Le roman d‘un crime et ses racines sociales

    Ce mois-ci, un événement majeur : la réédition de l’oeuvre du couple suédois Sjöwall et Wahlöö ; des marxistes pour qui le crime a toujours des racines sociales. Qualifier d’événement la réédition des romans de Sjöwall et Wahlöö peut sembler excessif et pourtant c’est un événement dans la mesure où les romans écrits à quatre mains par ce couple de communistes suédois ont eu des répercussions profondes, d’abord chez les polardeux suédois, mais bien au-delà dans les autres pays nordiques. Leur premier roman, Roseanna, parait en 1965. À cette époque, la reine du polar suédois se nomme Maria Lang.

    par Claude Mesplède
  • Photos suédoises

    - Bon, il fallait y passer. On ne compte plus les articles sur la magie « Millénium » du suédois Stieg Larsson. Trois pavés de près de six cents pages écrits à la suite par un journaliste spécialiste du fascisme. Né en 1954, le pauvre croyait s’assurer une bonne retraite. Il avait raison sur un point : ce fut un succès mondial avec des éditions par milliers, dans toutes les langues. En France, Actes Sud, qui créa pour l’occasion sa collection « Actes Noirs », a décroché la queue du Mickey, le Mickey lui-même et toute la machinerie du manège. Les trois tomes squattent depuis les meilleures places du hit parade. Hélas, Stieg Larsson n’en profitera pas personnellement car, pour sa retraite, c’est râpé : une crise cardiaque l’a emporté brutalement en 2004 après la remise de ses trois manuscrits.

    par Michel Amelin
  • La chronique de Jean-Marc Laherrère

    Pas forcément des nouveautés pour cette chronique, mais deux grosses claques prises dernièrement en pleine figure. Deux gifles bien différentes, mais aussi hénaurmes et dérangeantes l’une que l’autre. L’une vient des USA, l’autre est française.
    - Le premier roman a été publié fin 2007, il est très
    injustement passé assez inaperçu. Il s’agit de « La griffe du chien » de Don Winslow (The power of the dog, 2005 - Fayard Noir 2007). Art Keller, ancien de la CIA, est entré à la DEA au retour du Vietnam, et a commencé sa carrière au Mexique.
    - Le second choc vient à la lecture du second roman
    d’Antoine Chainas, Versus (Série Noire, 2008).. Le major Paul Nazutti, de la protection des mineurs, est en guerre contre le monde entier. Les arabes, les fachos, les touristes, les toubibs, les syndicalistes, les politiques, les homos, les femmes, les gauchistes, les étrangers, les français, les parents, les pauvres, les riches, les
    autres flics, les juges, les avocats … la liste est
    sans fin.

    par Jean-Marc Lahérrère
  • “Brandebourg” de Henry Porter

    Septembre 1989, deux mois avant que le mur de Berlin ne tombe. Rudi Rosenharte est professeur d'histoire à Dresde, il y a quelques années, il faisait partie de la Stasi. Aujourd'hui il est à Trieste pour un colloque… envoyé par la Stasi qui l'a forcé (en retenant prisonnier son frère et sa famille) à reprendre le collier. Son objectif, retrouver une ancienne maîtresse… le problème : cette femme est morte et, visiblement, seule la Stasi n'est pas au courant.

    par Christophe Dupuis
  • “Tuer n’est pas jouer” de Sylvie Granotier

    "Avant d'être acteur, j'étais Michel Parfond, voyou, bâtard, mal dégrossi, tendre peut-être. Devenir Michel Leman n'a pas été une mince affaire. Son baptême a eu lieu il y a cinq ans, le 2 novembre 2002, au théâtre de l'Athénée".

    par Christophe Dupuis
  • “Stark” d’Edward Bunker

    "De tous les mecs qu'on peut un jour croiser sur sa route, Ernie Stark n'était pas, et de loin, le plus gentil. Demandez donc à ses amis. S'il en avait. Petit truand sans envergure, il ne rêvait que d'une
    chose : que son prochain coup soit le bon.

    par Christophe Dupuis
  • “Jusqu’à ce que mort s’en suive” de Roger Martin

    Connu des amateurs pour ses ouvrages sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis, pour ses polars sur les erreurs judiciaires, Roger Martin s‘attaque à une nouvelle affaire concernant la pendaison de Robert Bradley, soldat américain noir, à Derville, en Normandie, le 14 août 1944, sous l’accusation de viol et agression au premier degré. Et pourtant cet homme là est innocent et les militaires le savent.

    par Alfred Eibel
  • “L’encombrant Mister Kitchen” de C. Higson

    Designer londonien au sommet de sa gloire, le narrateur, agressé au réveil par un acheteur de voiture d’occasion vindicatif, tue accidentellement l’énervant donneur de leçons. A partir de là, la situation ne cesse de se détériorer pour notre héros qui veut seulement se débarrasser de l’encombrant cadavre.

    par Jean-Paul Guéry
  • “Des clopes et de la binouse” de Charlie Williams

    Videur d’un pub miteux de Mangel, une ville anglaise miteuse, Royston Blake est l’archétype de la brute épaisse, limite débile, certes moins méchant qu’il n’y paraît, mais qui se croit obligé de rouler sans cesse des mécaniques pour exister.

    par Jean-Paul Guéry
  • Les découvertes de Gérard Bourgerie

    - "L'épouse inconnue" de Leif Davidsen - Marcuse est un commercial danois habitué à vivre des vacances tranquilles entre deux voyages d'affaires. Il est surpris lorsqu'un matin, son épouse Nathalie, d'origine russe lui déclare:" Et si nous allions en croisière sur la Volga, en Russie cet été, mon chéri?" Marcuse ne peut refuser. C'est ainsi qu'il se retrouve avec sa femme à jouer les touristes en juillet sur le Rossya.
    - "Un mensonge presque parfait" de Howard Roughan - L'action commence un matin, dans le cabinet du docteur David Remler, psychiatre new yorkais, veuf depuis trois ans, lorqu'une belle jeune femme se présente en consultation. Samantha Kent, c'est son nom, déclare qu'elle veut se débarrasser d'un mari manipulateur et méprisant.

    par Gérard Bourgerie

A propos du magazine

La tête en noir
La tête en noir LA TETE EN NOIR s'est donné pour objectif de faire connaître au plus grand nombre l'exceptionnelle richesse de la littérature policière en proposant des critiques de romans, mais aussi des études, des interviews, des compte-rendu de festivals, des infos, etc . Destiné à l'origine aux lecteurs non connaisseurs du genre, la revue La Tête en Noir a également conquis de très nombreux passionnés de littérature policière, tant en France qu'à l'étranger. Crédibilité oblige, la Tête en Noir s'est entourée de collaborateurs reconnus qui assurent à la revue un éclectisme apprécié par les abonnés.

Dans la même catégorie